lundi 3 novembre 2008

Université de Dschang : L’Italie soutient la formation des étudiants

Elle entend contribuer, à travers les matériels didactiques, à la formation des étudiants et à la mise sur pied de la filière pharmacie et médecine biomédicale.
Du 28 au 31 octobre dernier, l’université de Dschang, Uds, qui abrite en son sein un Centre universitaire italien (Centro universitario italiano) a célébré la huitième édition de la semaine de la langue italienne au Cameroun. Avec pour thème “l’italien sur la place”, les manifestations étaient placées sous le haut patronage de son excellence Antonio Bellavia, ambassadeur d’Italie au Cameroun.

En plus des projections cinématographiques, des poèmes et sketches en italien, une conférence du professeur Vittorio Colizzi de l’université de Rome Tor Vergata qui portait sur “le Vih/sida et les maladies liées : les enjeux actuels de la recherche ” a mobilisé sur le campus de Dschang près d’un millier d’étudiants. Ces derniers ont été sensibilisés sur les ravages de cette maladie en milieu estudiantin et les conséquences économiques que cela engendre à travers le monde entier. Au cours de la cérémonie d’ouverture officielle de cette semaine, le jeudi 30 octobre dans la salle des spectacles de l’Uds, S.E Antonio Bellavia a réitéré la détermination du gouvernement italien à soutenir la mise sur pied à Dschangde la filière pharmacie et médecine biomédicale.

Le double objectif visé est de former des médecins et pharmaciens afin de répondre à la demande des populations et contribuer au développement de la science et de la recherche. Ce qui a fait dire au recteur Anaclet Fomethe qu’ils sont en train de chercher des voies et moyens pour être soutenues par l’expertise des universités partenaires. “Pour le gouvernement italien, l’université de Dschang est un système fondamental dans la coopération”, a martelé l’ambassadeur. Par la même occasion, il a annoncé la visite à Dschang, dans les semaines à venir, de hauts responsables d’une demi dizaine d’universités italiennes. En guise de reconnaissance pour les efforts déployés dans le cadre de la coopération Italie – Cameroun, via l’université de Dschang, le professeur Anaclet Fomethe a été fait chevalier de l’ordre de l’étoile de la solidarité italienne. Le Centre universitaire italien de l’Uds compte à ce jour une centaine d’étudiants. Il est doté d’un centre de documentation moderne, don de l’Italie, afin d’intensifier l’enseignement et vulgariser la langue italienne à Dschang. Un programme de formation des formateurs est également en train d’être mis sur pied afin de remédier à l’insuffisance des formateurs constitués entre autres de 4 coopérantes.

Écrit par Blaise Nzupiap Nwafo , La Nouvelle Expression


http://www.camerounlink.net/fr/news.php?nid=41762

Vers une grève dans les Universités d’Etat ?

Face au silence du gouvernement, le Syndicat national des enseignants du supérieur entend mener une série d’actions de grève pour manifester son mécontentement.
Dans un préavis de grève adressé au ministre de l’Enseignement supérieur, le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) annonce son intention de faire grève du 10 au 16 novembre prochain. Cet “ avertissement ” de l’ensemble des Universités d’Etat sera suivi “ d’autres actions sans aucune autre notification si à cette date, nos revendications ne sont pas satisfaites ”, menace le syndicat. Cette conduite, selon Innocent Futcha, secrétaire général du Synes, a été arrêtée le 9 octobre 2008 par les membres du syndicat réunis en session ordinaire. Il s’agit d’une réponse face au silence du gouvernement concernant la mise en œuvre des phases II et III du programme triennal 2001-2004 d’amélioration des salaires dans l’enseignement supérieur.
La décision serait motivée par les résultats d’un sondage organisé par le Synes sur les conditions de vie et de travail des enseignants dans les Universités d’Etat au Cameroun. Lesdits résultats ont par ailleurs été transmis au Premier ministre sous forme de mémorandum en juillet 2006. Ce sondage révèle que “ 70% de nos collègues demandent au bureau exécutif national (Ben) du Synes de déposer auprès du Minesup, un préavis de grève dès la prochaine rentrée universitaire pour qu’ils puissent manifester publiquement leur mécontentement ”, affirmait alors le Ben.
L’examen des 850 réponses sur les 1200 questionnaires distribués laisse apparaître un malaise ressenti aussi bien dans le cadre du travail que dans le cadre de vie familiale en passant par l’environnement, la carrière et la rémunération. Ainsi, le salaire est jugé ridicule à 80% ; 30% font plus du double du service dû ; 81% n’ont jamais bénéficié d’une mission de recherche à l’étranger financée par leur Université ; 86% n’ont jamais obtenu un crédit pour la recherche sur le budget de leur Université : ce qui, pour 85%, serait la cause principale des difficultés de changement de grade. En outre, 81% des enseignants ne disposent pas d’un micro-ordinateur fourni par l’université ; 86 n’ont pas accès à une photocopieuse pour les besoins de service ; les toilettes sont inexistantes pour 45% ; seuls 10% possèdent une ligne téléphonique et 2% à peine ont accès à Internet depuis leur bureau, etc.
Le bureau du Synes justifie son abstention à l’époque par le fait que le syndicat voulait “ privilégier l’efficacité dans la discrétion conformément à son option habituelle de donner la priorité au dialogue dans la recherche des solutions aux problèmes de nos Universités ”. N’ayant pas obtenu de résultat grâce à cette méthode, le Synes qui donne un point de presse aujourd’hui à Yaoundé s’est résolu à déposer son préavis de grève.

Par Nadège Christelle BOWA

http://www.lemessager.net/details_articles.php?code=40&code_art=25377

Fmsb : La rentrée solennelle renaît

Une cérémonie a eu lieu à cet effet vendredi dernier en présence du Pr. Monekosso.
Vendredi dernier, 31 octobre 2008, dans l'amphithéâtre de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l'Université de Yaoundé I (Fmsb), il y avait foule. Sur les visages de la centaine de jeunes étudiants présents, on pouvait lire cette "joie de voir enfin le premier directeur de cette institution en chair et en os", comme n'a pas manqué de relever l'un d'eux. Une joie qui était tout aussi perceptible chez le Pr. Gottlieb Lobe Monekosso, pionnier s'il en fût de cette institution aujourd'hui presque quarantenaire.

Et quand vînt le moment de prendre la parole, beaucoup retinrent leur souffle. Pour écouter cette voix fluide malgré le poids de l'âge raconter l'histoire de ce qui naquît alors en 1969 sous le nom de Centre universitaire des sciences de la santé (Cuss), et dont les premiers diplômés allaient rejoindre le marché de l'emploi six ans plus tard. Un témoignage salué par l'assistance réunie en cette occasion de rentrée solennelle de la faculté. Elle qui n'avait plus sacrifié à ce rituel académique depuis "21 ans" comme l'a rappelé le doyen Tetanye Ekoe. Non sans évoquer au passage le contexte de cette renaissance "souhaitée par le conseil de faculté".

Dans son discours de circonstance, il relèvera pour le déplorer l'insuffisance de l'infrastructure d'accueil pour les nouveaux entrants. Avec pour conséquence le recrutement pour le compte de cette année de "150 élèves seulement" au lieu des 250 prévus. Ce qui n'empêchera cependant pas l'institution "de mettre un accent sur la formation des formateurs pour une meilleure inculturation du système Lmd". Une préoccupation qui n'a pas manqué de susciter les encouragements de madame le recteur Dorothy Njeuma. Qui, s'adressant aux nouveaux pensionnaires, leurs a dit : "vous arrivez dans une faculté qui a certes beaucoup de problèmes, mais je dois vous rassurer qu'avec la collaboration des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Santé publique, nous nous attèleront à les résoudre".

Avant de leur faire savoir que la réhabilitation du bloc pédagogique et la construction de la nouvelle bibliothèque ; et que s'agissant du bloc de 12 laboratoires, il verrait prochainement le jour dans la mesure où les appels d'offres ont déjà été lancés. Ce qui a semblé marquer les jeunes étudiants. Eux qui devront cependant faire bonne figure dans cette institution à la réputation établie et dont l'un des problèmes, selon le Pr. Monekosso, est aujourd'hui "le ratio important d'étudiants par enseignant". Nul doute qu'avec le recrutement annoncé par Mme Njeuma de nouveaux assistants, une partie, fût-ce infime de ce problème, connaîtra un début de solution.
L'avenir et l'aura de la Fmsb en dépendent; elle qui a pour mission première selon le doyen Tetanye de former des jeunes "aptes à assurer la prise en charge des problèmes de santé des populations" comme c'est le cas de l'illustre hôte du jour.

Parfait Tabapsi

http://www.quotidienmutations.info/mutations/nov08/1225722886.php