mardi 7 octobre 2008

Ucac : La qualité a un coût

Les frais de scolarité sont revus à la hausse dès cette année.

Le conseil d’administration de l’université catholique de l’Afrique centrale (Ucac) tenu le 9 février 2008 a décidé de l’augmentation des frais de scolarité au sein de l’institut catholique de Yaoundé.
Ainsi, les étudiants de la Faculté des sciences sociales (Fssg) et de la gestion vont désormais débourser 1.000.000 Fcfa (1er cycle) et 1.300.000 Fcfa (2nd cycle), tandis que les étudiants de la faculté de philosophie devront payer leur formation à hauteur de 850.000 Fcfa. Leurs camarades du département de droit canonique et de la Faculté de théologie paieront un peu moins, à savoir 800.000Fcfa. Cette augmentation, qui sera progressive sur trois ans, permettra d’accroître la capacité d’accueil de cette institution « financée à 98% par des ressources propres constituées essentiellement des droits d’inscription ». Guy Tiyon, directeur des stages et ancien étudiant de la Faculté des sciences sociales et de la gestion (Fscg), souligne en outre que l’Ucac a aligné ses formations sur le système Lmd. Ce qui accroît également les dépenses liées à la formation : « Le défi est de conserver les enseignants sollicités ça et là dans un contexte de compétitivité ». De plus, explique-t-il, « le cadre de formation, caractérisé par le confort et la sécurité, a un coût en terme de maintenance. »
Selon les chiffres fournis par Eliane Etobe, secrétaire académique de l’Institut catholique de Yaoundé, cet établissement comptait 1869 étudiants en 2007. Au cours de la même année, le nombre d’enseignants était de 53. Ce qui porte le ratio d’encadrement à un enseignant permanent pour 33 étudiants. C’est l’un des trois établissements de l’université catholique d’Afrique centrale, l’Ipes le plus ancien, mais aussi le plus prestigieux.
Outre l’université catholique, le Cameroun compte 3 autres universités d’obédience confessionnelle : l’université protestante d’Afrique centrale qui n’est pas répertoriée dans l’annuaire de l’enseignement supérieur ; l’université adventiste Cosendai et, enfin la plus récente de toutes, l’Institut supérieur protestant des sciences et de technologie d’Elat. Elles sont enregistrées comme des Ipes. Mais, leur particularité est d’offrir, en plus d’une formation théologique, des formations dans des filières des sciences sociales. L’université protestante d’Afrique centrale compte trois facultés : une faculté de théologie et des sciences religieuses, une faculté des sciences sociales et des relations internationales et une faculté des technologies d’information et de la communication. Cette institution est le fuit d’une fédération de 4 églises protestantes africaines et 4 églises membres associés.

Maurice Simo Djom

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=257&Itemid=56

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