mardi 6 janvier 2009

Université de Yaoundé II : Le Minesup prescrit l’écoute et le dialogue à la nouvelle équipe


Jacques Fame Ndongo a installé hier, dans leurs fonctions, le recteur et le Pca de cette institution universitaire.
L’amphi 700 de l’université de Yaoundé I grouille de monde en cette matinée du 5 janvier. Dans la foule immense qui a pris place à l’intérieur de la salle, on note une forte présence de boubous et de chéchias. Un rapide coup d’œil permet de distinguer, entre autres personnalités, Yaou Aissatou, Garga Haman Adji et Issa Tchiroma Bakary. Ils ont répondu présent à l’installation du Président du conseil d’administration (Pca) et du recteur de l’université mère du Cameroun. Jean Fouman Akame et Bouba Oumarou ont été nommés le 29 décembre. Devant les différentes familles des promus, quelques étudiants et des personnalités politiques, le ministre de l’Enseignement supérieur a présenté succinctement les responsables entrants et sortants.

Jean Foumane Akame, le nouveau Pca, conseiller technique du président de la République, a la réputation de l’homme de l’ombre tout en comptant dans le cercle restreint des hommes de confiance du chef de l’Etat. Magistrat hors échelle et ancien ministre de l’Administration territoriale, il est aussi un habitué du monde universitaire. Il a assumé les fonctions de chancelier de l’université de Yaoundé et, récemment, de Pca de l’université de Yaoundé II. Ce ponte du régime succède à l’ancien secrétaire général de la présidence et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, David Abouem à Tchoyi qui a présidé aux destinées de ce conseil pendant trois ans. D’après Jacques Fame Ndongo, la vaste connaissance des dossiers de l’université par le nouveau Pca et son sens élevé de l’Etat ne lui être seront pas de trop pour mener à bon port la tâche que vient de lui être confiée.

L’ordinaire des lieux quant à lui, Bouba Oumarou, sort fraîchement de l’université de Ngaoundéré où il occupait le poste de vice-recteur chargé des enseignements. Celui qui fut le major du centre de Garoua au baccalauréat série C en 1977 et également major au Dea en physique en 1982, a soutenu sa thèse de doctorat à l’université d’Orléans, en France. Il exerce comme assistant à la faculté des sciences de cette université pendant quatre ans. De 1987 à 1998, Bouba Oumarou est chargé de cours à l’ex-université de Yaoundé, puis à l’université de Ngaoundéré. “ C’est donc à un physicien émérite, à un pédagogue expérimenté et à un chercheur chevronné que le président de la République vient de confier les rênes de la doyenne des universités camerounaises. C’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ”, tranche Jaques Fame Ndongo. Le Pr. Oumarou remplace Dorothy Limunga Njeuma.

Les nouveaux patrons de Ngoa-Ekellé ont la tâche de consolider la gouvernance numérique et “ d’assurer un encadrement méthodique, une écoute permanente et un dialogue fécond, exhaustif et sans exclusive auprès des enseignants, du personnel d’appui et des étudiants ”.

Écrit par Pélagie Ng’onana Mardi, 06 Janvier 2009 09:44

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Ens de Maroua : Logement des étudiants : un serpent de mer


Les élites promettent des maisons aux enseignants. Mais le grand problème reste pour loger les étudiants.
“Excellence monsieur le ministre. Le Diamaré veut Djam Maré c’est-à-dire beaucoup de personnes. Nous lamibés et Djaouro, nous vous assurons que ces étrangers seront en sécurité. Ils ne manqueront pas aussi ou dormir. Ici chez nous, nous avons coutume d’accueillir les étrangers en leur donnant maisons, nourriture et même des femmes … (rire) ”. Rassure ainsi le lamido de Maroua à la séance de travail. Une intervention qui a plutôt refroidi les élites présentes dans la salle. Les élites déçues du comportement de leur lamido se demandent si le lamido est devenu fou. “ Comment peut-il dire des choses pareilles en public ? Ne pouvait-il pas se taire s’il n’avait vraiment rien à dire ? Chez lui, les gens de sa cours et même ses notables se plaignent qu’ils ne mangent pas suffisamment.

Bouba Bakary que nous tous nous connaissons ? Nourrir les étudiants ? Je crois que ce n’est pas ce qu’il voulait vraiment dire au Minesup ”, s’indigne Ahmadou B., une élite de Maroua Même son de cloche pour une élite de Kongola qui s’attendait à ce que le lamido parle plutôt d’investissement des mini cité. “ J’ai cru qu’il voulait émettre une idée. Mais il nous a déçu ”. Le ministre dans sa synthèse en séance de travail avec les élites a insisté sur le problème d’hébergement. Il a demandé aux élites de construire allant même jusqu’à les rassurer qu’il n’y avait plus de crainte “ vous pouvez construire car le nombre d’étudiants va doublé de deux dans un an. Au lieu de 8000 vous aurez plutôt 16. 000 étudiants ”. Curieusement dans cette séance de travail, personne n’a évoqué le projet de construction. La majorité des élus et élites locales qui y prenaient part ont passé la majorité de leur temps a féliciter le chef de l’état devient à la limite le sujet. “ Vraiment laissez nous vos motions de soutient qui ne finissent jamais. Parler des logements ”, a rétorqué le gouverneur de la région en mettant fin à la séance de travail.

Le problème de structure étant à moitié résolu avec les ‘’ dons ‘’ et la location du rectorat et de certains bâtiments pour la rentrée qui se veut effective le 15 janvier prochain, le problème des logements des étudiants reste toujours posés et même celui des enseignants. La ville de Maroua attend au total 7152 étudiants ; 155 enseignants ; 105 assistants et 50 attachés d’enseignement même si la plus part vient des trois régions pour le 1es 13 filières. Pour ceux qui connaissent les réalités de ce chef-lieu de la région de l’extrême nord, la promesse faite par le lamido ne sera pas respectée. Si les élites offrent leurs dépendances aux enseignants, une chose est sûre c’est que : les étudiants dormiront à la belle étoile. Même si le Minesup réfute cette triste réalité. L’élite du Diamaré en particulier et celle de la région en général gagnerait à investir dans l’immobilier plutôt que de ce jeter dans de vaines polémiques.

Écrit par Oscarine Mbozo’a Mardi, 06 Janvier 2009 09:52

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Université de Yaoundé I : Le Minesup prescrit l’écoute et le dialogue à la nouvelle équipe


Jacques Fame Ndongo a installé hier, dans leurs fonctions, le recteur et le Pca de cette institution universitaire.
L’amphi 700 de l’université de Yaoundé I grouille de monde en cette matinée du 5 janvier. Dans la foule immense qui a pris place à l’intérieur de la salle, on note une forte présence de boubous et de chéchias. Un rapide coup d’œil permet de distinguer, entre autres personnalités, Yaou Aissatou, Garga Haman Adji et Issa Tchiroma Bakary. Ils ont répondu présent à l’installation du Président du conseil d’administration (Pca) et du recteur de l’université mère du Cameroun. Jean Fouman Akame et Bouba Oumarou ont été nommés le 29 décembre. Devant les différentes familles des promus, quelques étudiants et des personnalités politiques, le ministre de l’Enseignement supérieur a présenté succinctement les responsables entrants et sortants.

Jean Foumane Akame, le nouveau Pca, conseiller technique du président de la République, a la réputation de l’homme de l’ombre tout en comptant dans le cercle restreint des hommes de confiance du chef de l’Etat. Magistrat hors échelle et ancien ministre de l’Administration territoriale, il est aussi un habitué du monde universitaire. Il a assumé les fonctions de chancelier de l’université de Yaoundé et, récemment, de Pca de l’université de Yaoundé II. Ce ponte du régime succède à l’ancien secrétaire général de la présidence et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, David Abouem à Tchoyi qui a présidé aux destinées de ce conseil pendant trois ans. D’après Jacques Fame Ndongo, la vaste connaissance des dossiers de l’université par le nouveau Pca et son sens élevé de l’Etat ne lui être seront pas de trop pour mener à bon port la tâche que vient de lui être confiée.

L’ordinaire des lieux quant à lui, Bouba Oumarou, sort fraîchement de l’université de Ngaoundéré où il occupait le poste de vice-recteur chargé des enseignements. Celui qui fut le major du centre de Garoua au baccalauréat série C en 1977 et également major au Dea en physique en 1982, a soutenu sa thèse de doctorat à l’université d’Orléans, en France. Il exerce comme assistant à la faculté des sciences de cette université pendant quatre ans. De 1987 à 1998, Bouba Oumarou est chargé de cours à l’ex-université de Yaoundé, puis à l’université de Ngaoundéré. “ C’est donc à un physicien émérite, à un pédagogue expérimenté et à un chercheur chevronné que le président de la République vient de confier les rênes de la doyenne des universités camerounaises. C’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ”, tranche Jaques Fame Ndongo. Le Pr. Oumarou remplace Dorothy Limunga Njeuma.

Les nouveaux patrons de Ngoa-Ekellé ont la tâche de consolider la gouvernance numérique et “ d’assurer un encadrement méthodique, une écoute permanente et un dialogue fécond, exhaustif et sans exclusive auprès des enseignants, du personnel d’appui et des étudiants ”.

Écrit par Pélagie Ng’onana
Mardi, 06 Janvier 2009 11:14

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Université de Yaoundé I : Le recteur et le Pca installés


Oumarou Bouba et Jean Fouman Akame ont pris leurs fonctions hier.
Il n'y avait pas meilleure formule pour la communauté universitaire que de sortir en masse pour réserver un accueil chaleureux à la nouvelle équipe dirigeante de l'université de Yaoundé I. L'ambiance des fêtes perceptible dès l'entrée principale du campus tranchait déjà net d'avec celle des jours ordinaires. Dans une déferlante indescriptible, responsables, enseignants, étudiants et curieux ont mis le cap vers l'amphi 700. Les photographes qui, jadis, ont fait de cette entrée de l'université de Yaoundé I leur repaire, se sont vus obligés de prendre congé des lieux pour s'installer en contrebas où ils avaient plus de matière pour leurs viseurs.

Par vagues successives, certaines femmes, scintillantes dans leur toilette, ont jugé opportun d'apprêter qui un joli bouquet de fleurs, qui un cadeau bien emballé. En plein cœur du campus, toute une marrée humaine avait déjà pris d'assaut la grande esplanade du rectorat. Il n'était pas aisé de se frayer un chemin au milieu de cette foule. La presse n'était pas en reste dans la cohue. Elle avait déjà investi les lieux pour capter les premières images des nouveaux promus qui s'étaient retirés dans le bloc administratif, le temps d'un briefing.
Lorsque Jean Fouman Akame et Oumarou Bouba apparaissent au seuil du rectorat, ce sont des vivats du public qui retentissent. Le nouveau président du conseil d'administration et le nouveau recteur de l'université de Yaoundé I se dirigeront vers un amphi 700, théâtre de la cérémonie, déjà plein à craquer. Sur leur passage, ils traverseront une foule amassée de part et d'autre de leur itinéraire formant ainsi une haie d'honneur.
La cérémonie d'installation, animée par la chorale de l'université de Yaoundé I, se déroulera dans une ambiance de carnaval. Dans son discours de circonstance, Jacques Fame Ndongo présentera Jean Fouman Akame comme l'homme de la situation qui "pouvait tenir le gouvernail du conseil d'administration de ce prestigieux et historique temple du savoir, en ces moments de grande mutation du système universitaire camerounais" et Oumarou Bouba comme étant le "bao de la physique".

Si pour le ministre de l'Enseignement supérieur le Pca aura pour mission de "maintenir, avec rigueur et méthode, voire de consolider substantiellement la bonne santé académique, managériale, sociale, logistique et financière" de cette institution, le recteur quant à lui se devra de poursuivre l'œuvre déjà entamée par son prédécesseur. A savoir, "l'embellissement du campus, la construction des infrastructures fonctionnelles, l'assainissement de la gestion, la consolidation de la gouvernance numérique et la poursuite de la mise en œuvre du système Lmd".
Il sera donc conseillé à Oumarou Bouba et Jean Fouman Akame de former un "tandem uni et performant" à l'instar de celui mis en place par David Abouem A Tchoyi, ancien Pca, et Dorothy Limunga Njeuma, recteur sortant, appelée à faire valoir ses droits à la retraite et par ailleurs membre de Elections Cameroon, qui ont passé plus de trois ans sur la colline du savoir.

Sainclair Mezing

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1231215128.php