jeudi 30 octobre 2008

Lancement du e-School à Bafia


Les élèves du lycée classique sont les premiers bénéficiaires de ce projet du Nepad au Cameroun.
Un serveur, 25 ordinateurs et une connexion internet. Voilà la capacité du centre multimédia ouvert hier à Bafia. Pas un centre comme il en existe déjà 19 dans le pays. Il s'agit plutôt du fruit de "l'initiative e-Schools du Nepad". Un projet né de la volonté des chefs d'Etat africains et qui vise à "développer et mettre en œuvre un programme majeur d'intégration des Tic dans les systèmes éducatifs africains", comme on l'explique du côté du Nouveau partenariat africain pour le développement économique (Nepad).

Plus concrètement, "c'est un projet qui se déroulera en trois phases comprenant à chaque fois 15 à 20 pays avec six écoles concernées", a dit Bertrand Bille de Microsoft Afrique, partenaire de l'opération. Avec à l'horizon 2015 plus de 500.000 lycéens africains concernés. Car l'objectif avoué est d'améliorer la qualité et l'efficacité des systèmes éducatifs (enseignement et apprentissage), et de réduire la facture numérique. Un objectif qui n'est pas sans rappeler le sommet mondial sur la société de l'information tenu en décembre 2005 à Tunis et qui reconnaissait déjà l'importance du renforcement des capacités individuelles dans le domaine des Technologies de l'information et de la communication (Tic) pour l'éducation en vue de l'édification de la "société du savoir".

Outre le Lycée classique de Bafia, le projet prévoit cinq autres centres sur l'étendue du territoire : les lycées bilingues de Buea et Kribi, le lycée classique d'Edéa et les lycées techniques de Bamenda et de Mbalmayo. Et pour doter ces jeunes élèves de compétences leur permettant de manière efficace d'accéder à la société de l'information, Microsoft a doté ces établissements de logiciels et de supports pour l'accompagnement comme le personnel devant doter les enseignants en matières de connaissances en Tic qui à leur tour formeront les élèves. Car si la commission e-Afrique du Nepad est chargée de la mise en œuvre du projet, des partenaires techniques et financiers ainsi que le secteur privé ont été mis à contribution (Microsoft, Amd, Cisco, Hp e Oracle).

Au Minesec, on estime que "nous sommes là dans une phase pilote" pour reprendre le propos de l'inspecteur de pédagogie Paul Martin Lolo. Puisqu'il n'est pas exclu qu'à l'issue de cette première phase une analyse des commentaires et leçons tirées et relatives aux contenus de formation, aux avantages de l'initiative permettra "un élargissement à d'autres établissements scolaires", a dit le ministre Maïgari Bello Bouba des Postes et Télécommunications. L'espoir du Nepad étant d'équiper et de mettre en réseau "plus de 600.000 établissements scolaires à travers le continent à l'horizon 2015".
De cela, les élèves de Bafia semblent n'en avoir point cure. Eux qui se sont jetés sur les ordinateurs à l'issue de la coupure du ruban avec une faim visible. Avec l'espoir que l'aubaine "durera toute une éternité" comme l'a dit l'un d'eux.

Parfait Tabapsi

Douala : L'Enset célèbre ses lauréats


Les nouveaux professeurs ont reçu leurs parchemins en l'absence du ministre pourtant annoncé.
L'amphi Georges Ngango était archi comble jeudi 23 octobre dernier, à l'occasion de la remise des diplômes à la 29ème promotion des élèves professeurs de l'Ecole normale supérieure d'enseignement technique (Enset). Le grand absent de cette cérémonie était le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ndongo. Pourtant annoncé à cette cérémonie solennelle, il s'y est finalement fait représenter par Pr. Bruno Bekolo Ebe, recteur de l'Université de Douala. La cérémonie qui a vu 511 récipiendaires tout en joie, a fait honneur aux plus méritants. Ainsi, a-t-on vu tour à tour les meilleurs enseignants, les meilleurs agents administratifs et l'ensemble des étudiants recevoir chacun un parchemin attestant de sa bonne conduite au cours de l'année académique écoulée.

Une cérémonie durant laquelle les élèves professeurs sortants et le directeur de l'Enset ont soumis au recteur de l'Université de Douala les mêmes doléances : la signature des diplômes dans les plus brefs délais, l'équipement de la bibliothèque et des laboratoires, la mise en place de l'enseignement à distance, l'augmentation de la capacité d'accueil, l'ouverture d'une infirmerie, le lancement effectif du système Lmd (Licence - Master - Doctorat), la mise à la disposition des étudiants d'un car de transport, la création des partenariats avec les entreprises locales afin de faciliter la recherche des stages aux étudiants pour la bonne application des connaissances acquises.

Tout en prenant en compte les doléances des uns et des autres, le recteur a interpellé les récipiendaires à faire le bon travail afin que la profession d'enseignant serve toujours d'exemple. "N'allez pas marchander nos enfants. Eduquez-les comme on l'a fait pour vous. N'en faites pas des extravertis. Restez proches de vos élèves tout en évitant des comportements qui favorisent la promiscuité" a-t-il martelé. Le directeur de l'Enset, Claude Bekolo, a néanmoins reconnu que cette promotion d'élèves enseignants était "la plus exemplaire" depuis son arrivée il y a cinq ans à la tête de cette école de formation.

Heureux que ce jour soit enfin arrivé, Ghislain Mengata Mengounou, titulaire du Diplôme des professeurs de l'enseignement technique (Dipet) en génie électrique et major de la promotion, ne cache pas sa volonté de vouloir poursuivre ses études dans la même institution. "Mon souhait c'est qu'on ouvre un cycle de Masters de recherche à l'Enset", a-t-il dit. Pendant la cérémonie, le recteur a tenu à rendre hommage à M. Emmanuel Enama, décédé en cours d'année. Il était chargé de cours à l'Enset et premier administrateur de l'institution en 1974, année de création de cette école.

Wilfried Joël Tankeu (Stagiaire Jade/Syfia)

Yaoundé : Etudiants et bailleurs à couteaux tirés


La nouvelle grille des prix à l'origine des tensions et intimidations entre les parties.
Selon l'Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec), des étudiants résidant à la mini-cité Foukoue à Yaoundé ont été tabassés par "quinze brigands" dans la nuit du jeudi 23 octobre dernier. Des "brigands" qui, à en croire l'Addec qui se réfère aux plaintes déposées par les étudiants ainsi concernés, seraient des "gros bras" travaillant à la solde de la propriétaire de ladite résidence estudiantine. Cette dernière réclamait le paiement de son loyer à 13.000 Fcfa ; un loyer que les étudiants avaient décidé de payer à 4.500 Fcfa, se basant sur la grille homologuée et rendue publique le 20 août dernier par l'antenne locale de la Brigade spéciale des logements de l'université de Yaoundé I (4.500 F pour le standing non classé, 8.000 Fcfa pour le standing ordinaire et 13.500 F pour le standing moyen).

"Les étudiants disent que ces brigands ont été envoyés par la bailleresse qui leur avait promis la bastonnade après plusieurs intimidations", affirme Eric Dongmo, sous-secrétaire aux finances à l'Addec. En fait d'intimidations, il s'agit notamment de "bailleurs qui coupent l'électricité ou arrachent les portes pour obliger les locataires à payer". S'il nous a été impossible de rencontrer lesdits étudiants, de même que la bailleresse, reste que cette information est confirmée du côté de la Brigade spéciale des logements où on déclare qu'une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur toute cette affaire. Surtout que, soutient Bienvenu Nola, chargé de la communication au sein de cette structure chargée de résoudre les problèmes de logements que rencontrent les étudiants et de trouver un terrain d'entente entre étudiants et bailleurs, "un des étudiants s'est évanoui pendant la bagarre. La gendarmerie est descendue sur les lieux et a dû s'interposer pour ramener le calme".

Procureur
Laissant entendre que cette situation a fait l'objet d'une réunion de la Brigade samedi dernier en présence du préfet du Mfoundi, Joseph Beti Assomo, président de cette structure. "Que les bailleurs refusent d'appliquer les prix, c'est une chose. Mais qu'ils appellent des gens pour venir molester les étudiants, c'en est une autre. Nous avons demandé à la gendarmerie de Melen de faire suivre le dossier au procureur car ce n'est plus le problème de l'antenne, vu qu'il y a eu violences sur personnes", ajoute M. Nola. En effet, depuis la publication de la nouvelle réglementation qui a généralement revu les prix des résidences estudiantines à la baisse, le climat est devenu on ne peut plus tendu entre étudiants locataires et bailleurs. Les premiers accusant les seconds de ne pas respecter la nouvelle grille et les seconds refusant de s'y conformer, estimant avoir été "lésés" dans la classification.

"J'ai déposé une requête, comme d'autres bailleurs à la Brigade parce que je pense que le standing de ma mini-cité ne m'est pas favorable. Nous attendons la suite. L'association à décider de prôner le dialogue. Maintenant, s'il y a des bailleurs qui mettent leurs menaces à exécution ou usent de violence, ils devront en répondre devant les autorités compétentes", explique Daniel Mbakop, le représentant des bailleurs des mini-cités et propriétaire de la mini-cité La Concorde. "On négocie actuellement avec le bailleur pour qu'il ramène le prix au moins à 10.000 Fcfa au lieu des 13.000 Fcfa qu'il demande. Il s'est calmé, c'est-à-dire qu'il ne nous menace plus et n'amène plus les agresseurs nous intimider", soutient Sandrine Bandjié, résidente à la mini-cité Le Boss où un étudiant aurait également été battu par des "gros bras". "Nous n'avons pas encore de problèmes majeurs chez nous, mais ça ne saurait tarder car nous exigeront le moment venu, que la mesure soit appliquée", ajoute Saint-Clair Donfack étudiant d'une mini-cité voisine. En attendant la suite des négociations, Joseph beti Assomo et ses collaborateurs effectuent une descente sur le terrain ce jeudi dès 9h afin de "s'assurer de l'effectivité de la mesure et voir l'état des cités".

http://www.quotidienmutations.info/mutations/oct08/1225381337.php

Patricia Ngo Ngouem

mardi 28 octobre 2008

Université de Dschang : On ne fera pas pharmacie, ni médecine

Quelque 2000 jeunes ayant pris part au concours de la filière des sciences biomédicales ont été désillusionnés.
Que d'espoirs les habitants de la ville n'ont-ils placé dans l'ouverture à l'université de Dschang d'une faculté de médecine. En toutes circonstances et à toutes les occasions propices comme lors des meetings et anniversaires du parti au pouvoir, d'incessantes doléances sont allées dans ce sens, adressées au président de la République Paul Biya. On a cru ces doléances satisfaites quand le 18 juin 2008, le ministre de l'Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo venu à Dschang présider la cérémonie de sortie des élèves ingénieurs agronomes, a annoncé dans son discours que cette faculté tant attendue, allait être opérationnelle dès la rentrée académique 2008.

Il y a un mois, le même ministre a rendu publique la décision d'ouverture du concours d'entrée dans ladite faculté, avec 75 places en médecine et 30 en pharmacie. Une véritable ruée pour l'inscription à ce concours a eu lieu avec près de 3000 candidats enregistrés, qui ne rêvaient plus que de devenir médecin ou pharmacien en passant par ce qu'on appelait déjà le ''Cuss'' de Dschang.
Mais surprise. Deux jours avant le concours, c'est-à-dire le 23 octobre, le recteur de l'université de Dschang commet un communiqué officiel qui désarçonne tout le monde. Le communiqué précise qu'à la suite de la publication de la décision n° du 29 septembre 2008 portant ouverture du concours d'entrée en première année des études de la filière professionnelle médecine, pharmacie et sciences biomédicales de la faculté des sciences de l'université de Dschang pour l'année académique 2008/2009, " il est apparu quelques malentendus, interprétations erronées et/ ou incompréhensions qu'il convenait de dissiper et de réajuster. "

Pour ce qui est de ce malentendu, le recteur explique dans la suite de son communiqué qu'il ne s'agissait pas pour l'instant de l'ouverture d'une faculté de médecine, de pharmacie ou d'odontostomatologie. La formation qui allait avoir lieu devait juste s'inscrire dans une filière professionnelle de la faculté des sciences et devant conduire à la délivrance d'une licence professionnelle en sciences biomédicales, ou un master professionnel dans les professions médico-sanitaires, biomédicales et génie médical, etc., selon le système Lmd (licence, master, doctorat).

Ce communiqué publié tardivement, n'a pas aussi été largement diffusé. Il a été simplement lu sur les antennes des deux petites radios locales. Les candidats disséminés sur les quatre coins du territoire n'ont pas ainsi été informés de cette rectification. Nombreux sont ainsi certains de ces candidats peu informés qui venus de très loin, ont pris part au concours et sont repartis de Dschang baignant dans l'illusion qu'ils seront médecins. D'autres, avisés par le recteur à l'entrée de la salle de composition, ont carrément renoncé. Pour eux, il n'était pas question de devenir des licenciés au lieu d'être des médecins. Encore que plusieurs parmi eux étaient déjà titulaires d'une licence.

François Temkeng Chekou

http://www.quotidienmutations.info/mutations/oct08/1225207752.php

Nouveauté : Sup Infos dans les kiosques

Publié sur papier glacé, Sup Infos, la revue mensuelle bilingue du ministère de l'Enseignement supérieur est un magazine de 63 pages en couleur. La publication qui a pour directeur, Jacques Fame Ndongo, est disponible pour toute personne prête à débourser la modique somme de 500 Fcfa. Sup Infos compte onze rubriques parmi lesquelles on retrouve : Zoom, Publication, Innovation, Coopération, Formation, Activités, Académie, Dialogue, Sciences de l'éducation, Culture et Document. Des rubriques dont les contenus est l'oeuvre d'une vingtaine de personnes, sans oublier quelques pages réservées aux annonces des instituts supérieurs du Cameroun. Par ailleurs, l'aspect du magazine ne fait aucun doute : l'impression est de haute qualité.

On note cependant quelques irrégularités. La Une et à la quatrième de couverture sont assez touffues. L'appel après le titre qui fait la une occupe les ¾ quart de la page et ne permet pas d'apprécier l'image en arrière-plan. De plus, l'annonce en quatrième de couverture est truffée d'informations et laisse peu d'espace aux illustrations. Chose surprenante : le caractère bilinguisme proclamé par le magazine est invisible à longueur de pages. La vitrine à elle seule laisse comprendre qu'il n'y a pas de place pour le bilinguisme. Aucun titre en anglais. Le sommaire est conçu similairement, pas de pages pour les articles en anglais. La seule page qui fait référence en la matière c'est la traduction de l'éditorial du directeur de publication, Jacques Fame Ndongo, qui ne tient d'ailleurs que sur une page. Le service de traduction, mentionné dans l'ours, aura au moins été utile pour cette édition, sans compter la traduction du nom du magazine.

Néanmoins, la revue est un outil utile à l'étudiant souhaitant s'enquérir des différentes innovations que connait l'enseignement supérieur et tout ce qui y a trait. C'est ainsi que dans la rubrique Couloir, l'on retrouve dans ce dernier numéro, les textes portant organisation administrative et académique de l'université et de l'Ecole normale supérieure (Ens) de Maroua, les innovations du système éducatif en "Zoom", et la vulgarisation de certains établissements où il est possible de suivre des formations professionnelles.

http://www.quotidienmutations.info/mutations/oct08/1225206692.php

Esstic : Le directeur contre les tenues sexy

La rentrée de cet établissement qui forme dans les métiers de la communication a eu lieu hier.
Venant Pouemi, étudiant entrant en 4ème année publicité et président de l'Association des étudiants en communication (Asec), accueillant les nouveaux étudiants de la 39ème promotion 2008/2009, toutes filières confondues, leur parlera de l'Esstic comme étant une grande famille de la communication conviviale et attentionnée. " Tout dépendra de votre sympathie, dira-t-il, et surtout de votre discernement. Si vous faites le choix du travail et de l'ordre, je vous promets que votre séjour dans cette école sera agréable. Vous pouvez compter sur le soutien des aînés ".

Le Pr. Laurent Charles Boyomo Assala, directeur de l'Esstic, dans sa belle toge noire et rouge proscrit dans les comportements professionnels à observer par les étudiantes, les mini jupes exposant leur cuisses jusqu'aux fessiers, les DVD (Dos et ventre dehors) en vigueur chez les camerounaises et l'utilisation des téléphones portables dans les salles de classe. Le système LMD auquel s'arriment toutes les filières et niveaux de l'Esstic cette année 2008/2009 exige rigueur, discipline, ardeur au travail et un sens de la responsabilité. Il inaugure l'entrée en Licence professionnelle et rompt avec le Dstic (Diplôme en sciences et technique de l'information et de la communication) qui sanctionnait jusqu'ici la fin de formation.

Crtv
Daniel Anicet Noah, journaliste et enseignant au département de radio à l'Esstic, a donné la leçon inaugurale de la rentrée solennelle. Ritualisation de l'actualité en rapport avec le service public de l'information : le cas du journal parlé de la Crtv, a constitué le corpus de sa communication. Selon lui, la révolution dans laquelle la Crtv radio est entrée est un modèle original dans la société de l'information au niveau du contenu des programmes et du style de la présentation. Le regard croisé de 12h30, le retour du directeur de l'information Alain Belibi au journal parlé (J.P) de 13h, le supplément de 19h, le duo au journal parlé de 20h avec l'auditeur du jour, les émissions sur l'actualité littéraire, tout cela rompt avec la dichotomie entre la presse d'opposition et la presse gouvernementale.
C'est avec surprise qu'Alain Belibi, accueille l'analyse du Dr. Noah : " Je crois qu'il y a une différence entre la théorie et la pratique. Moi, je suis spécialiste de la pratique et le Dr. Noah est théoricien. J'ai compris beaucoup de choses ici auxquelles je n'avais pas pensé auparavant".
Les étudiants retrouvent en principe le chemin des salles de cours dès aujourd'hui.

André. Essomé Essomé (stagiaire)

http://www.quotidienmutations.info/mutations/oct08/1225210049.php

Je suis à l’ENAM

Tout le monde veut y aller, ou caser son fiston à tout prix. Pas besoin d’un dessin, la filière « Concours de l’ENAM » rapporte gros. Elle a créé des répétiteurs spéciaux, qui en vivent presque décemment. Et bien sûr, elle est le repaire des escrocs, qui rôdent autour des candidats, bien couverts par l’opinion selon laquelle « écrire et parler ne suffisent pas. Il faut encore bien parler » Du coup, extorquer de l’argent aux parents contre admission est devenu l’un des coups les plus faciles pour les malfrats opérant dans cette branche. Un faux D.A.G s’est fait prendre l’autre jour. Il s’en serait sorti avec pas moins de 12 millions de F Cfa, fruit de quatre promesses.

D’accord, les temps sont durs. Mais tous ces Camerounais prêts à payer deux ou trois millions de F pour entrer à l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature, c’est tout de même inquiétant. Voilà donc ceux qui prétendent être les inspecteurs des Impôts, les douaniers, les magistrats et les administrateurs de demain !

Yves ATANGA

http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j27102008&idart=96935&olarch=

Iric : une rentrée au parfum LMD

La nouvelle année, lancée vendredi au campus d’Obili, est placée sous le signe de « la performance dans l’innovation ».

Stella M. prend des notes et de temps en temps hoche la tête. Admise dans la nouvelle filière Communication et action publique internationales ouverte à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), elle suit attentivement, comme le reste de l’auditorium 250, la leçon inaugurale donnée ce 24 octobre par le Pr. Luc Sindjoun. L’occasion ? La cérémonie solennelle de rentrée académique en Masters professionnels en relations internationales, filières Banque-monnaie-finances internationales, Marketing international, Communication et action publique internationales, Contentieux international. Les stagiaires diplomatiques étaient aussi de la fête.

En présence du ministre délégué auprès du Minrex chargé des Relations avec le Monde islamique, Adoum Gargoum, ce beau monde a écouté l’orateur exposer sur « Action publique et relations internationales ». Luc Sindjoun a entraîné son auditoire sur les traces de l’Etat jadis surpuissant mais aujourd’hui incapable d’en imposer systématiquement aux autres acteurs, d’influencer les événements à sa guise. Certes, l’action publique n’est plus le seul fait de l’Etat : divers acteurs privés (Ong, organisations intergouvernementales…) s’impliquent dans la lutte contre la corruption, le combat pour la préservation de l’environnement, et sur bien d’autres chantiers. Mais au terme de sa leçon, Luc Sindjoun laissera retenir qu’en dépit de toutes les limites, « il vaut mieux l’Etat plutôt que rien ».

Après la leçon, les recommandations. Le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, directeur de l’Iric, invitera les nouveaux étudiants et stagiaires diplomatiques à « mettre en synergie » leurs « juvéniles énergies » au service de leurs « réussites individuelles et collectives ». Mais aussi à faire preuve de pugnacité et de perspicacité intellectuelle, à être respectueux de l’éthique académique et soucieux de la stricte observance des normes universitaires. « Ce à quoi vous avez primordialement droit (…) est, dans l’optique du système LMD auquel l’Iric vient de s’arrimer, une formation, un perfectionnement et un recyclage en parfaite adéquation avec les demandes pressantes, les contraintes objectives et les exigences actuelles du monde de l’emploi », a déclaré le directeur de l’institution. Gageons que les concernés ne l’oublieront pas. Comme ils garderont en mémoire les performances des membres du Théâtre national emmenés par Géneviève Bounya Epée, et les tours de chant de Komty, parfums culturels de la cérémonie.

Alliance NYOBIA

http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j27102008&idart=96959&olarch=

lundi 27 octobre 2008

Innocent Feutcha : C’est le chef de l’Etat qui convoque le Conseil

Le secrétaire du Syndicat des enseignants du supérieur (Synes) explique les conséquences de la non tenue du conseil de l’enseignement supérieur.

Pourquoi le Conseil de l’enseignement supérieur ne s’est-il plus tenu depuis 1982 ?

Ce n’est pas à moi qu’il faut le demander. Le Conseil de l’enseignement supérieur est convoqué par le président de la république, tous les deux ans. Entre 1982 et 2008, ce conseil devrait s’être réuni 13 fois. Il y a quelques années, le chef de l’Etat a annoncé qu’il allait se tenir ; depuis, on n’a rien vu venir.

Quelles sont les conséquences de la non tenue du conseil de l’enseignement supérieur ?

Cette instance est censée se réunir pour réfléchir sur les fondamentaux de l’enseignement supérieur, lesquels fondamentaux doivent constamment être revus et corrigés, pour la simple raison que le monde change, les enjeux de l'enseignement et de la recherche avec. Le fait qu’il ne se tienne pas signifie qu’il n’y a pas réflexion, au plus haut lieu, sur le système de l’enseignement supérieur.

Mais l’on note des mutations au sein des universités et des ministères en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche...

Ce sont des bricolages. Les systèmes qui vont et viennent dans les universités ne sont pas pensés. Ils sont conçus par les autres pour répondre à leurs besoins. Nous n’avons pas les mêmes besoins que les universités occidentales. Or, nous copions aveuglément leurs réformes. Et quand bien même il nous arrive, à nous enseignants et chercheurs, d’évaluer ces systèmes, les résultats de nos études ne sont pas pris en considération, du fait précisément de l’absence de la tenue du conseil de l’enseignement supérieur. En effet, c’est au cours de ce conseil que les résultats de ces études auraient pu être discutés entre enseignants et chercheurs, puis validés par la plus haute autorité.

L'entrée en vigueur de la dernière réforme qu'est le système Lmd avait-elle besoin d'être pensée au sein de ce conseil?

Le système Lmd n'est pas un projet camerounais. Il a été pensé par les sociétés occidentales qui savaient ce qu'elles voulaient faire de leurs universités. De plus, le Lmd n'est qu'en cours d'implémentation en Occident. Dans la plupart des universités européennes, cette phase s'achève en 2010 et déjà, nous avons copié le Lmd sans aucune réserve sur son adaptabilité et sur sa convenance pour nos besoins fondamentaux.

Écrit par Maurice Simo Djom

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=819&Itemid=57

Universités : Où est passé le Conseil de l’enseignement supérieur ?

Cette instance, qui devrait se tenir tous les deux ans, ne s’est pas réunie depuis l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême.

Jeudi 23 octobre 2008, le secrétariat permanent du Conseil de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique, situé dans le cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur, au 10ème étage de l'immeuble ministériel numéro 2, a ouvert ses portes, comme tous les jours ouvrables.
Le secrétaire permanent, Guillaume Bwélé, est absent de son bureau, tout comme la veille. Toutes les tentatives du reporter pour le rencontrer sont restées vaines. Au téléphone, il s'est contenté de dire que "seul le président de la république peut convoquer le conseil de l'enseignement supérieur", et d'ajouter que "seul le ministre est habilité à en parler".

Si elle déchaîne les passions dans le corps enseignant, l'évocation du Conseil de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique crispe les fonctionnaires du ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) et du ministère de la Recherche et de l'Innovation (Mineresi). Et pour cause, ce conseil devrait se tenir tous les deux ans. Or la dernière session, la troisième du genre, remonte à 1982, précisément du 20 au 23 octobre, à quelques jours de la démission d'Amadou Ahidjo du poste chef de l'Etat. Entre 1982 et 2008, il ne s'est jamais tenu.

En 2004, alors que Jean-Marie Atangana Mebara est ministre de l'Enseignement supérieur, un dossier est présenté au président Biya, qui crée un secrétariat permanent du Conseil de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique confié à Guillaume Bwélé. Tout est fin prêt pour la tenue du conseil. L'agenda du président a souvent été évoqué ça et là pour expliquer cette résurrection manquée. Depuis lors, le secrétariat du Conseil de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique fonctionne quand bien même le conseil qu'il prépare sans cesse ne s'est jamais tenu jusqu'ici. Les deux ministères concernés abritent en permanence toutes sortes de réflexions destinées à renouveler et adapter l'enseignement et la recherche.

En 1997, le rapport d’évaluation de la réforme universitaire de 1993, présenté par une commission composée de 22 enseignants a fait des propositions pour un meilleur système d’enseignement, sur la base des faiblesses du système des Uv.

Créé par décision n°04/0054/Minesup/CAB du 3 mars 2004, le comité technique de réflexion pour l’amélioration du système national de l’enseignement supérieur s’était vu assigner 4 missions dont « la contribution au document de stratégie sectorielle de l’enseignement supérieur pour la période 2005-2015 ». Les membres de ce comité ont analysé et critiqué une dizaine de rapports antérieurs proposant des orientations stratégiques pour l’amélioration de l’enseignement supérieur. Ils ont également produit des réflexions personnelles sur leurs visions respectives de l’université. La synthèse de ces travaux a été rendue publique la même année.

Les auteurs de ces études se plaignent de ce que leurs propositions n'aient jamais été prises en compte. En l'absence de la tenue du Conseil de l’enseignement supérieur, il n'y a pas de cadre adéquat pour réfléchir profondément à ces questions. Pour Raymond Ebalé, chargé de cours à l’université de Yaoundé I, le Conseil de l’enseignement supérieur est « l’équivalent, chez les universitaires, du Haut conseil supérieur de la magistrature chez les magistrats ».

L’historien de l’économie poursuit en confirmant que « cette institution a jadis constitué le cadre où l’ensemble des problèmes relatifs aux universités et aux universitaires étaient débattus et solutionnés. ». Le fait qu’il n'ait pas été convoqué depuis 26 ans est-il un "oubli politique" ou une "volonté politique ?" Toujours est-il que, pour lui, la dégradation du statut de l'enseignant est l'une des conséquences de cette désaffection : "Ce conseil avait une dimension symbolique, en ceci qu'il permettait de donner la mesure du respect voué au corps enseignant." Se souvenant du dernier conseil qu'il a vécu comme étudiant, il déclare : "Il s'était ouvert par une plénière au cours de laquelle le président Ahidjo avait fait une déclaration publique, au palais des congrès. Tous les enseignants étaient invités. Ensuite, il y avait des travaux en commissions à l'issue desquels des recommandations étaient édictées. Le président Ahidjo les appliquait systématiquement."

Toute la communauté universitaire est unanime sur l'urgence de la tenue d'un conseil de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique. Les sujets à mettre sur la table ne manquent pas : les infrastructures, le statut de l'enseignant, le développement de l'enseignement, les contenus, la professionnalisation, etc.

Écrit par Maurice Simo Djom

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=820&Itemid=57

université de Yaoundé I : Distribution - Un préservatif, vite !

A l'université de Yaoundé I un appareil permet d'obtenir la précieuse enveloppe de caoutchouc à tout moment.

A l'entrée de la cité universitaire de Yaoundé I, à proximité de la cabine de surveillance des services de sécurité du campus, la machine qui y est installée ne risque pas d'être détruite. C'est une boîte métallique rectangulaire de couleur beige, sur laquelle est inscrite en petits caractères, " préservatifs à 100 Fcfa ". Le mécanisme est simple, on introduit la pièce, on tire la manette et on récupère le colis, un paquet de quatre préservatifs.

Le " préso express " est géré par le chef du club des scouts de l'université, Paul Simo, étudiant en chimie, qui assure cette fonction depuis le début de cette année. " L'initiative est bonne, c'est discret et à toute heure on peut avoir un préservatif ", explique t-il. C'est d'un commun accord entre le commissaire général des scouts du Cameroun et le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) que le campus s'est vu doter de cette machine, tout comme sept autres sites dans la ville de Yaoundé. Ainsi Paul Simo en assume l'entière responsabilité au campus.

Le distributeur peut contenir jusqu'à 36 pièces rechargeables. " Tous les deux jours j'ouvre le distributeur, je récupère l'argent et je le recharge en cas de besoin. L'argent que je gagne est utilisé pour acheter d'autres préservatifs au cas ou mon stock s'épuise. J'ai des fiches hebdomadaires et mensuelles qui me permettent de rendre compte tous les trois mois au Fnuap ", souligne t-il. Néanmoins, les gains ne sont pas énormes. C'est 200 Fcfa pendant les congés et 400 Fcfa à la rentrée. Paul Simo a par ailleurs été satisfait d'avoir eu sa meilleure recette en ce jour, " je n'ai jamais eu 800 Fcfa comme c'est le cas aujourd'hui ".

Ignorance
Cependant le " préso express" qui devrait attirer l'attention de plus d'un n'a pas encore atteint sa cote de popularité auprès des étudiants. Ainsi la nouvelle a-t-elle surpris Saka, étudiant, qui emprunte pourtant cette voie depuis plus de quatre ans, et qui n'a d'ailleurs pas manqué de saluer l'initiative. " Je vous jure que je ne l'ai jamais vu, et maintenant que je la vois, je trouve cela intéressant et l'université est un cadre idéal. C'est discret et accessible, ça nous évite d'aller à la boutique et d'affronter les regards ou de répondre aux questions". Tous ne demeurent pas pour autant dans l'ignorance, et le distributeur ne leur pose aucun problème, comme c'est le cas de Chantal Kum, étudiante en biochimie, " L'endroit a été bien choisi, l'université est constitué de jeunes qui ont des habitudes de vie et qui ont pour cela besoin d'être guidés et sensibilisés, le Sida continue de tuer. C'est toujours bon de rappeler par tous les moyens qu'il faut se protéger".

Leyla Kaïgama (Stagiaire)

http://www.quotidienmutations.info/mutations/oct08/1225116409.php

Félix Antoine Mahele : On n'est bien que chez soi


Il fait partir des rares Camerounais qui regagnent le bercail après leurs études à l'extérieur.

Il y en a qui sont contents de rentrer et c'est le cas de Félix Antoine Mahele, 40 ans. Lui qui a bénéficié de l'appui du Paric (Programme d'appui au retour des immigrants camerounais). En février 1993 il va en Allemagne. Après sept ans d'études en médecine dentaire qui sont sanctionnées en 2003 par un diplôme de chirurgien dentiste à l'université de Rostock. Il décrit son expérience dans ce pays comme "positive dans l'ensemble".
"Je me suis fait intégrer dans la société allemande, explique-t-il. J'avais conscience de ma différence, et je comprenais donc que même par curiosité, des gens se retournent dans la rue pour me regarder. J'ai parfois rencontré un manque d'acceptation dans les regards, mais je ne dirai pas que les allemands son d'emblée racistes. Et ça je ne le dis pas pour plaire aux allemands. La plus grosse difficulté que j'ai rencontrée c'était la langue".

De retour au pays en décembre 2004, Antoine Mahele intègre la Clinique dentaire adventiste de Yaoundé. Une structure qu'il connaît très bien, pour y avoir effectué deux stages pendant ses années de formation en Allemagne. Il entre en contact avec le Paric par l'intermédiaire du Wus (World university service), le partenaire allemand du Fne (Fonds national de l'emploi), dans l'opération de rapatriement des immigrants. Il profite des facilités offertes : "j'ai reçu une aide pour mon déménagement et un soutien logistique, constitué d'une unité dentaire, d'un appareil de stérilisation, d'un détartreur, des instruments pour plombage et pour extraction, d'un amalgameur et d'un ordinateur portable, le tout pour une valeur de 6,5 millions. Mais l'emploi que j'ai aujourd'hui, c'est grâce à un contact personnel."

M. Mahele pose cependant sur le Paric un regard mitigé. "Les activités du Paric sont pour le moment à encourager, mais j'ai une inquiétude. Sa conception ne permet pas de s'installer en clientèle privée. Les aides s'inscrivent forcément dans un cadre social. Toute l'aide logistique que l'on reçoit est mise à la disposition des employeurs. Après deux ans ces derniers décident souverainement de ce qu'ils vont en faire. Et généralement ils gardent tout le matériel pour leur service. Et puis en janvier 2005, l'Allemagne a adopté une loi qui facilite l'accès à l'emploi pour les immigrants. Depuis ce temps je n'ai eu vent d'aucun retour."

Comme issue de secours Antoine Mahele propose de "créer des structures permettant aux immigrés de créer des emplois directs, en accordant des crédits par exemple, dans un cadre bien suivi, pour éviter que les fonds soient dilapidés ou mal utilisés. On pourrait également proposer aux Allemands, poursuit-il, d'ouvrir ici, des succursales de leurs entreprises qui emploieraient des camerounais qui auront été formés chez eux. On peut tout aussi créer une bourse de travail où l'offre de la diaspora et la demande au pays pourront facilement se rencontrer".

P. A. (Stagiaire)

Immigration : Allers sans retours d'Allemagne

Un programme initié par le Fne et la coopération allemande constater son échec après dix ans d'existence.
139, c'est le nombre de Camerounais que les gouvernements allemand et camerounais ont conjointement pu ramener au bercail, en dix ans de partenariat. Pourtant "5500 camerounais étudiaient en Allemagne en 2006", ainsi que le relevait Ludovic Etoundi Essomba, le secrétaire exécutif du Bureau de coordination germano-camerounais. Le Paric, Programme d'appui au retour des immigrés camerounais, rassemble en effet, depuis le 11 octobre 1998, le Fonds national de l'emploi (Fne), côté camerounais, et pour ce qui est de l'Allemagne, le Centre international de migration et de développement international et la World university service. Les objectifs de ce mariage sont connus : "faciliter le retour dans leur pays d'origine des Camerounais immigrés, résidant en Allemagne, apporter une assistance au retour et à la réinsertion socioprofessionnelle des camerounais ayant étudié ou travaillé à l'étranger et contribuer au renforcement en personnel des entreprises camerounaises et valoriser au maximum les ressources humaines."

De ceux qui ont jusqu'en 2007 pris contact avec cette opération, seul un immigré sur cent s'est décidé à effectuer un départ volontaire d'Allemagne. Les placements salariés, ceux dans lesquels l'immigré s'installe au compte d'un employeur, sont 90 fois plus élevés que les emplois indépendants. Le Paric rencontre donc d'énormes difficultés à procéder au "rapatriement des cerveaux, au transfert des connaissances et à la lutte contre la pauvreté". Le Fne en est conscient et les énumère dans un document intitulé "Paric, bilan et perspectives". Il cite entre autres, l'appropriation du programme par l'Allemagne seule (la France par exemple ayant rejeté un tel projet en 1995), la restriction de l'aide apportée aux immigrants désireux de retourner au Cameroun aux seuls domaines de la santé, des Ong (Organisations non gouvernementales), du développement rural et de l'environnement, limitant ainsi le nombre de candidats intéressés. Il y a aussi la restriction des séminaires d'incitation en Allemagne à la seule cible que sont les étudiants.

Exploitation
Mais plus contraignant encore, c'est "la reprise économique en Allemagne qui a apporté un allègement des mesures dans l'emploi des immigrés, ce qui est de nature à retenir dans ce pays les candidats les plus compétitifs." Si le Paric tarde à rencontrer une adhésion massive, c'est en raison du fait que "les immigrés font plus les choix de la raison (conditions de travail optimales, salaires consistants), que ceux du cœur (revenir servir le pays, malgré toutes les difficultés)", ainsi que le souligne un responsable au Fne. Il reconnaît également qu'"au Cameroun, les conditions de travail sont souvent de nature à faire démissionner les professionnels consciencieux". Pascal Amougou, un ancien boursier de l'Etat en Allemagne qui est de retour au pays, par ses propres moyens, depuis 1998. Cet ingénieur en procédés industriels déclare n'avoir pas postulé à un emploi salarié en raison "des salaires relativement bas. Et puis, je ne voulais pas être un ingénieur de bureau", confie-t-il.

Dans les perspectives de développement de son programme d'incitation au retour, le Fne entend "élargir le Paric à plusieurs autres pays occidentaux" et l'intégrer dans le "plan stratégique du gouvernement en matière de réinsertion socio professionnelle des immigrés". Ce dernier point en l'occurrence suscite un intérêt particulier de la part des candidats à ces retours volontaires. Ludovic Etoundi Essomba, bénéficiaire du programme depuis avril 2007, souhaite notamment "une exploitation plus efficiente des compétences". Pascal Amougou ajoute : "si sur 16 que nous étions partis en 1984, seul 2 sont revenus c'est parce que les structures d'accueil, de financement, d'accompagnement et de suivi des projets sont inexistantes. Il faut donner à ceux qui veulent rentrer l'opportunité de s'investir dans l'auto emploi et créer davantage d'emplois". Il revient au Cameroun de se demander ce qu'il fait pour ses cerveaux en fuite, et non ce que " plusieurs autres pays occidentaux" font pour eux. Parce que ces pays ne peuvent que les exploiter à leur grand profit, souligne-t-il. Une référence à l'"immigration choisie" chère au président français Nicolas Sarkozy.

Prudence Abomo (Stagiaire)

http://www.quotidienmutations.info/mutations/oct08/1225119007.php

Université de Douala : Deux nouvelles spécialisations en cycle Master

Sociologie politique et Etude internationale ont été ouvertes cette année académique à la Faculté des sciences juridiques et politiques.
Pour cette rentrée académique 2008-2009, l'université de Douala, précisément la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) a un nouveau département. Cette nouvelle filière comporte deux spécialisations. Il s'agit notamment de Sociologie politique et Etude internationale. Le fonctionnement de ce département existant depuis novembre 2005 n'est effectif que cette année parce que les conditions réglementaires n'étaient pas encore réunies apprend-on. Selon les responsables de ce département, ils ne disposaient pas d'un bloc d'enseignant majeur pour ces deux options.
Pour cette année académique, seul le Master I a été ouvert pour les étudiants. "Tout simplement parce que le système évolue de manière graduelle.

Donc nous comptons ouvrir le Master II l'année académique prochaine", indique Janvier Onana, vice doyen chargé de la programmation et du suivi des activités académiques à ladite faculté. Pour accéder à ces deux options, les étudiants doivent être nantis d'une Licence en droit et science politique, dans la mesure où ces diplômés ont la formation requise. Les universitaires venus d'ailleurs ayant ce profil de base sont aussi accueillis dans ce nouveau cycle. Par ailleurs, "Nous avons défini quatre parcours pour engager des étudiants venant de la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh). Notamment les étudiants ayant une Licence en philosophie, histoire, anthropologie et sociologie", confie Janvier Onana. Le profil des apprenants de cette faculté est validé parce que dans leur formation de base, on y retrouve quelques notions de sociologie politique.

Les étudiants de la Flsh postulant dans l'une des spécialisations doivent avoir des pré-requis en droit constitutionnel et régimes, initiation à la science politique, institutions et relations internationales. Ils ont des enseignements majeurs tels, la sociologie politique, sociohistoire institutionnelle et politique comparée, l'anthropologie politique, l'explication politique. Chaque option bénéficie de trois enseignements de spécialisation. En science politique, les étudiants ont au programme la sociologie des crises politiques, la sociologie des clivages politiques et les systèmes d'administrations locales.

Alors que ceux de Etude internationale, ont la géopolitique et géostratégie, les relations internationales africaines et les grands problèmes internationaux contemporains.
Néanmoins, l'étudiant devra choisir un enseignement dans un établissement autre que celui de la Fsjp pour compléter sa formation. Les universitaires à la fin de leur formation sortiront nantis d'un parchemin de fin d'étude. "Seuls les étudiants performants qui, pendant l'année, ont apporté le gage qu'ils peuvent faire un doctorat vont accéder au Master II. La sélection va donc être rude parce que, si on veut être crédible, on doit être rigide", explique janvier Onana.

Sandrine Tonlio (Stagiaire)

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Loyers estudiantins : le dialogue de sourds

En dépit d’une homologation des prix par la brigade spéciale, les propriétaires de mini-cités semblent décidés à ne pas céder.

Charles Ekoullé est étudiant en deuxième année, Lettres modernes à l’université de Yaoundé I. Avec son visage poupin et son regard timide, le jeune homme passe presque inaperçu. Difficile d’imaginer qu’il est derrière un mouvement de révolte qui prend lentement corps à Ngoa-Ekellé. Avec trois camarades, Charles arpente les mini-cités pour délivrer un message à ses camarades. Celui de ne pas payer les loyers exorbitants exigés par les propriétaires. « Malgré l’homologation du ministère du Commerce, les propriétaires continuent d’appliquer des tarifs inacceptables. J’ai décidé de ne pas payer les 17 000 F que mon bailleur me demande, alors que le prix officiel est de 8000 F. C’est du vol et on ne va pas se laisser faire », déclare le jeune étudiant. Si le petit groupe se dit prêt à aller plus loin dans ces revendications, d’autres ont préféré se plaindre officiellement aux autorités de l’université avec des requêtes. « On attend de voir ce qui va se passer mais nous sommes vraiment déçus », avoue une étudiante.

La population estudiantine avait en effet placé beaucoup d’espoir dans la Brigade spéciale de loyers des logements d’étudiants de l’université de Yaoundé I. Entre diverses concertations, des prix ont été retenus selon les standings, entre 4500 et 13 500 F. Mais ils ne sont toujours pas respectés. « Je n’étais pas au courant de ces nouveaux prix et de toute façon, ils ne me concernent pas. J’ai mis énormément d’argent et d’énergie dans mes constructions et ce n’est pas à l’Etat de venir me dire comment je dois les gérer. Il faut bien que je rentre dans mes frais », déclare le copropriétaire d’une mini-cité. Et de nombreux bailleurs partagent cette opinion, selon les témoignages des locataires. « Certains menacent même ceux qui ne payent pas. Certains de nos camarades ont été expulsés des chambres parce qu’ils ne pouvaient pas payer le loyer demandé. Les bailleurs ne veulent même pas entendre parler de cette homologation », affirme Charles Ekoullé.

Outre le refus de certains bailleurs, les étudiants pointent également du doigt l’attitude « laxiste » de la Brigade. «Elle n’a pas recensé toutes les mini-cités qui existent dans le voisinage de l’université. De plus, elle n’est pas assez rigoureuse avec les contrevenants et les autorise même à changer de catégorie si 70 % des conditions posées dans la dite catégorie sont remplies», affirme un étudiant. Mais Bienvenu Nola, membre de la brigade, rassure les étudiants, puisqu’il annonce une décente incessante sur le terrain pour voir les mini-cités qui ne veulent pas se conformer à la réglementation. Mais les étudiants attendent de voir avant de pouvoir enfin se concentrer sur leur année académique.

Josiane R. MATIA

http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j24102008&idart=96923&olarch=

jeudi 23 octobre 2008

Université de yaoundé I : La maison de l'ingénieur se fait attendre depuis 5 ans

Le rectorat a sommé la société Spi-Unicam de livrer le marché de la construction d’une mini-cité avant la fin du mois de novembre.
Dès l'entrée secondaire de l'université de Yaoundé I, mardi dernier, des coups de marteau annoncent un chantier. En briquettes de terre stabilisées, le bâtiment qui s'élève non loin de là ne passe pas inaperçu. Ici, aucun panneau d'information.
Sur le site, les ouvriers s'activent à revêtir les murs, poser les carreaux et installer des sanitaires…"Nous sommes à la phase de finitions", explique Joseph Abessougui, le chef du chantier que réalise la Société de promotion immobilière des universités du Cameroun (Spi-Unicam).
En avril 2003, suite à une convention signée avec l'UyI, Spi-Unicam s'engage à construire une résidence universitaire de 88 chambres, destinée aux étudiants de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales et de l'école nationale Polytechnique. D'où son nom de baptême, la maison de l'ingénieur et du médecin (Mim). Le projet, évalué à 350 millions de Fcfa, devait se réaliser dans un délai de deux ans. A la fin des travaux, les deux parties devaient décider ensemble du montant du loyer et du nombre d'années pendant lesquelles Spi-Unicam allait gérer les bâtiments pour rentrer dans son investissement, avant de les céder à l'UyI. Selon nos informations, suite à quelques difficultés de trésorerie et au retrait de certains actionnaires, Spi-Unicam, à court de financement, arrête les travaux en septembre 2004.
Cette situation perdure et embarrasse l'université qui envisage alors de résilier le contrat avec l'entreprise camerounaise, d'autant plus qu'elle n'est pas satisfaite de la qualité du travail. Finalement, "considérant les tracasseries qu'entraîne la résiliation d'un contrat et le temps que devra prendre une nouvelle procédure de passation de marché public, nous avons décidé de financer le projet", explique un responsable de la direction des infrastructures, de la planification et du développement de l'UyI.
Avec ce nouveau financement de près de 120 millions de Fcfa, Spi-Unicam relance les travaux en janvier 2008, quatre ans après leur interruption. Depuis lors, ils avancent cahin cahan, en dépit de quelques interruptions ponctuelles. Pour s'assurer que le travail fait sera de qualité, un ingénieur du ministère du Développement urbain et de l'Habitat a été associé au projet. L'université a demandé à l'entreprise de livrer le marché au plus tard à la fin du mois de novembre. Sur le chantier, on est optimiste quant au respect de ce nouveau délai : "Les étudiants pourront occuper ces chambres pour cette année académique ", rassure Joseph Abessougui.

Écrit par Stéphanie Dongmo

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=729&Itemid=57

Irad Ekona : La recherche au service du développement


Dotée de plusieurs laboratoires technologiques, l’Irad d’Ekona est aujourd’hui la plaque tournante de la recherche dans la zone du sud-ouest.
Situé sur l’axe Buéa Kumba, le centre de l’Institut des recherches agronomiques (Irad) d’Ekona n’échappe à personne, et peut facilement s’identifier à partir de la grande plaque plantée à son entrée. Pas besoin d’aller loin pour ses visiteurs pour avoir une première impression.

Les agents postés à la guérite sont toujours prêts à donner toutes les informations, et à conduire le visiteur où il désire se rendre. Ce sont les bâtiments, d’architectures différentes, qui marquent le visiteur au premier regard.

En effet, autour de l’immeuble à un niveau qui abrite les services centraux, se dressent plusieurs autres qui servent de laboratoires, de sales de recherches, de pépinières, de magasins et autres salles des travaux. Assez remarquable ici est le centre multifonctionnel où se trouvent la salle de conférence, une salle de projection, un podium et un secrétariat. C’est ici d’ailleurs que se tiennent la plupart des séminaires et des ateliers des la délégation provinciale de l’agriculture pour le Sud-ouest, ainsi que les ateliers organisés par le projet Rumpi.

C’est en 1950 que le centre de recherche d’Ekona voit le jour, comme unité de recherche de la société agroindustrielle Cameroon Development Coorporation (CDC). Il est par la suite rétrocédé au gouvernement du Cameroun en 1970 qui le transforme en Institut des recherches Agronomiques (IRA). A la suite de l’augmentation de l’aménagement de ses structures dont le laboratoire Biotechnologique, et de la construction de nouveaux bâtiments, il est devenu une structure polyvalente de production animale. C’est à la faveur de la réforme du 12 mars 1996 qu’il devient un centre de l’IRAD, suite à un décret présidentiel fusionnant l’IRA (institut de la recherche agronomique) et l’IRZ (institut des recherches Zoologiques).

Les missions du Centre

Ce centre est actuellement le plus grand centre agricole au Cameroun, ceci selon certaines sources, à cause de son site stratégique initialement créé pour les besoins de la plus grande plantation agricole, deuxième employeur après l’Etat à l’époque. Il couvre six stations de recherche dont la station de Kribi spécialisé dans la recherche aquatique, l’océanographie et la recherche sur les tortues, la station de Batoke spécialisée pour la recherche sur les produits aquatiques, la station de Dibamba spécialisée sur la recherche des palmiers à huile et les oléagineux, la station de Njombé pour les plantains, bananes, et les fruits, et la station de Barombi-Kang initialement destinée à la recherche sur le cacao et le café, mais qui aujourd’hui est devenu polyvalent avec les recherches sur le riz, le maïs, et autres. Pour ce qui est de la station d’Ekona, elle est chargée des recherches sur la respiration et la protection des plants, l’agronomie, les technologies d’après récolte, les techniques de culture, la science d’extension et des sols.

Selon le directeur du centre régional d’Ekona, il est investi de la mission de coordination des activités de recherche sur les plantes annuelles, ainsi que les racines et tubercules, la banane plantain, les plantes vivaces le caoutchouc et les plants fruitiers, sans oublier les domaines liés à la production animale, la foresterie, l’économie et la sociologie rurale.

Et pour mener ces travaux, il dispose plusieurs laboratoires parmi lesquels le laboratoire biotechnologique, des sols, de technologie pour caoutchouc, d’entomologie pour les insectes et les pestes, de pathologie, et le laboratoire pour l’huile de palme et du caoutchouc, et post-récolte. Il a tout récemment été doté d’une unité de production animale pour les hérissons, et une machine pour la conservation des escargots.

Améliorations nécessaires

“ Beaucoup reste à faire dans le sens du développement de ce centre ”. Cette déclaration est du directeur de l’Irad Ekona, Dr. Mafeny mase joseph n’est pas passer par deux chemin pour relever que le défis restant est celui “ d’assurer le transfert des résultats et des technologies aux planteurs pour assurer l’autosuffisance alimentaire et la sécurité alimentaire au Cameroun ”. Ainsi, a-t-il relevé, il est nécessaire de veiller sur développement et le renforcement des capacités des chercheurs, afin de leur permettre de faire mieux dans certains domaines qui, à coût terme, doivent contribuer à l’augmentation de la productivité agricole, et des revenues des planteurs.

Parmi ces activités qui restent préoccupantes, on peut énumérer le développement des variétés de qualité améliorée, résistantes aux variations climatiques, aux pestes et à certaines maladies, le développement des mesures de contrôle des pestes, l’accroissement de la fertilité des sols, le besoin d’amélioration de la qualité des semences, le développement des pratiques agronomiques appropriées, le réduction des pertes dues à la à la mauvaise récolte, la diversification des initiatives agricoles, et l’étude des marchés. Il y a aussi à noter la qualité des machines utilisées qui sont pour la plupart vieillissantes, l’insuffisance des équipements et des appareils adéquats, l’insuffisance des moyens de locomotion, l’essentiel de véhicules du parc automobile étant assez vieillissant, et le manque de certains matériels de laboratoires.

Bénéficiaires multiples

Les résultats des recherches du centre régional de l’IRAD d’Ekona compte un nombre illimité d’utilisateurs de ses résultats, qui sont premièrement destinés aux agriculteurs. Certains de ceux-ci entretiennent un partenariat très lié avec ce centre, ce qui permet une vulgarisation rapide de ces résultats. Selon le directeur de centre Dr Mafeny, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural compte parmi les principaux, dans le cadre du programme national d’expansion, et du projet Rumpi. A coté de ceux-ci, on des institutions nationales et internationales de recherche et de formation comme la Socapalm, Pamol, Projet forestier de Korup, l’UCCAO, les Universités de Buea, Dschang, Yaoundé I et Ngaoundéré, et la Cameroon Development Coorporation (CDC).

On a sur le plan international l’IITA, la CIRAD, le world vegetable Centre, l’université de Gëln (Belgique), l’université de Thuskege (Etats-unis), l’Université d’Arizona aux Etats-unis (Partenariat sur l’analyse de l’ADN des viandes de brousse)

Écrit par Franck Ndoumbè Diwouta

http://lanouvelleexpression.info

mardi 21 octobre 2008

Rentrée universitaire : Les bleus colorent timidement Soa


Hier au campus de Yaoundé II les nouveaux étudiants ont commencé leur séjour à l'université.
A quelques mètres du campus, on les voyait déjà, documents en main, à l'attente du bus ou mini bus qui les ramènera à Yaoundé, pour ceux qui n'y résident pas. La rentrée universitaire qui a été fixée au 20 octobre 2008 par le ministère de l'Enseignement supérieur a malheureusement démarré timidement. Les nouveaux bacheliers étaient pourtant dans les locaux depuis 8 heures pour certains. Rien n'a été fait en ce qui concerne les étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques.

" A notre arrivée dans le campus, les propriétaires de photocopieurs ont pris le soin de nous proposer les emplois de temps en vente et c'est grâce au document que nous les juristes on a su que nos cours sont programmés de jeudi à samedi ", explique Anne-Marie, en prenant la sortie du campus. Les salles de classe étaient encore cadenassées, les étudiants se retrouvaient dans tous les coins et semblaient s'ennuyer.

A la faculté des sciences économiques et de gestion, l'ambiance était toute autre. Les salles étaient ouvertes, mais seulement les étudiants ne savaient pas quel cours était au programme. " Un enseignant est venu à 8 heures nous dire que nos cours se dérouleront de lundi à mercredi et que nos emplois de temps n'étaient pas encore disponibles. Il nous a prodigués quelques conseils et nous a demandés d'attendre sur place ", témoignent André Enguéné et Gildas Tchamba assis devant leur amphi.

C'est à 12 heures 50 que s'est présenté le premier enseignant, qui a d'ailleurs programmé son premier cours pour le lendemain. Selon l'enseignant en question qui a décidé de requérir l'anonymat, " la rentrée timide est due à quelques petits dysfonctionnements et en partie aux résultats de leurs aînés qui ne sont pas encore disponibles, mais qui seront prêts d'ici deux jours ". L'arrivée du professeur a cependant été un soulagement pour ceux qui n'auront pas attendu en vain.

Cependant, du côté des commerçants, la rentrée était effective. La joie pouvait se lire sur le visage de ceux ou celles qui exercent des activités rentables. " Il était temps, après deux mois de trêve ", a lancé un commerçant installé à l'une des entrées du l'université. Dans les salles de classe, les promoteurs de groupes de répétition proposaient leurs offres. Les "call box " ambulants sillonnaient les coins et recoins du campus avec leurs téléphones portables. Les chauffeurs, eux non plus n'étaient pas à la traîne. Devant la centaine d'étudiants essayant parfois en vain de se trouver une place dans un véhicule, les cars s'emplissaient en une fraction de seconde.
La journée passée à l'université n'aura néanmoins pas été inutile pour certains étudiants. Ils ont profité du temps libre à poursuivre la procédure d'inscription dans les locaux du service médical ou devant les guichets de paiement.

Leyla Kaïgama (Stagiaire)

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lundi 20 octobre 2008

Michelle Magne Tachago : La détermination à réussir dans le génie civil


Cette jeune étudiante de Polytechnique veut apporter sa pierre à la construction du pays.
C'est en compagnie de sa sœur cadette que Michelle Magne a reçu il y a quelques semaines son prix d'excellence des mains du ministre Louis Bapes Bapes. C'était à l'hôtel Djeuga Palace de Yaoundé dans le cadre d'une opération initiée par le ministère des Enseignements secondaires en vue d'encourager les jeunes filles de l'enseignement technique. Pour Mlle Magne, 21 ans, le sentiment de circonstance était des plus mesurés. Sans doute du fait de sa nature, elle qui préfère étudier plutôt qu'autre chose. Mais elle trouvera tout de même l'occasion de dire merci au gouvernement pour l'initiative dans la mesure où elle "nous permet à nous autres jeunes filles de savoir qu'il est avec nous, que notre mérite est reconnu et que nous pouvons compter sur lui".

Elle ne manqua pas de signaler au détour d'une conversation au demeurant brève qu'elle était ainsi récompensée pour la deuxième fois de suite. Ce qui n'est pas rien pour cette élève de troisième année Génie civil de l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (Ensp). Car "chez nous, c'est très dur. Il y a d'abord que l'entrée dans cet établissement n'est pas donnée, surtout pour les filles". Elle souhaite donc après cette reconnaissance de son excellence "tout faire pour obtenir mon diplôme dans deux ans et ainsi mériter cette confiance que l'Etat à travers le Minesec a placé en moi".

Une détermination qui rentre en droite ligne du choix de cette filière. "Si j'ai opté pour le Génie civil c'est parce que je voulais contribuer au développement de mon pays qui a bien besoin d'hommes et de femmes outillés dans tous les domaines. Et je dois dire que je pense avoir eu raison dans la mesure où j'observe comme tout le monde que les chantiers de construction fleurissent partout dans nos villes et surtout dans la capitale". Une détermination qui l'a éloigné peu à peu depuis son arrivée à l'université de ses hobbies. Elle qui affectionnait la lecture des romans d'espionnage et les polars, et regarder la télévision. Sans regret toutefois vu qu'elle pense "être dans la bonne direction".

Sur la vie après les études, elle pense pouvoir se mettre à son propre compte. "Mais cela ne sera que l'aboutissement d'un parcours en entreprise où je compte accumuler l'expérience nécessaire, si possible dans une structure de premier plan". En attendant, elle peut toujours mesurer ce qui l'attend avec les stages d'entreprises qui lui ont permis de se rendre compte que "là bas, les hommes ne nous regardent pas d'un bon œil. Il nous faut faire plus que les garçons, avoir un peu plus de caractère et de personnalité et faire du bon travail par-dessus tout". Elle le dit sans ciller, déployant cette force intérieure qui l'habite déjà et qui lui permet de tenir à bonne distance les camarades qui auraient des fois des intentions inavouables.

Parfait Tabapsi

http://www.quotidienmutations.info/mutations/oct08/1224514565.php

dimanche 19 octobre 2008

Résultats du concours d'entrée en master professionnel, , à l'institut des relations internationales

Résultats du concours d'entrée en master professionnel, , à l'institut des relations internationales du Cameroun (Iric) de l'université de Yaoundé II, au titre de l'année académique 2008-2009.

Sont déclarés définitivement admis les candidats dont les noms suivent classés par ordre de mérite.

Option Contentieux international

Candidats réguliers

Biock Jowel Jackson

Anjong Sylvie Tangu

Djoumessi Kenfack Sofie Baker

Kong Mukwele Sheila

Zangue Patrick Hermann

Nanfah Schramm Paule Jessie

Owono Joseph Landry

Ango Zang Romaric

Ngoua Nseme Leila Regina

Makam Mba Ophelie Diane

Megouimb Ateba Daniel Jules

Ndo Onambele Dominique

Banzeu Dongue Rostand

Magne Lele Estelle Rolande

Kouo Rose- Marie

Nyimi Ondoua Antoine Bienvenu

Ekotto Edimo Robert Achille

Mafo Njoum Ariane

Mbong Albert Philosophe Fin

Yondo Ekoko Ebollo Rebecca Ariane

Behe Pierre Franklin

Ngono Onana Hilaire Serge

Aissatou Osseina

Kongnyuy Ngalim Marcel

Glory Ayamba Arreyngang

Nguh Augustin

Zobo Balbine Sandrine

Mbondy Leonce

Womeh Marc

Bilai Rosalie Estelle



Liste d'attente

Kuissu Pelap Estelle

Kpunsah Nepeh Blanche

Onana Bengono Alain Berland

Nguene Joseph Calvin

Tazinya Kingsley Ke- Eh

Liste d'attente travailleurs

Ndjidda Oumarou

Ntsamo Nguiaga Gerard

Nga épse Tana Paskaline Thérèse

Option Banque- Monnaie - Finances internationales

Candidats réguliers

Bite'e Mendomo Viviane

Cedric Dalle Paul

Acho Anula Christian Nji

Mpacko Ngosso Marie Josephine

Ngaba Nfor Emmanuel

Acheanyi Ndobegang

Simo Elodie Tatiana

Tcheuffa Tchako Laure

Massa Moubi Dahlia Edwige

Amougou Jean Raymond

Mful'EmaneYves Olivier

Mongo Yvonne Jinui Sosso

Assanga Mouellet Armand

Esibe Franklin Munya

Lombe Ekwempe Ruth

Ladjinou Ngase Christelle

Mohamadou Awal

Mekwi Terence Nzankum

Ngongang Tchuindjang Virni

Elame Alain Charly

Same Etame Alfred Thierry

Ngo Meng Biboum Marilyn Ghislaine

Yolak Bediang Christelle Walesa

Mahamat Mahamat

Ntoh Elouti Monique Irène

Jangwa Alain Aurélien

Hawou Daoua Youssoufa

Akobord Akobord Patrick Noel Sadate

Mabah Tene Gwladys Laure

Yomba Moutome John Theodore

Liste d'attente

Kamguia Kuissi Carole Laure

Billong Joseph- Eric

Ndongue Eloungue Armand

Zilli Nnanga Martine Carole

Olinga Marius

Liste des candidats travailleurs

Jumbuin Lawrence Quanjoh

Bitomo Abessolo Jean- Marie

Esther Josianne Nathalie Loe

Abbe Jean Eric

Ngapout Moundi Jean Daniel

Candidats étrangers

Ilunga Kabangue Lydie (Congolaise)

Nambatibe Guerindjita (Tchadienne)

Parente-Mpikas Gloria-Sarkis (Centrafricaine)

Option Communication et action publique internationales

Onana Nkoa Jean-Roland

Ngalle Edimo Mbam Jean Christophe

Ayo Daniel Bitrice

Linjouom Ibrahim

Nguedesssomba Nina Therese

Ekellem Desmond Mbong

Same Moukoudi Teclaire

Aminta MboleKenfack Christelle

Franklin Forzo Titang

Essoke ewane Armand Eitel

Wong Tsoungui Guy Charles

Judith Aleh Indu

Nga Marie Rose Mireille

Njinwa Khan Brenda

Evina Nga Frederique Judith Gaelle

Ngo Ndjeng Bapouh Myriam

Yahadi Clarisse

Ndem a Nyoung Fabienne Lydie

Mbiatat Nkouenjeu Stella Josephine

Beguel Salomon Marie Joseph

Ndomo Ngono Josiane Nadège

Ntouba Ekwabi Patience Christine Célestine

Valkossa Mahamadou

Aman III Djou Jean Jaures

Enow Ayuk Maria

Mbang Magnogui Celia

Njiki Ugochi Ngozi

Elzabeth Sanga Fomukong

Tsafack Nguekeng Olga Balbine

Liste d'attente

Nyenguena Pierre Stephane Joel

Mandi Penda Céline

Engolo Abomo Henriette Emmanuelle

Nfor Kingsley Monde

Fonkeng Agnes Etombi

Candidats travailleurs

Anne Lawrance Frederique Martine Moume

Aroga Tchangmena Dieudonné

Ngazoa Xaverie Jeanne

Mboh Elisabeth Mbone

Binam Benoit

Ndih Hugues

Ambassa Fils Bernard

Lebong epse Mbappe Françoise

Ngo Bidjocka Françoise Marlyse

Mengoung André Seigfred

Liboum Ihny Bapoungue

Ndome Olenge Roseline

Option Marketing International

Issekin Ongmissi Amandine

Njuzy Asonganyi

Dassisi Sokga

Akon a Messe Elisabeth Elsa

Yeme Gertrude Annette

Mbangue Claude Rudia Geraldo

Aboudou Marie Salomé Vaery

Titih Yudom

Lombo Njoh Rose Grâce

Teukam Nguedjouo Elsa Tatiane

Ngo Ndjeng Blanche Nadège

Ngo Mandy Ernestine

Mveng Pascal françis

Essebou Bell Efangue Aristide

Semengue Angue Adele-Melodie

Leke Flynn Forchap

Mfepit Alassa

Fouda Joel Alain

Kammogne Djomo Rachel

Mouandjo Bebe Robert

Beteh Ndeh Odette

Ndam Njoupouenyinyi Arlene Ger

Nken Bakai Samuel

Baba Elie Theodore

Ekambi Doume Gabrielle

Agbor Tambe Nsomanyor

Boma Manga François

Etoundi Otele Sylvestre

Kareen Atejoh

Aghamba Jacobel Ugrah

Liste d'attente

Anyama Elomo Marie Florence

Aminatou Agnes

Tchatchouang Raoul

Tchinda Nsadjo Gervais Ruben

Messomo Nsimi Laurent Bertrand

Candidats travailleurs

Meh Kangha Michael

Kana Kana Alain

Emini Paul Desire

Tah Liberatus

Wilfred Sen de Sen

Candidats étrangers

Moustapha Maina (Tchadienne)

Les candidats définitivement admis sur la liste principale ont un délai de trente (30) jours à compter de la date de signature du présent communiqué pour prendre une inscription. Passé ce délai, les intéressés sont considérés comme démissionnaires et remplacés par les candidats de la liste d'attente par ordre de mérite.

Les candidats admis au concours d'entrée en masters professionnels filières Banque-Monnaie-Finance Internationale, Contentieux international, Communication et action publique internationales, Marketing international sont informés que les inscriptions débuteront le lundi 13 octobre 2008 à la scolarité.

La rentrée aura lieu le 22 octobre 2008 à 7h30 précises.

Le directeur de l'Institut international

des relations internationales du Cameroun (Iric)

Pr Narcisse Mouelle Kombi

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=433&Itemid=69

Admission en classes scientifiques spéciales de l'Ecole normal supérieure

pour l'année académique 2008/2009

Filière Sciences

Ateba Ateba Romaric Patrice

Azebaze Vougmo Frank Jackson

Bissa Emmanuel

Bonyohe Martial Gael

Dinma Simon

Dongo Nanfa Arnold

Ekorong Frederic Mayor

Engamba Esso Sany Berthold

Enopa Mbe Ulrich Davidson

Massoda Goueth Jacques

Mbessa Essogo Marie Manuela

Mbimbet Nya Germain

Mbollo Noah Phanuel Seraphine

Messi Tsanga Paul Yannick

Nkelle Nkelle Isaac Fabrice

Nkoa Dominique

Nkoa Nkoa Pie Robert De Noël

Nzemegni Yamtieu Herve

Onambele Essono Ela Charles

Ondoua Herve Lionel

Roukayatou Nouhou Adamou

Samira Adjara Laye

Samkomble Yawi Mokono Frank

Sokeng Kana Marius

Sopnantsa Martial

Tefouemewe Tepouele Romaric

Yene Otou Nicolas Armel

Liste d'Attente

Njankou Tchouakeu Ide Valery

Ngouhni Tejiona Flanklin

Tekam Wadje Parfait Stéphane

Ngoum,jouen Mefire Abiba-Aimée

Banga Assako Stéphane Henry

Moune Michele Yollande

Ndo Henry Junior

Nga Nkomom Françoise Reine

Bahoumbekin-Moutombi Bernard-Serge

Embigne Killanga Therese

Djikwe Martin

Filière Mathématique

Abdourassoul Guepecbe Yaya

Abeng Marie Francine Christelle

Abo Justine

Aboubakar Yaya

Azemfack Feudjieu Cyrostelle

Beigney Gilles Donald

Bessoubel Monang Patricia

Daouda

Djougne Fonkou Syvinia Patricia

Ekobe Louise Sandrine

Essala Nke Tima Marguerite

Eyinga Andou Miche Christelle

Garba Koffi Jean

Guehoada Ya Belebegne Alimatou Yollande

Habsatou Maitching Blakwe

Halima Akringa

Kabiena Koutok Manuelle

Kaillo Tchatchouang Gide Junior

Kpouhouo Mohamed Nourdine

Kutfon Youchahou

Maïmounatou Yaya

Mbella Nsame Daniel Joel

Ngono Onana Ludovic Gaël

Nguini Atangana Marcel Therry

Nka Armelle Carine

Nzameyo Ondoua Gerard Herve

Ramatou Yasmile

Tamah Rene Lahbe

Tarawo Godlove Tandoh

Tounde Ayele Steve-Ghislain

Liste d'attente

Njouonkep Yankep Peguy

Mopia Foubi Myriam Arielle

Njike Nyami Lole Perrinne

Essala Alima Carine Estelle

Aboa Mbida Annick Julienne

Thom Jean-Paul

Ndzodo Etongo lionelle Sandra

Agui Bello Juliette

Mandeu Ambassira Rose Kelly

Eteta Kosso Paola Nicole

Etouki Moabela Nicole Salome

Mintyene Arsene Junior

Le ministre de l'Enseignement supérieur

Pr Jacques Fame Ndongo

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=434&Itemid=69

mercredi 15 octobre 2008

Les résultats des concours d’entrée à l’école des travaux et au cycle de spécialisation en médecine

Portant publication des résultats du concours du 25 Août 2008 pour le recrutement des élèves Ingénieurs des Travaux de Topographie Cadastre à l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé

Article 1 : sont déclarés définitivement admis au concours d'entrée des élèves Ingénieurs des Travaux de Topographie Cadastre de l'ENSTP de Yaoundé, les candidats dont les noms suivent classés par ordre de mérite :

a) Admission définitive
1 TAGNE NINKAM Kevin
2 TSAFACK LAPNET Armel
3 GOUFAN A DONG Ruth Liliane
4 DONGMO KAMDOUM Georges William
5 Victor NSAME TAKEH
6 MOUAFOU TAMBOU Judicael
7 TCHEBAYOU Iris Audrey
8 WAMEN NDJEUTCHAM Herve
9 TSAFACK MANETSA Dorette
10 DJAPEN NKAMGA Gaëtan
11 BISSA Lucienne Margaret
12 AWOUM Lotin
13 TOUGNINE Philibert Romeo
14 ABOGO OKALI Jean Jacques Romeo
15 MBIANDA NGUEMEN Arielle Gaelle
16 NDEMA ESSAMBI Charles
17 DINGA DUOGENS BANJONG
18 NYUYKI Daniel
19 DJONFANBE Joël
20 NKEMCHIA Fritz TENGHOMOH
21 Franklin NKE FOMELACK
22 MBAZO'O MEVA Steve Arnauld
23 MENGUE MENDO Jean Fabrice
24 NDJEMBA Alain Claude
25 EBIA NDINDA Ivan Jeff
26 FAN NDOM Fabien
27 MAGOUH NAOUSSI Carine
28 ZE IVAN David
29 CHE CLEMENT MUMBARI
30 NNANGA Nadine Gabrielle
31 KENMOGNE TINDJOU Monique Krystel
32 MVODO Créscence Doris
33 ABINA David Martial
34 MESSINA ANGANDJI Etienne Georgette
35 KONO Olivier Joël
36 AVESKA EMMA Ruben
b) Liste d'attente
1 TAKOUGANG NAGUE Aristide
2 KIE NTEP Rodolphe Emmanuel Aurelien
3 Jerry Wylliam MANGELE
4 MBENMUN NGUSAMA Claude Prospère
5 NDIBA EMMANUEL NYANCHI
6 NGOUANG Albert Joseph
7 DONGMO BASSO Michel Duviol
8 WOTCHAP Jean Simplice
9 OKUNGOMBE Jean Valère
10 YEME Julienne Clarisse
11 MUNKAM MBAH Yvan
12 EDONGUE Yannick Henri
13 NTAMPE NOUSSA Aubin
14 TCHATAGNE TCHINDA Achille
15 MBANJO HEUMO Ariel Cédric
16 BEMBA LIMALEBA Mathurin Olivier
17 OKOLE LOKENDE PRISO
18 ATINE Vincent TABI
19 AMOUGOU Pierre Magloire Brice

Article 2 : Tous les candidats définitivement admis sont priés de passer à la Direction de l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé remplir les formalités d'inscription au plus tard le 14 octobre 2008 et retirer la fiche de paiement à la BICEC Agence du Parc de Yaoundé de la première tranche de la scolarité qui s'élève à 135 000F CFA.
Passé ce délai, ils seront remplacés par les candidats de la liste d'attente.
Article 3 : La deuxième tranche de la scolarité soit 100 000F CFA sera exigible dès la rentrée du second semestre fixée en janvier 2009.

(é) Le Ministre des Travaux Publics


Portant publication des résultats du concours du 30 août 2008 pour le recrutement des élèves Ingénieurs des Travaux du Génie Rural à l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé

Article 1 : sont déclarés définitivement admis au concours d'entrée des élèves Ingénieurs des Travaux du Génie Rural de l'ENSTP de Yaoundé, les candidats dont les noms suivent classés par ordre de mérite :
a) Admission définitive
1 NGOUANFO MALONG Dany M.
2 CHOUDJOUN NJILO Patrick
3 OLAMA Jean Aristide
4 TALA SOH Claude Bruno
5 NDOG Eric Herve
6 CHE Collins FRU
7 SIKANDI KAMTE Jean Joël
8 ATEUGO TEMGOUA Gabriel M
9 KENGNE François
10 KENGNE JOUOGO FOTSO Gaelle
11 NEMBOT TONGUE Hermann
12 TCHAPO BAMEN Kévin
13 NGO NGUE Cathérine Virginie
14 NJUMEMI Gervais patrick
15 DJIOMENE NGOUANE Alex
16 ATIGHE Francis
17 NODEM NGNINPOUA Marcel
18 MONANA Joseph Landry
19 CHEKEP SIOHDJIE Thierry Giresse
20 NGANGOA Jean
21 DJONWE Benoit
22 DJIKEUSSI Joel Ivan
23 MISSE Robert Merlin
24 MBIDA Etienne Anicet
25 KENGNI NEIGHA Victor Roger
26 MANGA MANGA Patrick
27 NGOUNE ASSONFACK Cédric
28 PEMABOU ALAIN
29 MAKWIKAMBIET Gidace Aimé
30 NOUBISSI Roméo Marcial
31 TADONLEKEU ASSONGUE Joaquin Astolfi
32 TEKEL Paulin
33 NJIKE NYAMI LOLE Perrine
34 BODZEMO Rudolf
35 FONDWI AGHUO Hans
36 YARKANGBER Nestor
37 MBONDJI MPOULET Pierre Junior
38 NSASSO Serge Constant
39 TATANGA LOUISE GAELLE
40 MAIAWE TCHEOMBE Heliane
41 NKOA Joseph Yannick
42 KEDI A BEFOUM Guy Martial
43 ZAMO NDIFO Augustin Charles
44 TAPRA FEWA Jean-Jacques
45 AZOUMI DJOULDE Charlotte
46 BITJONG III JOEL JUSTE
47 Soucis Joseph DINKA'A
48 MBALA BEKOLO Claude Tatiana
49 MPELE Fils Alfred
50 ZAMBO MENDOULA
51 ENCHO TATAW Bonaventure
52 BOUBAKARI SAIDOU
53 KOUMAIDA Emile
54 NGUIADEM TCHAMOLOGNE Audrey Stephanie
55 ZOMBOU Charles Martial Roméo
56 MBONDJI MPOULET Denis Papin
57 AMOUGOU ASSIKANG Emique Griffon
58 EKOTO Paule Nathalie
59 ECHU ECHU KEMPES
60 GNABEU NKOUNDJA Emeran
61 NDJEMELI FAPONG Armand
62 NJIKE Manette
63 OLOMO EDIMA Andre
64 NYECK Valerie Lionelle
b) Liste d'attente
1 NOUMOGNE NINYIM Gael
2 FOGAING Marius Tresor
3 UTAMA DIVINE NJENYUEI
4 MVODO BIDOUNG Romuald Trésor
5 NKOLLE MBONDJO Germain
6 DJOSSOUK Hasan
7 MINKO Jean Jules
8 DI-MAISSOU Jean Albert
9 BIVOL Georges Romain
10 NGUIMGO Gamaliel

Article 2 : Tous les candidats définitivement admis sont priés de passer à la Direction de l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé remplir les formalités d'inscription au plus tard le 14 octobre 2008 et retirer la fiche de paiement à la BICEC Agence du Parc de Yaoundé de la première tranche de la scolarité qui s'élève à 135 000F CFA.
Passé ce délai, ils seront remplacés par les candidats de la liste d'attente.

Article 3 : La deuxième tranche de la scolarité soit 100 000F CFA sera exigible dès la rentrée du second semestre fixée en janvier 2009.

Le Ministre des Travaux Publics


Portant publication des résultats du concours du 27 Août 2008 pour le recrutement des élèves Ingénieurs des Travaux de L'Urbanisme à l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé

Article 1 : sont déclarés définitivement admis au concours d'entrée des élèves Ingénieurs des Travaux de L'Urbanisme de l'ENSTP de Yaoundé, les candidats dont les noms suivent classés par ordre de mérite :

a)Admission définitive
1 DONGUEPI Josiane Mirabelle
2 NGUIADEM TCHAMOLOGNE Audrey Stephanie
3 NTINWA SILABING Hugues Romains
4 TALLA TINGANG Rodrigue
5 TCHAPA TOLALE Thierry Ludovic
6 CHARE Eric Chrysostome
7 NODEM NGNINPOUA Marcel
8 METEUKONG INNOCENT
9 ELOLOGA TEN Pierre
10 OMGBA Jean Louis
11BEUYET Boris Kevin
12 NZOMO Gregoire LARMAHY
13 SILABING NKEUMNTA Cyrille Ramses
14 KPOLOM NDONG Jules Ferdinand
15 BECHE NGOMPEMO Christelle Julie
16 DONFACK TITOCK Romaric Fourier
17 FOUOMENE DZOTSIE Cyrus
18 MBENGUE Georges Brice
19 ADJI Jean Pierre
20 MAWO Peter OBAKER
21 NGODJO TAYO Blaise Dely
22 FONDWI AGHUO Hans
23 EHONGO NDJIE Estelle Gaëlle
24 MENYE ESSALA Serge Eric
25 TAMOU PIEDJOU Fabrice
26 MBONDJI MPOULET Pierre Junior
27 AMANG Emile Sother
28 AKOULOU Ghislain Boris
29 BENOM ESSOMO Cyrille
30 OBAH ATYAMA ANGELE Caryne
31 SAFO DEDOU Guy Merlin
32 HEUTEU HABIB Terry
33 FOMUM ODETTE UNGOWIE K.
34 MOUTLEN Fabrice Kévin
35 MBONGO BIKE Jules Olivier
36 NGO BITCHICK Dorothée Solange
b) Liste d'attente
1 NGASSAM NGAHAN Aurielle Leonce
2 MASSODI EBONDE Chauchard
3 BANGA ADZI Anicet
4 ESSOMBA ATANGANA Benoît Amour
5 FONDJA Evérant Chrislain
6 ZOMEKA METOGA Yannick
7 ZAME Achile Patrick

Article 2 : Tous les candidats définitivement admis sont priés de passer à la Direction de l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé remplir les formalités d'inscription au plus tard le 14 octobre 2008 et retirer la fiche de paiement à la BICEC Agence du Parc de Yaoundé de la première tranche de la scolarité qui s'élève à 135 000F CFA.
Passé ce délai, ils seront remplacés par les candidats de la liste d'attente.
Article 3 : La deuxième tranche de la scolarité soit 100 000F CFA sera exigible dès la rentrée du second semestre fixée en janvier 2009.

Le Ministre des Travaux Publics


Portant publication des résultats du concours du 29 Août 2008 pour le recrutement des élèves Ingénieurs des Travaux du Génie Civil à l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé

Article 1 : sont déclarés définitivement admis au concours d'entrée des élèves Ingénieurs des Travaux du Génie Civil de L'ENSTP de Yaoundé, les candidats dont les noms suivent classés par ordre de mérite :

a) Admission définitive
1 DJOMNANG TOUKAM Théophile
2 TATANGA Louise Gaëlle
3 DJIPSU MBANG Eric Thibaud
4 POKAM TAMBO Serge Eric
5 DONGMO Paul Roland
6 KAMDJOM NJIPNANG Yannick Joel
7 KAMSU NANKAM Hippolyte
8 TSOBENG Huguette Olivia
9 TCHOUATEU Roosvelt
10 WOUA LACBOU Guy Philippe
11 CHIA Roland NDANSACE
12 MBATU Blaise MBISEH
13 SIEWE KAMGA Fabrice
14 MASSOH NGUEBEM Joseline Mirabelle
15 ALAKE ALOKESE Joseph Junior
16 NGANHOU Théodore
17 KAMDEM KAMGAING Cedric
18 NANKENG KENFACK Bruno
19 TALAHFO FOTSA Jean Vincent
20 AKUMAWAH Juliu MAGHENAH
21 TARDIWI FONDZEYUF DZERNJO
22 TCHUENKAM TAYOU Fabrice
23 MBOUKENG CHEGUI Thiery
24 NGUEKE JIOTSA Cedric Parfait
25 NOUDJEU OUATAT Evrad
26 GUECHOUN VOUFO Boris Antoine
27 TSAFFO CHOFOR Narcisse
28 FONDWI AGHUO Hans
29 FODIENG SASSUM Théodore
30 NTOUKAM NJI MONLUH Brumel
31 MEFEUZA Giselain Franco
32 DJOKO TABUGUIA Fabrice Lionel
33 FOTSO TEKAM Eric
34 YAP YACOUBA
35 MONK JOSEPH LOUIS
36 ASSOUA Serge ESSEBION
37 ENGANOBEL Martial Joseph
38 CHIMA Charles AKOMA
39 NGUEFACK KENFACK Flaubert
40 AWOUM Lotin
41 BELLA BILAI Ghislain Gaël
42 NYITOUEK MBAMACK Gilles Richard Fernand
43 MANDO Serge
44 NDONJIO KUETE Armand Collins
45 DJOUMEDJIO KEGNE Paulin
46 MESSINA TOUBE Alain
47 KAMDEM PFEUDIE Stéphane
48 BANIMBEK BALEMAKEN Yannick Etienne
49 BOUPDA TCHATCHOUANG Christian
50 KOUEDJOU WENDEU Yves Martial
51 NGOUNOU Romiald Landry
52 BITJONG III JOEL
53 MANGA ONGBWA Isidore Anicet
54 MONANA Joseph Landry
55 MINYOGOCK Thérèse Jocelyne
56 MBIANDA NGUEMEN Arielle Gaelle
57 NGANGOA Jean
58 MBAKOP A AROGA William
59 AMBOMO MIMFEGUE Brice Christian
60 BIWOLE BEKONO Arsène
61 BRILLANT Martin
62 ATEM TIKU MUSU Terry KLEIS
63 NGUEMA Thierry
64 AYUK TABE ORU
65 BAKAIWE Leonard
66 KABOU HAWAOU
67 ONGBWA ONGBWA Max- Kevin Privat
68 ABENA EFOGO Josiane
69 GASSISSOU GASSIA Guy Jerôme
70 TROUMBANKE MEDERENG Eugene
71 EKANI EKANI Eric
72 EPADE NKWELLE Louis
73 MAHEND Elysee
74 BOLOGO BOLOGO Jean
75 NYADA NYADA Jean Andre
76 ABDOULAZIZ BELLO DJINGUI
77 ZOUA KARAME Olivier
78 Cletus SONE MEBUNE
79 BILOGUI Albertine Sidonie
80 OTTOU Sylvestre Thierry
81 Elvis AGBORANYA
82 EKOUMA Eric
83 EBOUTOU NDONGO Parfait
84 ONAMBELE EDOA TOBIE Roland Hugues
85 AMADA SALIHOU AWOULKAM
86 AVA WOUAMANE Stève Aurele
87 MBONDJI MPOULET Denis Papin
88 ATANGANA Adelphe Justin
89 AKONO MVONDO Cédric Christian
90 MENGUE MENDO Jean Fabrice
91 EKENYA ANDREW FOBIS FONJOCK
92 GUENEBENU NJABO Louis Paul Delor
93 MBIDA Etienne Anicet
94 NYOUNAI MINKA Pascal Léonard
95 ENGOULOU ABAT Clement
96 AGBORTOKO NDIP AGBOR
97 ATEBA AYISSI Jean De Dieu Désiré
98 SEDJIA NKOMBA Cédric
99 TEMBONG FOTABONG FONJI
100 BABA DAYA William
101Franklin NKE FOMELACK
102 WALTER ALEM ATEM
103 HAMADAMA Jean Berckmans
104 OMGBA Jean Louis
105 NDZANA AYISSI Sylvain Arnaud
106 FOBISSIE NGUEKAM Joseph Roland
107 FOLIFACK TSANE ALOYS
108 DJEMBISSI SIMO Benjamin
109 BUNYUI RANSOM BIGI
110 NOAH MBEDE Hubert Wilfried
111 MELONG SUEMBANG Charles Duplex
112 NJIKE Manette
113 ONDOA EKANI III Yannick Blaise
114 TABOT Louis AWAH
115 Henry IKOME NJOH
116 MAWO Nathalie
117 BITEGYE MITAGA Michel Edourd
118 HAPPI Emmanuel
119 SILABING NKEUMNTA Cyrille Ramses
120 ANGOH Luc Arthur
121 ABOMO FRANK Lionel
122 KOJIDIE NAMVOU Dimitri Stève
123 NGO NLEND KILOUGA Annette
124 NDENGUE Nathalie Carolle
125 YANGA Jean Herve
126 NDJINANG Rodrigue Remy
127 NDONGO NDONGO André

128 ENONE NTOUNGWA Cédric Willy
129 ALARA NDE Georgette Désirée
130 NGO DIKAM Régine Prudence
131 NFOR - BUDI NLI AKADE
132 NGONO ZANGA Géraldine Vonique
133 DANG A KORO Clotilde Nadine
134 NONGA Jean 3
135 EYAMBE ESSOMBE Morgan André Cliot
136 EBANGA Simone Gaelle

b) Liste d'attente
1 YARKANGBER Nestor
2 NGUIMFACK TONFACK Igor Boris
3 KOUAJEP CHUIKWA Serge Adrien
4 LEKO DEFOUGANG Tierry Brice
5 KENTIA NGUIMO Franck
6 SONNA ZEUDONG Willy Stéphane
7 YANAVA Jean-Claude
8 KANGA Daniel Paul
9 ENOUGA Martin
10 MEVANG Gallus Eric
11 ABOUEM A NNOUCK
12 BALLA ZE Alain FIRMIN
13 ONGUENE Vincent Ferrier
14 FOUDA ONDOA Etienne Bienvenu
15 KALGONBE Naftali
16 ENDANGTE Ghislain Martial
17 NAWY GLO Arnaud
18 NDIP VALERIE AGBOR
19 FOTO Julius ASONGANYI
20 LOUABALBE NGOKO Lucien
21 MAMA NDZANA Rene Bienvenu
22 KAGAE KAGAE Yannick Pierre
23 MBOBELE MBOEN Gaetan-Tangui
24 ABDOURAMANOU AMINOU
25 TAKAM NZOKAM Austin
26 ESSONO MVOA Vissio
27 BOUM Joseph Nathan
28 KEHDALA SEMA GANYONGA
29 WOUETCHOUA SOUOB Cévérin
30 NGUETSA ZEBAZE Guy Merlin
31 EKOMAN EKOMAN VIII Alain-Stéphane
32 MATIKE BENGA Fidèle Beaudry
33 CHUALA TSAMENE Michaël
34 MPILE Dominique Fabrice
35 NGANTCHOU NOUJA Sylvain
36 EBOT OJONG TABI
37 NYOKI KOKE MALAFA
38 NKAPFEU NJIKIO Serge
39 YONTCHUI SANDJONG Ghislain
40 OMGBWA Joseph Christian
41 Victor KAYU ADAMU
42 OBOLO Etienne MAMERT
43 EBANGA Alphonse Marie
44 ESSACK ONDAFE MOLENG
45 TCHANG MBENDA Daniel Rène

Article 2 : Tous les candidats définitivement admis sont priés de passer à la Direction de l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé remplir les formalités d'inscription au plus tard le 14 octobre 2008 et retirer la fiche de paiement à la BICEC Agence du Parc de Yaoundé de la première tranche de la scolarité qui s'élève à 135 000F CFA.
Passé ce délai, ils seront remplacés par les candidats de la liste d'attente.

Article 3 : La deuxième tranche de la scolarité soit 100 000F CFA sera exigible dès la rentrée du second semestre fixée en janvier 2009.
Le Ministre des Travaux Publics

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=507&Itemid=69

samedi 11 octobre 2008

Résultat du Concours d'Entrée à l'Esstic

Résultat du Concours d'Entrée en Première Année Division II de l'Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (Esstic) au titre de l'année académique 2008/2009

Sont déclarés définitivement admis les candidats dont les noms suivent et classés par ordre de mérite et par filière :
Journalisme

Haman Sabze Sarah
Ngangoupamon Mouliom Daouda
Ekeme Efon David Marcel
Tonye Bahiha William
Moudio Ben Christy
Ndie Kamdem Fabrice Celestin
Kimbi Melvis Lu-Uh
Ngouonjou Monbe Stéphanie Doly
Atu Adele Ngwana
Kedi Moh Dikoume Esther Nathalie
Bile Claudia
Zanga Bissa Sonia
Mboa Tsilla Tudal Yvan Eugène
Ojong Etta Débora
Madjele Véronique Domga
Ngagom Kelenou Errol Géroline
Younoussa
Medou Aubain Stève
Alirou Yedidia Jonas
Lietbouo Alain Georges
Nombi Pongue Henrie Lucie
Waskirang
Nguimbis Yann Rowina Fidèle
Boaba Ismaila
Elizabeth Enanga Mokake
Salamatou Feundzi Amadou Blanche
Metougue Fanny Sandrine Etoh
Maifrigui Taiga Marlyse
Mendouga Tècle Viviane
Ndjaba Francine
Alimatou Moussa
Djakariaou Celvistre
Nyadjame Emile
Ngo Yomkil Boum Hermine Guesdon
Elomo Mani Emma Murielle
Liste d'attente
Onana Ngono Gilly Vanessa
Amang Denis
Aliokot Aimé Dominique
Neba Victorine Sirri
Ntsama Ekodo Tatiana
Azombo Eric
Ndjobo Bessala Daniel Espédie
Balana Rose Fleur
Mbong Etoundi Gilles Claude
Edjengte René Thierry
Ngo Nyeck Téclaire
Bebeng Estelle
Befiegue Ndeme Vanessa
Kisai Franck Giresse
Edzili Christelle Julie
Ondomboe Julienne Josiane
Owona Owona Patricia
Publicité

Banga Bekale Viltange
Njifon Ngouwouo Yaouba
Kouende Fiken Paul Anais
Tchuisseu Nana Mathias
Nguiateu Tchuenkam Sorelle
Tchongal Ndjofan Sidonie
Ataubo Echuangyei Sheilaberta
Solange Ntem-Musitim
Mbassi Elong Wally Shannon
Wonja Ngueah Murielle Simone
Indale Bivagai Matie Viviane
Blla Mbani Audrey Nadine
Bessala Tobie Jackson
Ngo Lend Cathérine
Omoko Linda Juliette
Edzeme Aboa Marie Thérèse
Baliemek Mbesse Honorine
Badia Mireille
Tchomokoin Motchadjia Christelle
Beket Renè
Liste d'attente
Nkono Eyike Paul
Madiffo Chavillène
Zang Minkonda Julie Nadège
Eneni Lessouga Thérèse Huguette
Meli Patrick Hervé
Kamana Gaëlle Elodie
Etoa Mbida Josiane Aurélia
Muyengue Nkomba Désiré Nina
Documentation

Essomba Ambani Joséphine Alexia
Ngoa Enyegue Gaspard Edgar
Fosso Arnaud Ndel
Kalack A Nkeng Ismael Jonathan
Kouanze Mélanie
Engome Toto Sara
Mapi Tchiffo Glwadys Laure
Ngo Bissa Mélanie Christelle
Eock Gertrude Manuela
Ndjadi Gaëlle Christelle
Ebot Rahefe Eyong
Tata Ernest Nkong
Mbasse Brice Roland
Ndongo Max Désiré
Ndongo Tomo Rosalie
Abole Laurence Mesumbe
Mbenty Thérèse Sandrine
Abene Valère Flavi
Bella Cathérine
Ayangma Belemena Théophile
Edition

Ngah Owona Régine Mireille
Ngnintedem Tiodong Sorelle
Koa Otto Marie Christelle
Nengi Nduh Peng Mary Solange
Babila Ndangoh Sylistine
Owono Mbazoa Marie Noël
Ntep Thérèse
Beyené Pauline Yolande
Kiari Nanga Linda Christelle
Ohandja Michel Renaud
Kepayou Romuald Parfait
Amana Anong Line Yolande
Bikola Ernestine Mirabbelle
Bessom Bendé Rose
Matéké Maurice
Fouedjio Nougning Nadège Sydermine
Kouaya njokwa Vanessa Carole
Soutchoua Nini Vitalis
Doumyem Douanla Yurielle Hurbert
Liste d'attente
Beyené Pauline Yolande
Bahinguekin Mbilla Bill Boris
Bihiha Tatiana Lydie Eméraude
Kouam Awano Anne Christelle
Makamdjo Djomnang Mirène Sandrine
Relations Publiques
Menima Alima Juliette Laure
Pekba II Sandra Monique
Matcheu Ouafo
Ngaleu Ngaleu Joseph Dora
Tidjio ngutir Alain Roosevelt
Biolo Ngnama Marie France
Pem I Michée Félix
Mballa Mengué Séraphine Olga
Nomboté Claudia Vanessa
Nkezi Patience
Ndzié Théodora Alvine
Ngoumé Njoumé Nasser Perty
Gobé angouan'd Andrée Denise
Mgemttah wilson Nchindeh
Verdzekov Prudence
Seh Mbappé Agnès Carine
Ngabo Alain Juste
Kabeyené Zamé Mariane Régine
Amindé Aziwung Lislotte
Ngono Ombala carine
Mvondo Nathalie
Abodo Ndoudoumou Anne Glwadys
Tcheugnebi Ngadeu Doriane
Kitio Tekobo Winnie
Mballa Mengué Séraphine

Liste d'attente
Amougou Ghislain
Beyala Ghislaine Laure
Medifo Charely Ariane
Djelezeck Raïssa
Mbozo'o Bekono Jeanne Ivana
Babala Véronique
Chedjou Kamdem
Nunga Jacqueline
Monica Ludivine Pom
Mbia Mbock Augustin Charles
Mmamba Stéphane Paul
Edoa Ahanda Séraphine

Candidats professionnels
Journalisme

Ngayinkfu Victor Kongnyu
Kecha Didacus Fuh
Agbor Georges Arrey
Ndi Amos Tarla
Ondoua Balla Bertrand Olivier
Ngangsolé Isaka Bashi
Relations Publiques
Tchouga Elvis
Minlo Simon
Engono Mebegué
Documentation
Hopp Béa Charles
Njouka Njoh Tatiana Silex Victorine
Abissegué Boyogueno Elie
Edition

Ndam Amadou
Auditeurs Libres
Essiané Cyrille Joël (relations publiques)
Abbé Aurélien Lehoun Mbéa (journalisme)
Rév. Mbarga Mbida Joseph (relations publiques)
Owono Serge Olivier (relations publiques)
Etrangers

Bouesso Boua Mboutany Durel B. (journalisme)
Adoum Abdelkder (journalisme)
Necka Soua Tchen Lona (journalisme)
Doukoundjé Caroline

Les intéressés sont invités à se présenter à l'Etablissement sans délai pour les formalités d'inscription.
Chaque candidat ne peut s'inscrire que dans la filière au sein de laquelle il a été dûment déclaré admis


Fait à Yaoundé, le 10 octobre 2008
Le Ministre De l'Enseignement Supérieur
Jacques Fame Ndongo

Le Ministre de la Communication
Jean Pierre Biyiti Bi Essam

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=399&Itemid=69

Admission au concours d'entrée en troisième année de l'Ecole nationale supérieure polytechnique

Écrit par Pascal FOTSO


Communiqué portant admission des candidats au concours d'entrée en troisième année de l'Ecole nationale supérieure polytechnique (Ensp) au titre de l'année académique 2008/2009
Les candidats dont les noms suivent sont déclarés définitivement admis :


Génie civil
Tchokogoue Happi Steve Yannick
Tagne Ngueuvu Raymond Gabriel
Fozing Martin
Nana Achille Bienvenu
Tchiaze Mbiep Samuel Igor
Kanouo Djoua Symphorien
Takou Kamdem Armel
Tiofack Boris
Engoulou Etoundi Ferdinand
Pouokam Wabo Defo Pascal
Tatchou Ntemfack Marius Hervé
Kaze Gérard Lemaitre
Nana Takougoum Paul Alexandre
Takoukam Sandeu Franck
Talom Noumsi Guy Patrick
Nguepi Emile Patrice
Bilogue Beyene Balthazare Toussaint
Mbee Joseph Debonnaire
Ngo Nyok Madeleine Elise
Aleh Njung Elijah
Billang Nyogog Serge Aurelien
Atana Atangana Charles Marie

Génie Electrique
Nghomsi Ghislain Geoffroy
Diwou Tongo Max Geraldin
Youteh Steve Demirel
Souffo Tagueu Merime
Ngushua Magne Mariette Fleur
Ngarka Tansi Edmond
Mvogo Amougou Guillaume Flaubert
Onana Henri Frédéric
Soh Calvin
Nono Tamandjo Joël Kessel

Génie Informatique
Tchuimano Kamga Pecos
Gokeng Tatsi Rostow Mikhael
Njimefo Serge Bilodeau
Ngouana Soufo Tchio Brice
Nanjip Ngnigue Régis
Nganmeni Zéphirin
Moussipi Bitang Achille Auxence
Nyemba Yolande
Noumou Priso Moïse Hervé Junior
Billong IV
Djiala Koun Dzumafo Gilles Mireil
Tatset Lalon Joseline
Djiala Martial Bertori
Sounna Carlos Luther
Yomi Jean Baptiste
Ngatchui Leumbe Claude Armel
Bediga Jean Baptiste
Ngam A Nkui Jean Clauzel
Kameni Homte Jaurès Styve
Konmenek Tsangue Kévin
Nguimbous Effa Georges Cedric
Etaba Onguene Denis Sylvain
Divoukomdi Moise
Tchoulegheu Njemou Marcel Thierry
Lontchi Makemda Emeline Laure
Mongueu Koh Christelle
Meye Anda Ebenezer

Génie Industriel
Femogni Bounda Ghislain Martial
Taghue William Armand
Owona Raymond Patrice
Ekani Etogo Jean Jacques
Waga Augustin
Foko Wato Guy Christophe
Noham Sofo Kuate Michel Aime
Languouo Kuekou Jean Paul Ramses
DombeuDovani
Nguimza Djiumegueu Palcal Magloire
Foutsap Konlak Aristide
Nana Charlie Narcisse
Ngahang Fongang Jaures Leovani
Solefack Lecycarde Therthurien
Biyong Albert
Fezeu Georges Julius
Na'a Mekodo Corine Seraphine Felicité

Génies Télécommunications
Pancha Moluh Paul Thierry
Sagwa Tchoupe Jules
Choupe Kegne
Lako Emani Appolinaire
Nanfack Kenfack Jill Marlon
Kamga Tawa Etienne Thomas Welson
Tenebot Mba Franck Donald
Noubiap Fezeu Christel
Njile Tofeukeu Manuel
Tchio Ngnounevou Flaubert
Fadia Anicet
Nyom Biya Patrice Emery
Tekendo Nanyou Rene Blaise
Guepsi Ghomsi Guy Descars
Nana Lazare Carlos
Feussi Nzonda
Gao Jean Dominant
Keven Ade Munke
Sibbadji Tchuimeni Jaures
Dongmo Ladem Fabrise Ludovic
Ngouate Patrice
Lekeufack Atonfack Vanessa
Miyenga Mabel Dominique

Les candidats admis devront se présenter à l'Ensp au plus tard le 13 octobre 2008, pour remplir les formalités d'inscription.
Fait à Yaoundé le 10 octobre 2008
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur
Jacques Fame Ndongo