mardi 23 mars 2010

Orientation : Les élèves de l'enseignement technique sensibilisés

Ils se sont imprégnés au cours des journées portes ouvertes à Douala des différentes filières qu'offre cet enseignement.

Ils sont nombreux, les élèves des établissements de l'enseignement technique secondaire de la ville de Douala à converger ce jeudi, 18 mars 2010, au lycée technique de Koumassi. "J'ai tenu à assister à ces journées portes ouvertes parce que je veux découvrir et avoir une ouverture sur d'autres filières. Très souvent, on reste fermé sur ce qu'on fait. C'est également l'occasion pour moi de rencontrer d'autres personnes", confie Clovis Gatchoko, élève en classe de Tle F1, (construction industrielle), dans ledit lycée.

L'un des deux établissements secondaires de l'enseignement technique qui accueillent lesdites journées. Pour les membres du club "Technique quantitative de gestion", (Tqg) du lycée technique de Bonadoumbé, c'est une opportunité pour eux d'échanger leurs connaissances sur les techniques commerciales et de s'enrichir sur les stratégies de marketing auprès des spécialistes présents à cette journée qui s'est achevée, vendredi dernier, 19 mars. Des journées qui s'inscrivent dans la continuité de la journée nationale de l'orientation scolaire. Son objectif principal est de sensibiliser la communauté éducative par rapport aux différentes filières qui existent dans l'enseignement technique. D'où le slogan, "une filière, une école, un métier, un avenir".

Un stand de "l'orientation scolaire" a d'ailleurs été ouvert pour ces apprenants. "Nous donnons des informations sur les filières scolaires et académiques qui existent au sein de notre établissement. Nous présentons aux élèves les différentes filières et aptitudes requises. Enfin, nous les sensibilisons sur les écoles de formation nationales et internationales pour leur réussite professionnelle", indique Gervais Bekono, le responsable de ce stand. Les élèves sont donc imprégnés des conditions d'accès aux écoles de formation qu'offrent la Tunisie, l'Afrique du Sud et l'Italie. Par ailleurs, les étudiants des écoles de formation nationale (Institut Siantou, Ecole supérieure de gestion (Esg), Isma, Istdi, Institut Pasteur, Institut Professeurs Réunis etc), présentent aux futurs bacheliers les différentes filières disponibles au sein de leur institut.

Les apprenants n'ont pas seulement été sensibilisés sur les différentes filières et ouvertures que leur offre leur formation. Ils ont par ailleurs démontré leur savoir-faire aux autorités administratives et à la communauté éducative. Il s'agit notamment des membres des clubs Action communication commerciale (Acc), Sciences économiques, Industrie d'habillement, Informatique, Electrotechnique, Froid, Croix rouge, Technique quantitative de gestion. Les stands des clubs Littérature, Philosophie, Histoire et Education à la citoyenneté attirent aussi les curieux. Lesquels ressortent plus éclairés sur les élections au Cameroun. Un sujet qui n'a pas été choisi au hasard par les panélistes. Les prochaines échéances électorales étant prévues en 2011, expliquent-ils.

Sandrine Tonlio

Mutations

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Pr Hamadou Adama : L'historien qui écrit le présent

Ce spécialiste des civilisations des mondes arabo-musulmans vient d'accéder au plus prestigieux des grades, celui de professeur titulaire des universités.

L'université de Ngaoundéré vient de s'enrichir d'un enseignant de haut rang au grade le plus prestigieux. Le Pr Hamadou Adama a été adoubé vendredi dernier dans la pure tradition universitaire par son aîné le Pr Njouenkeu Robert au cours de la cérémonie de présentation des vœux au Recteur de l'université de Ngaoundéré. Mais pour ce natif de Maroua le 04 juillet 1963, "c'est certes l'aboutissement et la récompense de longues années de dur labeur, mais c'est aussi maintenant une grande interpellation pour moi en terme d'encadrement des jeunes collègues, en terme de contributions académiques et de recherche. Bref je dois davantage donner le meilleur de moi-même" a-t-il modestement déclaré.

Une consécration qui sonne également comme le fruit du destin puisque enfant déjà le Pr Hamadou Adama rêvait d'être enseignant. L'aventure commence en 1985 ; après l'obtention de son baccalauréat, il décroche une bourse "intitulée formation des formateurs du gouvernement camerounais". Ce qui le conduira en France, plus précisément à l'université de Bordeaux 3 où il reçoit sa formation académique sanctionnée en 1993 par un Doctorat nouveau régime et une thèse intitulée "naissance et évolution de l'enseignement franco arabe au Cameroun". Revenu au bercail en 1994, il est recruté comme vacataire au département d'histoire de l'université de Yaoundé 1. En octobre 1995, il est engagé à l'université de Douala comme assistant où il sera d'ailleurs responsable du département d'histoire, avant de rejoindre l'institution universitaire de Ngaoundéré en 1997 en qualité de Vice Doyen à la faculté des Arts, Lettres et sciences humaines.

Cette date marque également le début d'une carrière administrative qui sera sanctionnée par un poste de secrétaire général de l'Université de Ngaoundéré de 1998 à 2006, un record de longévité. Il remplace d'ailleurs à ce poste le Pr Amvam Zollo, l'actuel Recteur de ladite institution. C'est que cet universitaire que ses collègues disent timide de nature, auteur de nombreuses publications, notamment l'ouvrage intitulé "l'islam au Cameroun : entre tradition et modernité" paru chez l'harmattan Paris en 2005, impressionne par l'immensité de son œuvre académique. Ce qui lui a d'ailleurs valu de nombreuses distinctions académiques internationales, notament le prestigieux prix d'excellence scientifique de l'Agence universitaire de la francophonie (Auf) en 2006, pour la recherche dans le domaine des manuscrits Arabe du Mali. Le triomphe toujours modeste, le Pr Hamadou Adama veut à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'Etat du Cameroun, contribuer à revisiter l'histoire de ce pays telle qu'énoncée par des sources nationales. "J'ai voulu apporter un autre regard sur l'histoire du Cameroun. Comme pour trancher avec cette conception qui présente l'histoire de notre pays à partir des sources européennes notamment Allemandes et françaises. Or les populations camerounaises, notament celles des régions septentrionales, ont leur version de cette histoire fondée sur des sources manuscrites arabes et Ajani" explique t-il.

Peut être que les maquisards d'hier seront bientôt reconnus officiellement les héros de l'indépendance du Cameroun. Une perspective qui réjouit abondamment cet historien de 47 ans "pour moi le discours du chef de l'Etat le 31 décembre dernier me conforte dans cet espoir. Puisque ce fut la 1ère fois qu'un président camerounais reconnais que des camerounais se sont battu pour l'indépendance de ce pays parfois au péril de leur vie. Autrement dit ceux qu'on désignait comme des maquisards seraient en réalité des héros nationaux". D'ailleurs dans l'optique de l'authentification de l'histoire du Cameroun, le Pr Hamadou Adama dirige en ce moment un projet avec ses étudiants de Master et de Doctorat, sur l'histoire des livres d'histoire au Cameroun avec comme problématique centrale, "les livres d'histoires nous renseignent-ils vraiment sur la vraie histoire de notre pays ?".

Yanick Yemga

Mutations

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Enseignement supérieur : Quand les agrégés s'agrègent

Contre vents et marées depuis deux ans, la Sca fait son chemin, déterminée à apporter sa pierre à l'édification du pays.

C'est pour "développer la solidarité et la camaraderie entre les membres; contribuer à la formation des candidats aux concours d'agrégation et surtout sauvegarder l'éthique et l'excellence parmi les membres" qu'a été mis sur pied la Société camerounaise des agrégés (Sca). Une société savante qui a vu le jour en 2008 après l'assemblée constitutive de décembre 2007 à Yaoundé. Une société qui malgré quelques activités d'envergure a du mal à faire son lit dans un environnement où le savoir n'est pas toujours la chose la mieux partagée. Même parmi l'élite qui ne voit souvent que d'un oeil interrogateur une organisation comme la Sca.

Ce qui n'est pas pour freiner les ardeurs de cette société qui semble déterminée à faire son chemin malgré les écueils. Pour son président général Bruno Bekolo Ebe, "au-delà de nos objectifs, notre ambition est de promouvoir et de consolider l'excellence universitaire; d'une part en poussant les jeunes collègues au plus haut niveau de l'exigence de la performance scientifique et universitaire; d'autre part en amenant chaque membre à une exigence de production scientifique et intellectuelle lui permettant de rayonner toujours aussi bien au sein de l'université que dans la société entière".
C'est sans doute fort de cette ambition que le Sca a organisé, en partenariat avec l'Université de Douala, en janvier 2009 un colloque sur "La crise financière internationale et l'Afrique". Rencontre qui avait vu l'une des instances de la société à savoir la Chambre Economie et gestion se mettre en avant pour analyser une conjoncture et proposer des solutions. Car "c'est cela aussi notre travail", assure le secrétaire perpétuel Elie Claude Ndam Ndjitoyap. Lui qui administre au quotidien la société et qui ne manque aucune occasion pour appeler ses pairs à plus de confiance et de travail au moyen de cette société qui "est celle de tous les agrégés car en devenant agrégé, on en devient automatiquement membre".

Compétition
Une société qui a vu le jour récemment parce que "nous nous sommes rendus compte du nombre élevé des agrégés du Cameroun qui comme vous le savez remportent toujours les suffrages importants au sortir des sessions du Cames", assure M. Ndam Ndjitoyap. Qui ajoute, comme pour convaincre de l'importance de la société, qu'il n'y en a pas dix mille en Afrique au sud du Sahara. Une société qui doit aussi trouver les solutions aux maux qui minent le pays et ainsi contribuer à son devenir. Bruno Bekolo Ebé n'en pense pas moins lorsqu'il dit que "la présence de chaque pays dans la compétition mondiale est tributaire de sa capacité à produire le savoir et la technologie, à la disséminer et à s'en servir pour permettre à l'ensemble du corps social, selon le mot de Malbranche, de se réaliser pleinement comme oeuvre de liberté en se donnant la capacité d'être maître de son destin".

Destin qui suppose la participation de tous, chacun avec son intelligence et le fruit de ses travaux. Car c'est frustrant, reconnaît Elie Claude Ndam, de voir que de nombreux collègues alléchés par des postes au sein de l'administration du pays ont depuis tourné le dos à la recheche, gage de progrès pour un pays qui en a pourtant besoin. Il est donc question pour la Sca "d'amener les collègues à profiter du caractère transversal de notre société pour se renseigner de la marche de la science dans les divers domaines qui ne sont pas les leurs. On ne peut plus fonctionner aujourd'hui dans le vaste domaine en faisant fi des autres spécialités. Et la société est là pour permettre à chacun de prêter à l'autre ce que sa discipline à lui ne permet pas."

Mais à tout collègue il ne se lasse pourtant pas de dire, prêtant le mot du sage Confucius, que "il faut que le disciple de la sagesse ait le coeur grand et courageux. Le fardeau est lourd et le voyage long". Comme pour dire que rien ne sera donné. Ce d'autant plus que l'on ne compte plus les difficultés qui émaillent le jeune parcours de cette société qui n'a jusqu'ici pas de locuax, encore moins de personnel entièrement pris en charge par elle. "ça viendra!", assure le secrétaire perpétuel qui, optimiste, fait même savoir que le plus important est de faire comprendre aux collègues la nécessité de se mettre au travail car l'agrégation ce n'est pas une fin en soi, mais le début d'une autre aventure. "On ne peut pas souffrir pour arriver à ce niveau du savoir pour s'en lasser après. On doit continuer dans la voie royale du savoir et produire pour aider notre environnement à se porter mieux". Surtout qu'il y a au bout le capital humain dont l'importance pour tout progrès est indéniable", ajoute M. Ndam Ndjitoyap.

Sagesse
C'est pourquoi la société veut se positionner comme "le partenaire de l'action" du gouvernement. Elle qui "a répondu présente à chaque fois qu'elle a été sollicitée" explique le secrétaire perpétuel. Elle qui voudrait tant faire mais qui bute encore sur son incapacité financière. Sans pour autant se décourager. Car si elle continue de tendre la perche aux collègues de la diaspora avec qui elle négocie pied à pied pour un retour espéré, même de manière épisodique, elle ne se prive pas de faire savoir aux nouveaux maîtres l'étendue de la tâche qui les attend.

A la cérémonie d'adoubement des nouveaux agrégés du 10 mars dernier à Yaoundé, Bruno Bekolo Ebé disait déjà aux nouveaux venus "sachez que les maîtres que vous êtes sont d'abord des serviteurs et le magistère que vous recevez est un sacerdoce exigeant. Etre maître c'est d'abord être un serviteur de la science. Et l'on ne sert la science que dans l'humilité et la conscience forte que l'on a de l'immensité de ce qu'on ne sait pas." Une façon de dire, comme Georges Walter Ngango en son temps, que "l'agrégation est le révélateur de l'immensité de notre ignorance". Un point de vue dont a besoin tout candidat à la porte de la Sca et dont la pertinence dans le monde du savoir n'est plus à faire connaître.

Parfait Tabapsi

Mutations

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Conférence : L'université camerounaise sur le rétroviseur

Des enseignants d'histoire et d'économie en ont fait le bilan et ont évalué les cinquante ans au cours d'un cours à l'Istag de Yaoundé.

Servant de cadre à cette réflexion dont le thème était "Université camerounaise : Dynamiques, ruptures et permanences d'une réalité plurielle", l'Institut supérieur de technologie appliquée et de gestion (Istag), partenaire de l'Université de Yaoundé II Soa, sacrifiait ainsi à l'exigence académique du module "Conférence" ayant cours dans le système Lmd. De fait, à travers ce module, étudiants et enseignants définissent ensemble les contours des connaissances à acquérir tout au long de leur apprentissage.

Cette conférence a donc permis d'en savoir un peu plus sur les travaux de l'historien Achille Bella récemment soutenu devant un jury à Yaoundé I et ayant porté sur l'évolution de l'institution universitaire au Cameroun. Et selon Philippe Blaise Essomba, chef du département d'histoire à la Faculté des Arts, lettres et sciences humaines de Yaoundé I, par ailleurs directeur de recherche d'Achille Bella, pour mieux cerner cette évolution, "le jeune chercheur est remonté jusqu'au 19ème siècle. Une période au cours de laquelle l'université s'impose dans le monde occidental comme une réalité incontournable pour la gestion des savoirs et par extension comme un des moteurs principaux du développement d'un Etat".

Agé d'à peine un an, souligne l'historien Achille Bella, "le Cameroun, en 1961 devait s'affirmer comme un Etat souverain. Et la création d'une université était justement un des éléments d'affirmation de notre souveraineté". C'est ainsi qu'avec l'aide de la Fondation française -une institution politique ayant pour but d'accompagner les jeunes Etats africains appartenant au pré carré français d'accéder progressivement à leur autonomie-, le Cameroun va créer une institution universitaire. Malgré le fait qu'elle existait en terre camerounaise, la plupart de ses programmes d'enseignement étaient soumis au contrôle de la France par le biais de la fondation sus évoquée. Ce qui amène Achille Bella à préciser que "juste après l'indépendance, cette Institution universitaire était biologiquement camerounaise, mais institutionnellement, elle était française".

Une situation qui va progressivement changer de 1961 à 1980, puisque les colons devaient se retirer des jeunes Etats africains afin de les laisser présider eux-mêmes aux destinées de leurs citoyens. Ensuite viendra la période des grandes réformes -1990 et 2000- à partir de laquelle l'on vera cette institution changer graduellement avec la création d'autres centres universitaires dans plusieurs régions du pays en dehors de Yaoundé. Notamment à Douala, Buea, Ngaoundéré, etc. Les traveaux d'Achille Bella lui ont également permis d'étudier cette Institution universitaire en tant qu'une réalité sociale. De fait, l'Université étant faite d'Hommes -par ailleurs acteurs de son histoire-, on y retrouve en dehors des enseignants, plusieurs autres corps de métiers faisant partie intégrante de son personnel.

Le chercheur citera dans la foulée des chauffeurs de véhicule, des bibliothécaires, etc. Cet aspect social de l'institution inversitaire a permis à l'économiste Yves André Abessolo, chef de département d'économie Internationale à l'Université de Yaoundé II, d'évaluer l'évolution des missions qui lui étaient assignées depuis sa création en 1961 jusqu'à nos jours. En effet, après l'indépendance "l'université avait pour but de former l'élite chargée de remplacer l'administrateur colon" va-t-il souligner. Seulement, le manque de contrainte n'a pas suscité l'intérêt de professionnaliser les enseignements dans une optique de développement. Selon Yves ABessolo "on avait longtemps décrié cette formation générale au sein de l'université camerounaise".

Ce qui a eu pour corollaire de soumettre la plupart des diplômés de cette Université camerounaise au chomage en partie tributaire du climat de crise économique dans lequel elle évolue aujourd'hui. Pour avoir un début de solution il a fallu attendre "la naissance des instituts privés de formation supérieure, pour voir les enseignements se professionaliser dans le souci de répondre à la demande d'un marché de l'emploi en distortion, car il y a eu depuis les années 1990 de nouvelles formes d'emplois". Ces contraintes liées à la crise économique ont donc obligé l'institution universitaire camerounaise à changer de paradigme. Au lieu de se contenter de former uniquement l'élite, l'Université a désormais pour missions de produire des connaissances concrètes et utiles s'adaptant aux besoins réels du marché de l'emploi.

A. Ntonga (Stagiaire)

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Ebolowa : Bientôt une nouvelle université

Les promoteurs de l'Institut privé laïc de l'Equateur annoncent son ouverture pour le 19 avril prochain.

Une nouvelle université baptisée "Institut Supérieur privé laïc de l'Equateur", vient de voir le jour à Ebolowa. Il a été créé le 12 mars 2010 sur autorisation du ministre de l'Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo, qui répondait à la demande faite par le Pr. André Zibi. Lequel agissait au nom du Cercle de réflexion et d'action pour le développement du sud Cameroun (Crades). C'est cette association dont il est le président qui a décidé de la création de cette université qui ouvre solennellement ses portes le 19 avril 2010. La rentrée sera précédée par l'organisation d'un concours d'entrée une semaine avant c'est-à-dire le 12 du même mois.

L'Université de l'Equateur compte trois filière à savoir: une faculté des sciences pharmaceutiques et médico-sanitaires, une faculté de génie civile, et une faculté des sciences de gestion et de communication. Chaque faculté s'ouvrira avec les trois niveaux du cycle de licence. L'accès à cet institut à vocation sous-régionale ouvre les portes aux diplômes du système Lmd. "Nous voulons que les produits qui sortent chez nous puissent satisfaire à la concurrence nationale et internationale. C'est pour cela que nous avons choisi le système Lmd. Le gouvernement nous a fait confiance et nous ne sommes pas prêt à le décevoir", a justifié le Pr. Zibi.

En ce qui concerne la logistique, une partie des bâtiments du lycée classique et moderne d'Ebolowa servira provisoirement de cadre à la jeune structure en attendant la construction de ses propres locaux sur son site de Bilone un quartier de la périphérie. Les enseignants quant à eux viendront des universités d'Etat notamment celle de Ngaoundéré que les promoteurs ont choisi pour parrainer leur structure à cause de sa notoriété à en matière de création des micro entreprises.

Pour compléter leur formation technique, les étudiants se serviront des laboratoires annexes prêtés par des établissements amis. De même, ces étudiants suivront leurs stages de formation auprès des structures qui fonctionnent à l'intérieur de la région du sud. En contre partie, l'étudiant de l'institut privé laïc de l'Equateur devra débourser 800.000 Fcfa par an pour la médecine et 400.000 Fcfa par an pour le génie industriel à payer par tranches. Le tarif de la faculté de communication dont l'ouverture est annoncée au mois d'octobre sera connu plus tard.

G.R.M.

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