vendredi 20 février 2009

L’Université des Montagnes a ses docteurs en pharmacie


Les six étudiants qui ont soutenu leur thèse de doctorat mardi à Yaoundé se sont particulièrement intéressés à la pharmacopée traditionnelle.

Eric Oliver Ngongang Mbantswe est depuis le 18 février 2009, le tout premier docteur en pharmacie, issu de l’Université des Montagnes, reconnu par l’Etat du Cameroun. Il était un peu plus de 10h30 quand le président du jury, le Pr. Alain Terol de l’Université de Monpellier, a décerné le titre de docteur en pharmacie à cet étudiant de l’Udm, avec mention “ assez bien ”. il a obtenu 71 points sur 100. C’est que, Eric Olivier Ngongang Mbantswe était le premier à soutenir sa thèse hier à Yaoundé, à la Faculté de médecine et des Sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I.



Le lauréat a mené une étude chimique et pharmacologique sur une plante prélevée au Mont Eloumden à Yaoundé. De son nom scientifique, Tabernaemontana, l’exposant a séduit le jury par l’arsenal thérapeutique de la plante qu’il a pu démontrer. Dans sa recherche, le doctorant avait essaye d’isoler des constituants chimiques et recherché des constituants thérapeutiques. Pour lui cette étude vise la valorisation des plantes médicinales du Cameroun.

Le jury international constitué de professeurs camerounais et une équipe de trois professeurs venus de l’Université de Monpellier en France, constitué du Pr Alain Terol, et ses collègues de Montpellier, le Pr Begel, Pr S. Hansel, et des Camerounais, dont le Pr Tentanye Ekoe, le doyen de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales comme vice-président du jury, ont félicité le candidat pour son travail de recherche réalisé dans les règles alors que le projet de recherche n’avait reçu aucun financement ni collaboré avec une équipe de recherche opérationnelle sur le terrain.

Sa camarade Foutse Yimta a eu droit aux mêmes félicitations. Sa thèse avait pour thème : Contribution à l’étude ethno pharmacologique dans le département du Ndé (Cameroun).

Elle a démontré la richesse du département du Ndé en plantes médicinales et aussi, la propension des populations locales à faire appel à la médecine traditionnelle quand elles sont malades. Il s’agissait d’abord, après avoir énuméré les types de maladies que la plante peut soigner de faire des tests d’identification sur les principes actifs des plantes et d’identifier les substances chimiques dirigées vers certaines pathologies. Comme son collègue, il est question d’améliorer l’utilisation de ces plantes. Pour mieux connaître les 164 plantes sur lesquelles elle a travaillé et bien d’autres, elle a émis l’idée de créer à l’Université des Montagnes, un herbarium pour valoriser ces plantes aux vertus thérapeutiques.

Mlle Foutse Yimta qui devient Dr Foutse Yimta a obtenu, après délibération du jury, 72 points sur 100. Mention Assez bien. Les soutenances se sont poursuivi hier à la Faculté de médecine jusqu’en fin d’après midi. Une deuxième vague de soutenance est annoncée à partir de lundi prochain.

Écrit par Christophe Mvondo Vendredi, 20 Février 2009 07:40

http://www.lanouvelleexpression.info/index.php?option=com_content&view=article&id=3810:luniversite-des-montagnes-a-ses-docteurs-en-pharmacie&catid=34:societe&Itemid=54

lundi 16 février 2009

Universite de Douala : Le cours sous l’arbre



A quand des infrastructures dignes de ce nom et en quantité suffisante pour tous le étudiants du Mboa ? A l’université de Douala, il n’est pas rare de voir les profs et les étudiants sous un arbre en train de faire cours ! Même s’il faut tout de même reconnaître qu’il y eu du progrès en matière d’infrastructures à l’université de Douala force est de constater que bien de chose restent à faire. En attendant , que Dieu et la nature soit cléments avec les profs et leur petit troupeau !

Hervé Tamko / 16 février 2009

http://www.mboablog.com/bassa/post/68,bassa/110,qui-suis-je-/4,vie-au-quartier/101,ambiance-generale/3666-le-cours-sous-larbre.html

jeudi 5 février 2009

Yaoundé : Une mini-cité estudiantine ravagée par un incendie


Écrit par Lindovi Ndjio Lundi, 02 Février 2009 08:06

Au total dix personnes en sortent sans abris.
Au milieu d’une foule déconcertée, un petit garçon s’agite, pousse des cris, des pleurs et essaye de se jeter dans les débris de ce qui reste encore de leur maison. Il est retenu par son oncle qui lui tient fermement la main. Malgré son très jeune âge, 3 ans, le garçonnet mesure l’ampleur des dégâts. La chambre qui leur servait de maison, ses parents et lui, tous étudiants, a été complètement consumée par un énorme incendie qui s’est déclaré dans leur cité située en face de la cité universitaire de Ngoa Ekelle. C’était samedi, 31 janvier 2009, peu après 16 H.

Et c’est l’année scolaire de neuf étudiants et un garçonnet qui vient d’être stoppé net. Aucune des quatre chambres de cette cité construite en terre battue, n’a résisté aux affres du feu. Une salle de séjour, une tablette, de la paperasse et quelques pieds de chaussure sont disposés en désordre dans la cour d’une cité voisine. Sur la véranda de l’autre cité, de la paperasse et quelques habits encore en bon état sont versés. C’est pratiquement ce qui a pu être sauvé.

Dans la foule d’étudiants, tous plus ou moins tristes, les sinistrés se reconnaissent par leur mine et leur regard enclin à vouloir sauver éventuellement quelque chose des ruines. “Mon first school leaving certificate, mon ordinary et mon A level, bref, tous mes documents sont partis dans le feu. J’étais à l’université l’année dernière ; j’ai arrêté cette année parce que je n’avais pas assez d’argent, mais je travaillais parce que mon espoir était que je puisse reprendre l’année prochaine. Maintenant, tout est parti dans le feu et je ne sais plus ce que je vais faire” se lamente Oscar Marcelus Bong. Comme lui, un autre n’a plus que ses yeux pour faire le triste constat. Lui qui n’a plus pour seul bien que ce costume qu’il porte et la paperasse qu’il tient en main : “Je faisais les TD et on m’a appelé pour me dire que ma maison en feu ; quand j’arrive, je me rends compte que tout est parti dans le feu ; même l’argent”, raconte-t-il en cherchant déjà à résoudre l’équation du lieu où il va passer cette première nuit qui s’apprête à tomber. Le pauvre peut se réjouir tout simplement d’avoir retrouvé le fils de son frère, ce garçonnet de trois ans qui était porté disparu au début de l’incendie. Alors que son géniteur est revenu ivre, incapable de participer même au sauvetage.

Les causes de l’incendie ne sont pas encore identifiées. “Mes voisins immédiats étaient là ; quelqu’un m’a dit que soit quelqu’un voulait allumer le gaz, je ne sais même plus”, avance Oscar Bong, troublé. Cette même thèse du gaz est évoquée par une voisine qui a participé aux premières actions de secours.

Mais “on a tout simplement constaté qu’il y avait du feu dans la cité voisine, et on s’est organisé pour commencer à éteindre avec les seaux que vous voyez dans les décombres là. On a réussit à sortir des meubles et des documents dans les chambres qui n’étaient pas encore touchées. Quand le toit est tombé, en feu, on ne pouvait plus rien ; on ne pouvait plus que continuer à éteindre le feu, et on a coupé les fils électriques pour éviter que le feu se propage”, témoigne Yannick Sandjong, étudiant.

Selon ce dernier, “les pompiers sont arrivés environs dix minutes après que le toit soit tombé”. A cause des nombreux bouchons dans les rues de la capitale. “Nous sommes partis d’Etoudi, et malgré les sirènes, on n’a pas pu arriver à temps, parce qu’il y avait trop d’embouteillages”, confie furtivement un des pompiers aux reporters, comme pour justifier leur retard. Toujours est-il que quand les secouristes ont pris la relève des voisins, ils se sont rapidement attelés à étouffer les dernières poches de résistance de l’incendie, avant de détruire complètement les derniers pans des murs qui ne représentaient plus qu’un danger pour les passants.

http://lanouvelleexpression.info/index.php?option=com_content&view=article&id=3486:yaounde--une-mini-cite-estudiantine-ravagee-par-un-incendie&catid=45:actualite&Itemid=64

mercredi 4 février 2009

Universiades académiques : Remue-méninges dans la capitale

Des étudiants des universités camerounaises défendent depuis hier à Yaoundé des projets de création d'entreprises.

Les projets retenus lors de la proclamation des résultats jeudi prochain ne seront plus destinés aux bibliothèques et laboratoires des universités comme ceux des trois précédentes éditions. Ils bénéficieront du soutien de 24 parrains qui ne sont autres que les départements ministériels, organismes parapubliques et privés. Lesquels ont déjà acheté les projets qui seront retenus, en fonction de leur domaine de compétence respectif.

Dans leur parrainage, ces derniers s'engagent à "conseiller, faciliter, accompagner, soutenir les équipes candidates pendant et après ces universiades et jusqu'à la création, voire au démarrage de l'entreprise de l'équipe lauréate parrainée", à en croire Mathieu-François Minyono Nkodo, inspecteur général chargé des affaires académiques au ministère de l'Enseignement supérieur et président du comité technique d'organisation qui souligne par ailleurs que ces 4e universiades académiques ont coûté 60 millions de francs pour leur organisation. "Un galop d'essai du système Lmd", dira Jacques Fame Ndongo, ministre de l'Enseignement supérieur.

Sont en lice, les candidats venus des universités de Yaoundé I, Yaoundé II, Buéa, Dschang, Douala et Ngaoundéré, l'on retrouve l'Ecole nationale supérieure des travaux publics. Absente à ce quatrième rendez-vous, la jeune université de Maroua qui, ouverte en janvier dernier seulement, n'a pas pu présenter de candidats, la date limite de recevabilité des candidatures étant échue au moment de l'ouverture de cette institution. La faculté des arts, lettres et sciences humaines de l'université de Yaoundé I vient en tête avec à elle seule treize projets.

Cette compétition rassemble 178 candidats venus de sept institutions universitaires pour 72 projets. Les candidats présentent des projets de création d'entreprises sur treize secteurs thématiques "jugés émergents, pertinents et stratégiques" par le ministère de l'Enseignement supérieur. Entre autres domaines choisis, il y a l'agriculture, la communication, l'énergie, l'entrepreunariat féminin, les sports, le commerce, l'industrie et l'éducation.
Le jury constitué pour la plupart d'enseignants d'universités, évalue les candidats sur l'innovation, l'étude de marché, le plan d'affaires et la condition juridique de leur projet. D'après Mathieu-François Minyono Nkodo, "le référentiel d'évaluation prévoit 60 points pour le projet lui-même et 20 points pour sa défense par le candidat ou le candidats qui le présentent."

Sainclair Mezing

http://www.quotidienmutations.info/fevrier/1233705359.php

Université de Dschang : Il meurt à la veille de son installation officielle

Nommé chef d'antenne de l'université de Dschang à Ebolowa, Dr. Ndoum Mbeyo'o est décédé 3 jours avant son installation.

Toute la communauté de l'université de Dschang était massivement présente à Mekalat-Yevôt par Ebolowa dans la province du Sud, samedi 31janvier 2009. Aux côtés du Pr. Jean Onla, vice-recteur chargé des enseignements, on retrouvait d'autres hautes personnalités de l'institution, tels Mme le secrétaire général, le doyen de la faculté d'agronomie et des sciences agricoles, les vice-doyens des facultés de sciences et des lettres, ainsi que le représentant des étudiants.

Tout ce beau monde pour accompagner à sa dernière demeure un des leurs, le Dr. Ndoum Mbeyo'o, récemment nommé chef de l'antenne pédagogique et scientifique de l'université de Dschang à Ebolowa. Lorsque le recteur Fomethe Anaclet procédait le 19 janvier 2009 à la salle des spectacles, à l'installation officielle de tous les responsables récemment nommés dans son institution, Dr. Ndoum Mbeyo'o qui devait être de la partie et dont le nom a été lu parmi les héros du jour, figurait aux abonnés absents. Et pour cause. L'infortuné était décédé trois jours avant son installation officielle, le 16 janvier 2009, de suite d'une courte maladie.

Né en 1955 à Mefack par Ebolowa, cet enseignant de la faculté d'agronomie et de sciences agricoles de l'université de Dschang aura eu un parcours des remarquable. Après son baccalauréat série C au lycée d'Ebolowa, il entre à l'Ensa de Yaoundé où il en ressort ingénieur agronome, avant d'aller soutenir une thèse de Doctorat à Leiden aux Pays-Bas en sociologie des connaissances endogènes. Recruté en 1992 comme assistant à l'université de Dschang, il avait déjà atteint le grade de chargé des cours, filant tout droit vers le professorat. Il assumait déjà depuis 2008 le poste de chef d'antenne pédagogique et scientifique de l'université de Dschang à Ebolowa d'où il été récemment confirmé par sa nomination officielle.
Il faut dire que cette université de Dschang a perdu en une semaine deux de ses éminents professeurs, puisque le 10 janvier 2009, elle enterrait à Fongo-Tongo par Dschang, le Pr. Tsafack Gilbert, vice-doyen de la faculté des lettres.

François Temkeng Chekou

http://www.quotidienmutations.info/fevrier/1233707007.php

Revendication: Les élites de l’Est Cameroun veulent leur université


Ils le font savoir dans un communiqué fait à Bertoua le 21 Janvier 2009.

Si l’on en croit un communiqué des élites de la Région de l’Est,Les filles et fils de la Région de l'Est-Cameroun exhortent le chef de l’Etat Paul Biya, à créer une Université technologique et minière dans leur Région. Une université qui, indique le communiqué, pourrait avoir une vocation sous-régionale en Afrique centrale. Les élites signataires motivent cette revendication par plusieurs arguments. Elles font remarquer que la Région de l’Est dispose d’un nombre important et d’une diversité des découvertes minières. Elles constatent une intense activité des compagnies minières dans les quatre départements de la Région. Et, relève le communiqué, il existe des clauses contenues dans les différentes conventions liant l'Etat du Cameroun à ces compagnies, clauses relatives aux transferts de technologies, à l'utilisation de la main d'œuvre locale et au développement socio-économique des zones riveraines aux gisements miniers et aux sites d'exploitation. Pourtant, l'impréparation d'une ressource humaine qualifiée dans les métiers de la transformation du bois avant l'exploitation forestière… n'a pas permis la création des industries du bois et le développement de cette Région, demeurée un puisard de matières premières brutes peut-on lire dans le communiqué qui souligne la carence criarde en ressources humaines qualifiées en matières minières. Ainsi que l'urgence de former des personnels hautement qualifiés devant servir dans les industries minières pendant les phases d'exploration, d'installation, d'exploitation et de transformation afin de faire du Cameroun, un véritable pôle d'exploitation, de transformation et d'exportation des produits miniers ainsi que d'autres technologies. Pour elles, il est impératif que chaque camerounais participe activement au développement durable du pays. Ce qui passe nécessairement par une meilleure formation académique et professionnelle. Donc, pour ces élites, le chef de l’Etat et le gouvernement camerounais doivent créer une Université technologique et minière dans la Région de l’Est.


Comme l’Université de Maroua?

Il n’y a certes pas de corrélation directe entre cette sorte de doléance émise par ces « élites » de la Région de l’Est et l’affaire de l’Université de Maroua dont l’école normale supérieure a récemment fait l’actualité à travers une revendication des députés du septentrion qui ont demandé et obtenu un réajustement à la hausse des quotas des candidats à admettre dans cette école. Cette fois-ci, la démarche semble relever de la même logique. Pour rappel, au début des années 1990, précisément lors de la campagne pour la première élection présidentielle multipartite au Cameroun en 1992, l’idée de la création d’un centre universitaire autonome à Maroua trottinait déjà dans les esprits. Le président de la République y était entièrement favorable. Des études avaient d’ailleurs été entreprises. Mais avec l’éclatement de l’Université de Yaoundé en 1993 et la création de six universités d’Etat, les populations de l’Extrême-Nord avaient plutôt été surprises que ce soit Ngaoundéré qui bénéficie d’une université. A Maroua, on avait mal avalé la pilule. Lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 1997, Paul Biya revenait sur le sujet dans son discours, comme pour indiquer aux populations de l’Extrême-Nord qu’il ne les avait pas oubliées. Il avait alors parlé des études pour le projet de création… 7 ans après, aucun signal fort. Lors de la campagne présidentielle de 2004, il affirmait : Je crois que Maroua aura son université , justifiant cette décision par « la complicité » [politique] qui existe entre lui et l’Extrême-Nord. La province, considérée comme la plus peuplée du pays, compte au moins six millions d’habitants. Ceux d’entre eux qui sont inscrits sur les listes électorales votent souvent majoritairement pour Paul Biya. Trois ans après, en lieu et place de l’université, le gouvernement proposait l’Ecole normale supérieure de Maroua. L’offre ne fût pas bien accueillie au sein de l’élite de l’Extrême-Nord. En attendant donc l’université, le gouvernement décide finalement de lancer l’école normale supérieure. Là encore, le « Grand Nord » réclame 60 %. Elle obtient mieux, 100% ! Guettant ensuite impatiemment le lancement de son université.

L’affaire de l’université de Maroua semble avoir fait tâche d’huile. Pour les élites d’autres Régions du pays qui entendent faire pareil. A commencer par les fameuses élites de l’Est. Et d’autres sans doute qui produiront des mémorandums allant dans le même sens.

Par Mohamadou Houmfa - 04/02/2009
http://www.journalducameroun.com/article.php?aid=565

lundi 26 janvier 2009

Au tableau : A l'école des Droits de l'Homme

Le projet annoncé de manière plus qu'officielle par le président de la Commission nationale des Droits de l'Homme et des libertés (Cndhl), Divine Banda, tend à prendre corps. A la faveur de deux semaines d'évaluation des outils visant l'avènement des droits de l'homme dans les programmes scolaires dans l'enseignement secondaire, le personnel et les membres de la Cndhl, enseignants, inspecteurs de pédagogie et manageurs des départements ministériels en charge du secteur de l'éducation ont examiné la perspective et envisagé les ajustements nécessaires. Cette question déjà inscrite au menu des échanges de la session du Cndhl, le 05 octobre 2007 à Yaoundé, est relative à l'exercice des Droits de l'Homme et des libertés au Cameroun.

Un pays où, contingences sociales et politiques obligent, les citoyens "oublient" facilement de s'inscrire sur les listes électorales, lorsqu'ils ne se spécialisent pas pour certains d'entre eux, dans les braquages et agressions. Des faits sociaux qui, pour les Nations unies doivent faire l'objet d'une prévention. Cette volonté de se prémunir, passe par l'éducation. Une instruction des masses dont la première étape est en cours à travers les séances expérimentales prévues pour cette année 2009 à travers des établissements témoins. L'introduction dans les programmes scolaires, des enseignements sur les droits de l'homme. C'est ainsi qu'au plan technique, le programme décliné a été validé. La Cndhl a ainsi proposé et acquis l'adhésion des autorités camerounaises pour la mise en œuvre définitive de ces enseignements qui exigent comme nous le soulignions plus haut de nouvelles habitudes.

Et ces pour cette raison que la communauté internationale à travers nombre de missions diplomatiques représentées à Yaoundé, la capitale du Cameroun, a encouragé la mise en œuvre de ce projet présenté comme participant à la réalisation citoyenne des Camerounais de demain. A cet effet, les ambassadeurs des pays de la sous région d'Afrique centrale étaient réunis au mois d'avril 2008 à Yaoundé, autour des responsables du Centre des Nations unies pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique centrale (Cnudhl) pour baliser les actions de promotion et de protection des droits de l'homme jusqu'en 2009. Pour parvenir aux résultats escomptés, ainsi que l'ont alors souligné les diplomates réunis en terre camerounaise, l'éducation en matière de Droits de l'Homme ne saurait se limiter aux seuls enfants qui sont des acteurs plus ou moins passifs.

Comme le souligne avec force la représentante régionale du Cnudhl, Marie-Hélène Petrus-Barry, l'éducation aux Droits de l'Homme entant qu'exigence, implique le renforcement des capacités des organismes nationaux en matière des droits de l'homme et des libertés. Pour ce faire, les ambassadeurs des pays de la sous région avaient été unanimes sur la nécessité d'intensifier les programmes pour le renforcement des capacités des catégories sociales, à l'instar des parlementaires et des magistrats, en matière de protection de la démocratie et des droits de l'Homme. S'il est vrai comme l'aura rappelé le thème de la célébration des 60 ans de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme que "tout le monde est égal en droits et que tout le monde a accès à la justice dont on doit s'assurer qu'elle est effectivement mise en œuvre". Si de ce point de vue, l'institution scolaire peut être un ferment en faveur de la culture des droits de l'homme, il urge pour la société camerounaise si peu soucieuse, d'entrer à l'école des droits de l'homme.

Par Léger Ntiga

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232939937.php

Sécurité alimentaire : Une nouvelle licence ouvre ses portes à l'Iut


La filière Hygiène et Salubrité alimentaire offre la possibilité aux étudiants de poursuivre leurs études en norme agroalimentaire.
Une autre opportunité vient de s'ouvrir pour certains étudiants titulaires du Diplôme universitaire de Technologie (Dut), du Brevet de Technicien supérieur (Bts) et de licence en biochimie ou biologie animale qui s'intéressent à l'agroalimentaire. La licence de technologie en norme agroalimentaire a été officiellement lancée lundi dernier, 12 janvier 2009 à l'amphithéâtre 200 de l'Institut universitaire de technologie (Iut) de Douala devant de nombreux étudiants visiblement heureux.

La spécialité Hygiène et Sécurité des Aliments concerne l'ensemble des activités relatives à la production, l'utilisation, la maîtrise et la gestion de l'énergie dans l'agroalimentaire tout en prenant en compte les protections liées à la protection de l'environnement. Tout ceci dans un programme de 600 heures de cours et de onze unités de valeur parmi lesquelles l'application des notions de chimie alimentaire dans la surveillance des opérations et des installations alimentaires, la participation à la coordination des opérations de maintenance au regard de l'hygiène et de la salubrité, l'optimisation des opérations et des installations de production en fonction de l'hygiène et de la salubrité et surtout la réalisation des activités relatives aux systèmes de production agroalimentaire, qui totalise à elle seule 115 heures de cours.

Après une formation en norme de qualité en Hsa, l'étudiant est soumis à deux options. Soit, il poursuit ses études dans une école normale, d'ingénierie, de commerce, ou de formation professionnelle, soit il prend le chemin de l'entreprise dans les secteurs d'industries chimiques ou de l'agroalimentaire. Cependant, l'étudiant peut aussi se retrouver dans les bureaux de normalisation ou d'études et d'expertise, dans le secteur du froid industriel et de la climatisation, dans le secteur thermique industriel ou encore le secteur de l'énergie et enfin dans un organisme de protection de l'environnement. La filière Hsa qui fait partie du département Génie thermique et énergie (Gte) de l'Iut naît de la forte demande qu'expriment les entreprises à avoir des techniciens qualifiés.

Pour cette première promotion de licence, on dénombre 24 étudiants dont six filles et dix-huit garçons.
Pour Gérard Emani, délégué des étudiants, les enjeux sont multiples: "soutenir le développement du secteur privé agroalimentaire au Cameroun et améliorer la santé des populations par le contrôle et l'amélioration de l'hygiène et salubrité des aliments qu'elles consomment". La présence de la licence en norme de qualité agro-industrielle vient d'un partenariat qui dure depuis trois ans entre l'Institut universitaire de Technologie (Iut) de Douala et le Collège d'enseignement général et professionnel (Cegep) des Trois Rivières de Québec au Canada.

Wilfried Joël Tankeu (Stagiaire)

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232936749.php

Conférences : Des enseignants français à l'assaut de l'Iai


Pascal Frion et Michel Sintex viennent d'y tenir une série de conférences.
L'Institut africain d'informatique (Iai), représentation de Yaoundé, vient d'accueillir tour à tour deux enseignants de l'université d'Angers en France. Le 14 janvier dernier, c'était autour de Pascal Frion d'entretenir les étudiants sur "L'intelligence économique à l'ère de l'information". Dans un échange tenu en plein air aux allures d'un cours magistral, l'interlocuteur a montré à l'assistance comment capitaliser le flux d'informations obtenu à partir des journaux et de l'Internet au profit d'une entreprise. Une semaine après lui, son compatriote et collègue Michel Sintex débarquait au Cameroun à l'invitation de l'Iai. Deux communications ont ponctué le séjour de ce dernier en territoire camerounais. Au campus de l'Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) et à l'Institut supérieur de formation aux métiers des télécommunications, de l'innovation technologique, de commerce et de gestion (Iftic-sup), l'expert a entretenu son auditoire sur "Créativité technologique" et "Comment manager?".

A entendre les principaux bénéficiaires, ces conférences constituent un plus dans le programme de formation. "En ce qui concerne la créativité, nous plaignons toujours de problème de moyens. Ces conférences nous ont permis de comprendre qu'il faut toujours partir de certaines idées, s'assurer qu'elles sont pertinentes avant de trouver les moyens pour les soumettre aux autorités compétentes", lance Joseph Okala, étudiant en 3e année maintenance. Ses camarades ne diront pas le contraire. "Nous constatons que l'idée que nous pouvons nourrir est que sommeille en nous cette capacité à pouvoir créer. Nous dormons sur ce que nous créons. Tout est disponible en nous pour la réussite.

Pour bien manager, il faut une bonne communication au sein de l'entreprise. En plus, il faut étudier l'environnement", ajoute Natacha Awoulou, étudiante en 3e année maintenance micro informatique. Alchie Nkaya, étudiant d'origine congolaise en 3e année maintenance réseaux, déclarent que ces échanges ont permis de comprendre qu'"il faut ressortir l'énergie que nous avons en nous pour produire quelque chose de concret. Comment être en contact avec l'intérieur et l'extérieur de l'entreprise." "La gestion d'une entreprise implique la créativité, une bonne utilisation des ressources humaines et une bonne communication autour de trois aspects fondamentaux que sont l'homme, l'objectif et le chemin pour l'innovation", conclut Estelle Maffouo, étudiante en 3e année maintenance micro informatique et réseaux.

Sainclair Mezing

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232934956.php

Bob Ngamoe : Les universités d'Etat ne peuvent pas accueillir tous les jeunes

Promoteur de l'Institut supérieur de management, il donne les
raisons de l'ouverture d'une licence post Bts dans son établissement.

Quelles sont les raisons qui vous ont amené à mettre sur pied une licence professionnelle ?
Cela fait deux ans que la licence professionnelle fonctionne à l'Institut supérieur de management (isma). Les raisons sont nombreuses. Déjà, ça fait de nombreuses années que nous formons des jeunes à obtenir des diplômes. Ils sont très nombreux qui ont des diplômes d'une équivalence de Baccalauréat+2. Et les universités d'Etat ne peuvent pas les absorber tous. Depuis plusieurs années, ces jeunes diplômés souhaitent poursuivre leurs études. 0ù vont-ils les poursuivre? Est-ce que, c'est toujours à l'étranger? D'ailleurs, combien de jeunes sortent du Cameroun pour aller poursuivre leurs études à l'extérieur? Donc, nous avons demandé au ministère de l'Enseignement supérieur qui assure la tutelle de ce que nous faisons. Nous avons demandé de nous encadrer afin que les instituts privés de l'Enseignement supérieur puissent pour certaines qui bénéficient déjà d'une certaine ancienneté et d'une certaine reconnaissance en terme de réputation qu'ils puissent offrir cette formation de licence professionnelle.

Quelles sont les filières concernées par cette licence ?
Isma offre dix spécialités en licence professionnelle. En informatique, nous avons génie logiciel, réseau et multimédia. Nous avons également publicité, contrôle, audit, gestion de la qualité, transport et logistique. En marketing, il y a deux spécialités: marketing manager opérationnel, et gestion des ressources humaines. Et en banque, conseiller gestionnaire de la clientèle l'unique spécialisation que nous mettons à la disposition des étudiants.

Quel parchemin obtient l'étudiant à la fin de sa formation ?
Je tiens à vous assurer que toute la formation est encadrée par l'Université de Dschang. Et c'est cette université d'Etat qui délivre les diplômes de Licence professionnelle. Isma a en charge la conception des programmes, et réunit toutes les ressources nécessaires. C'est-à-dire, les compétences nécessaires pour pouvoir mener à bien une telle formation. Je profite du soutien de nos collègues français, canadiens et allemands pour renforcer notre corps enseignant.

Quelles sont les opportunités qui s’offrent aux diplômés à la fin de leur formation?
Pour le moment, je ne peux pas dire que nous avons bouclé les partenariats avec les universités canadiennes ou françaises. Non, il s'agit des liens entre le promoteur de Isma et ses collègues enseignants des universités étrangères. Lorsqu'ils viennent, c'est pour mettre sur pied des programmes. Mais dès l'année prochaine, nous espérons que grâce à ce partenariat, nous allons mettre sur pied une Licence en gestion doublée d'un Master en gestion et administration des entreprises.

Propos recueillis par S.T

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232936854.php

Histoire-Géographie : Développer l'esprit d'initiative

C'est le pari des concepteurs de cet ouvrage en direction des élèves du CE1.

Ce qui frappe d'emblée à l'observation de cet ouvrage c'est sa qualité. Elle frappe par l'harmonie des couleurs. Couleurs surtout vives qui doivent faire le plaisir des enfants du CE1 à qui est destiné ce livre de Géographie-histoire de 82 pages.
Un livre qui se propose entre autres de "transmettre des savoirs et des savoirs-faire utiles et concrets par l'association intime de la théorie et de la pratique". Et pour ce faire, les concepteurs l'ont organisé "pour développer chez l'élève une saine curiosité, l'esprit d'initiative, une aptitude à établir des relations entre le milieu non vivant et les êtres vivants, l'esprit d'analyse et de synthèse, le sens de l'objectivité".

C'est pourquoi la structuration a pris le parti de coucher chaque chapitre sur deux pages avec un découpage à cinq temps en plus des objectifs pédagogiques de la leçon. Il y a ainsi l'observation, la recherche, la mémorisation, le résumé et les exercices. L'observation s'appuie sur des illustrations qui peuvent être des photos ou des caricatures. La recherche repose sur un ensemble de questions qui portent évidemment sur la leçon. A la rubrique "J'apprends", l'enfant est invité au moyen de définitions à maîtriser de nouvelles terminologies Quand "Je résume" pose des questions à gauche pour mieux y répondre à droite. A "Je m'exerce et j'approfondis", l'élève, au moyen d'activités d'évaluation, de déduction et de pronostic, approfondit les nouvelles connaissances acquises par l'élève et le préparer à en acquérir d'autres.

Le volume pour chaque discipline comporte trois évaluations qui marquent la fin d'une partie ou de plusieurs relatives au même thème. Il y est question de permettre à l'enseignant d'évaluer les connaissances inscrites au programme. Ce qui contribue à remédier aux insuffisances des apprenants. Aussi, ces évaluations peuvent contribuer à montrer les relations entre la géographie et l'histoire et les autres disciplines scolaires.
Au bout du compte, c'est tout cela qui permet au présent manuel de postuler à une nouvelle approche de l'enseignement qui préconise de faire acquérir à l'élève des savoirs, des savoirs-faire et des savoirs-être par sa propre activité. L'enseignant n'étant que le guide.

Parfait Tabapsi

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232936527.php

Formation : Les étudiants se bousculent pour les licences post Bts

Plusieurs instituts privés ont ouvert des filières professionnelles afin de permettre aux diplômés de s'arrimer au système Lmd.

Avec l'entrée en application du système Licence, Master, Doctorat (Lmd) dans l'Enseignement supérieur au Cameroun, plusieurs instituts universitaires privés qui encadraient jusqu'ici les étudiants pour l'obtention du Brevet de technicien supérieur (Bts) ont ouvert des filières professionnelles pour une formation en licence. Plusieurs structures privées dans la capitale économique offrent ainsi aux diplômés des Bts, l'opportunité de continuer leurs études. De ce fait, ces candidats ne sont plus laissés pour compte dans le nouveau système éducatif de l'Enseignement supérieur. "Comme son nom l'indique, les licences professionnelles visent à une professionnalisation des étudiants. Avec son obtention, l'étudiant est plus apte à un métier. Si nous avons ouvert des filières en licence professionnelle dans notre institut, c'est pour nous arrimer au système Lmd", a confié Marie Boveng Dongmo, chargé de communication à l'Institut supérieur des technologies et du design industriel (Istdi).

Par ailleurs, un responsable de l'Ecole supérieure de gestion (Esg) indique que l'ouverture d’une licence post Bts va permettre à l'étudiant d'acquérir les bases d'une pré-spécialisation grâce aux enseignements optionnels proposés. Cette licence professionnelle vise à "former les futurs responsables opérationnels du secteur de la banque et de l'assurance capables de concevoir et de conduire les projets guidant la clientèle", poursuit-il. " Je suis revenue faire la licence professionnelle parce que l'Istdi me permet de continuer ", confie Kouenou, étudiante à l'Esg. Ces instituts universitaires privés offrent des licences post Bts dans des filières précises. A l'école, il s'agit des filières bois, technologie et industrie. Notamment, en génie civil et maintenance après vente automobile; des systèmes industriels et en génie informatique.

Filières
Par ailleurs, le complexe universitaire Esg-Ista offre en partenariat avec les universités de Montpellier et de Haute Alsace en France, une licence professionnelle en Commerce et vente en Banque et Assurance. Alors que l'Institut supérieur professeurs réunis (Ispr) offre à ses étudiants des licences professionnelles en marketing et commerce, et en Gestion des petites et moyennes organisations. Selon les responsables de ces instituts universitaires, l'accès à la formation se fait soit sur examen de dossiers, soit sur test de sélection. Les conditions d'admission sont multiples et varient selon les structures universitaires. Entre autres, il faut être titulaire d'un diplôme de niveau Baccalauréat +2 (Bts, Diplôme d'étude universitaire générale, Diplôme universitaire de technologie), un certificat médical délivré par un médecin. Toutes les écoles de formation qui ont choisi d'offrir à leurs apprenants des licences post Bts sont en partenariat avec les universités d’Etat existantes, selon l’orientation du Minsup.

"L'ouverture d'une licence professionnelle au sein des instituts privés suppose que vous êtes parrainés par une université d'Etat et que les infrastructures sont adéquates", a indiqué Marie Boveng Dongmo. Mais ce partenariat n'entraîne pas une main mise sur les programmes de ces instituts universitaires. Tout au long de l'année que dure la formation, les étudiants sont évalués par une série d'examens internes, notamment, les contrôles continus, les travaux dirigés et les examens de fin de semestre. Au sortir de la formation, tous les étudiants qui ont réussi les différentes évaluations sortent nantis d'une Licence professionnelle. Laquelle est délivrée par l'Université tutelle. Mais l'étudiant après l'obtention de son diplôme peut, selon la spécialisation choisie, continuer en cycle Master ou cycle ingénieur. Précisément les étudiants en filière bois de l'Isdti ont l'opportunité de poursuivre leurs études à l'école supérieure de bois à Nantes. Par ailleurs, ceux ayant choisi les spécialisations commerce, banque et assurances peuvent continuer dans les universités partenaires de l'Esg Montpellier et Haute Alsace en France. D'autres bénéficient des stages en entreprise locale.

Sandrine Tonlio

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jeudi 22 janvier 2009

Ens Maroua : Fame Ndongo compte sur la solidarité africaine

A propos du logement des étudiants.
“ Excellence, Monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur. Depuis quelque temps, les loyers augmentent dans la ville de Maroua. Des étudiants affluent. Dans les agences de voyages, des nattes sont étalées et sur ces nattes, reposent des étudiants sans abris. Comment entendez-vous résoudre ce problème ? ”. A un autre confrère d’une presse écrite d’ajouter : “ Je reviens sur la même question. La rentrée académique a eu lieu hier. Et jusqu’ici, plusieurs étudiants restent toujours sans logement. Pensez vous vraiment que ceux-là puissent bien démarrer leur année ? ” Un autre confrère d’un organe officiel s’est soucié du sort de ces étudiants quant on sait que le gouvernement traîne toujours le pas quand il s’agit de recruter. “ Excellence, monsieur le ministre.

Qu’allez vous faire de tous ces étudiants à leur sortie ? Seront-il intégrés, car nous savons que l’intégration est un véritable serpent de mer au Cameroun ? ”

C’est au cours d’un point de presse de Jacques Fame Ndongo, vendredi, dans un hôtel de Maroua, que toutes ces questions ont été posées. Le ministre de l’Enseignement supérieur qui compte beaucoup sur la solidarité africaine se base sur les promesses faites par certains ressortissants du sud. “ Il y a des ressortissants du grand sud qui m’ont dit qu’ils hébergeaient chacun 10 étudiants. C’est pour dire qu’il y a des familles qui ont vraiment accueilli les étudiants. Je crois que nous avons perdu la solidarité africaine qui veut que quand on arrive dans une ville, les familles présentes doivent accueillir les nouveaux. Je sais que personne ne dort à la belle étoile. Et s’il y en a qui passent des nuits comme vous le soutenez dans des agences de voyages, vous ferez mieux de les orienter vers le comité d’accueil qui a été mis sur place. Et d’ailleurs, j’instruis au directeur du centre des œuvres universitaires d’aller au sortir de cette salle de vérifier ces cas. Si, sur les 7000 étudiants il y a deux qui ne sont pas logés, c’est epsilon. Les étudiants qui seront formés dans cette école seront tous intégrés à la sortie. Le gouvernement n’éprouve aucune difficulté à les intégrer comme vous le pensez. ” après cette série de questions relatives au logement des étudiants, deux autres questions ont été posées sur la date d’arrêt des cours pour cette année académique spéciale qui commence en janvier. Sur la question de la durée de l’année académique, ” Pour ce qui est de l’année académique de l’Ecole normale supérieure de Maroua, je puis vous dire que le temps perdu sera rattrapé. Il n’ y aura pas de grande vacance encore moins de congés de Pâques. D’ici octobre, les deux semestres seront achevés ”, conclut Jacques Fame Ndongo, tout souriant.


Pour calmer les étudiants qui estiment que les choses se sont faites au force, le ministre confirme que la bibliothèque sera bientôt opérationnelle et que le 11 février prochain, les étudiants de cette Ens défileront avec une fanfare et des majorettes.

Écrit par Oscarine Mbozo’a

http://www.lanouvelleexpression.info

Jacques Fame Ndongo: « Pas de congé de pâques pour les étudiants de l’Ens de Maroua »

Le ministre de l’Enseignement supérieur revisite les grands défis de la 7e université d’Etat.

Comment se présente la feuille de route de l’université de Maroua et, partant de l’Ecole normale supérieure qui est à sa phase opérationnelle ?

Dans l’immédiat, nous prévoyons l’achat d’un car pour pouvoir transporter les étudiants d’un site à un autre. On envisage également une bibliothèque universitaire et des démarches sont entreprises pour qu’une librairie de renom s’installe à Maroua. Le recteur de l’université et ses collaborateurs vont élaborer un plan de développement de l’université à court, moyen et long termes. Lequel plan de développement sera adopté en conseil d’administration qui se tiendra au mois de février 2009. Mais déjà, je puis vous assurer que l’Etat a mis à la disposition de l’Université de Maroua un budget transitoire de 890 millions Fcfa. Il y a également une dotation directe accordée à l’Ecole normale de Maroua de l’ordre de 120 millions Fcfa pour le compte de l’année 2008 pour les mois d’octobre, novembre et décembre et 120 millions Fcfa pour l’année 2009. Le ministère des Finances a déjà affecté 120 millions Fcfa à l’Institut du Sahel qui pourra démarrer très bientôt. On a également 350 millions Fcfa issus des frais de concours qui servent actuellement aux travaux préliminaires qui concernent la location des immeubles et amphithéâtres servant de bureaux ou de salles de cours. A ce jour, 570 millions sont virés dans le compte de l’Ens dont 100 millions Fcfa pour le budget de fonctionnement et 470 millions pour le compte de l’année 2009.

On a noté une certaine pénurie en matière de l’offre en logements. Qu’est-ce qui est envisagé par l’institution universitaire pour parer au plus pressé ?

Je crois savoir qu’aucun étudiant ne dort à la belle étoile comme beaucoup le craignaient. Grâce à la générosité et à l’hospitalité jamais démentie des populations de l’Extrême-Nord et surtout des élites qui nous ont cédé leur maison. Pour les cas extrêmes, le directeur des œuvres académiques veille personnellement pour que les étudiants qui n’ont pas encore eu un logement ou ceux qui arrivent encore soient momentanément pris en charge par l’Université en attendant éventuellement de trouver une chambre. Nous déplorons seulement la spéculation qui se fait autour de ces chambres. Un renchérissement des prix de logement dû à la loi de l’offre qui est inférieure à la demande. Nous demandons une fois de plus le sens de l’hospitalité avérée des populations. Je dois relever cependant que les élites sont déjà en train de construire des minis cités qui vont très bientôt améliorer l’offre en logements que ce soit pour les étudiants, les enseignants ou les personnels de l’université et de l’Ecole normale supérieure.

Quel est le sort réservé aux étudiants retenus sur les listes d’attente ?

Il y a des opérations techniques préalables à mener. C’est donc à la fin des opérations des pré inscriptions que nous allons étudier leurs cas, ceci en fonction des désistements que nous allons observer. Néanmoins, nous leur demandons de rester dans la ville et de prendre les cours pour attendre l’issue que nous donnerons à leur cas.

Comment faire pour rattraper le retard observé dans le démarrage des cours ?

Nous avons opté pour la sémestrialisation des enseignements. Pour ce faire, il n’y aura ni congé de pâques, ni grandes vacances afin de combler le gap des trois mois de cours perdus

Quels sont les défis que doit relever l’université pour marquer sa présence définitive dans la ville de Maroua ?

L’Université de Maroua va défiler avec panache lors de la célébration de la fête nationale de la jeunesse, le11 février prochain avec des majorettes et de la fanfare comme cela se passe dans toutes les universités du pays. Nous entendons par là donner le signe fort que l’université de Maroua est entrée dans l’histoire et le reste de par sa présence à toutes les manifestations qui vont l’interpeller.

Jacques KALDAOUSSA, Le Messager

lundi 19 janvier 2009

Hugues Pedjida : Le promoteur du "zéro échec"

Gagnant du meilleur site Internet lors d'un concours organisé par l'université d'Angers au Cameroun, cet étudiant veut promouvoir l'excellence des jeunes.

Il était loin de se douter qu'il remporterait le concours du meilleur site Web le 4 décembre dernier. Concours lancé dans le cadre de l'université d'été de Yaoundé organisé par l'université d'Angers en partenariat avec le Cameroun, et dont l'objectif était la création d'un pôle d'excellence en Technologies de l'information et de la communication et en technologies innovantes en Afrique afin de "fédérer les connaissances et développer les compétences technologiques". Et pourtant ! Quelle ne fut donc sa surprise le lendemain de la proclamation des résultats, lorsqu'il appris de ses camarades de l'Institut africain d'informatique (Iai) que son site Internet www.zeroechec.com avait été plébiscité par le jury.

"Je doutais que mon projet puisse être validé car je me disais qu'il y avait d'autres projets plus intéressants que le mien. Pour moi, je remplissais juste les formalités. Raison pour laquelle je n'ai pas assisté à la remise des prix", affirme Hugues Pedjida. Loin de s'arroger le mérite de cette récompense, même s'il peut se féliciter d'avoir damer le pion à d'autres étudiants, Hugues Pedjida ne peut s'empêcher de dédier ce prix à ses amis avec lesquels il est parvenu à mettre ce projet en place, surtout que "chacun a apporté du sien en fonction de son domaine de compétence" ; ni à "nos partenaires aux Etats-Unis qui nous ont aidés pour l'hébergement", ajoute-t-il.

A 32 ans, cet étudiant en troisième année informatique de gestion, se définit comme "un jeune ambitieux qui aimerait partager son savoir-faire avec les autres, d'où la mise sur pied de ce site", assure-t-il. Objectif : permettre aux étudiants camerounais de "libérer leurs potentiels" en leur donnant les éléments leur permettant de faire d'eux des chefs d'entreprises demain. Une manière utile de vaincre le chômage auquel sont confrontés les jeunes aujourd'hui avec la crise de l'emploi, laisse-t-il entendre. "Nous mettons en ligne des exercices, des informations sur l'accès à certaines universités, des tests de quotient émotionnel pour aider les jeunes à améliorer l'image qu'ils ont d'eux-mêmes etc.", explique -t-il en terme de contenu.

Pour atteindre ces objectifs toutefois, "nous pensons améliorer le site. Pour le moment, le site s'adresse uniquement aux étudiants camerounais. En fonction des résultats obtenus, nous comptons l'étendre à d'autres étudiants de la sous-région et du continent", révèle-t-il, soulignant que bien que le site soit fonctionnel depuis 2007, des aménagements y sont apportés quotidiennement pour le rendre plus visible. "Cette distinction de l'université d'été valorise notre travail et nous ouvre d'autres voies", avance-t-il. De quoi le mettre plus en confiance et le conforter dans la voie qu'il a choisie.

Patricia Ngo Ngouem

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232328017.php

Patrice Mbianda : Le réconfort après l'effort

Il a enfin changé de grade après deux tentatives infructueuses

C'est avec soulagement que Patrice Mbianda a accueilli les résultats de la session de décembre 2008 du Comité consultatif des institutions universitaires (Cciu). Des résultats publiés à l'avant-veille de la fête de noël par un arrêté du ministre de l'Enseignement supérieur et qui indiquaient que Patrice Mbianda, bien connu des étudiants des universités de Yaoundé II, Douala et autres instituts d'enseignement supérieur privés du Cameroun où il dispense des enseignements dans le domaine de la publicité et des relations publiques, avait changé de grade et était désormais maître de conférences.
Le nouveau professeur a donc passé les fêtes de fin d'année dans la joie d'avoir enfin pu vaincre ce sort qui semblait s'acharner indéfiniment sur lui. Car s'il a été favorablement reçu à cette récente session du Cciu, il n'oublie pas les deux autres tentatives infructueuses qui auraient pu le dissuader de présenter à nouveau sa candidature. Mais il n'en a rien été dans la mesure où la troisième fois s'est avérée la bonne. Et surtout parce que Patrice Mbianda n'est pas homme à baisser les bras aussi facilement.

Après voir obtenu en effet une Habilitation à diriger les recherches (Hdr) sur la pratique de la communication d'entreprise au Cameroun en 2006 en France, il était revenu au bercail avec la ferme intention d'avancer en grade, estimant que c'était la prochaine étape d'un parcours universitaire auquel il attache visiblement beaucoup d'importance. "J'ai alors déposé mon dossier au département de publicité à l'Esstic où j'enseigne et qui devait dresser par la suite un rapport pédagogique." Le dit rapport fut dressé mais avec avis défavorable.
S'il accusa le coup dans un premier temps, il se remit assez rapidement et tenta une deuxième tentative l'année d'après. Sauf qu'à l'époque, il lui manquait un élément déterminant dans le dossier. "Je ne remplissais pas le nombre de mémoires de Dea ou de Masters dirigés requis à savoir six. Une situation due à ce qu'à l'époque je n'avais pas la possibilité de dispenser des cours à l'unité de formation doctorale de mon établissement puisque je n'étais pas encore professeur titulaire".

Soucieux de monter en grade malgré tout, il aura l'idée d'aller voir du côté de l'université de Douala. Où il parvint à obtenir des enseignements dans les classes de Masters en communication. "Je devais donc multiplier les voyages de la capitale économique avec les risques qu'on peut imaginer. Mais au final, je ne regrette pas puisque cette expérience m'a permis non seulement d'encadrer des étudiants, mais aussi de compléter mon dossier et d'obtenir mon grade". En le disant, il donne à voir un visage où transparaît le bonheur d'avoir atteint un objectif louable. Surtout qu'il ajoute que "parmi les étudiants que j'ai encadré, il y en a un (Alexandre Djimeli, notre confrère du Messager Ndlr) qui est devenu le major de sa promotion. Je suis fier de ce qu'il a accompli, car son travail est en tous points remarquable".
S'agissant du Cciu, le nouveau professeur pense qu'il "est objectif. Les dossiers y sont traités avec minutie et sérieux comme on peut le voir avec mon cas". Un comité au sein duquel il a ses habitudes, lui qui siège dans l'une de ses sept commissions. Mais de cela, il ne veut pas beaucoup en parler maintenant. Préférant savourer cet avancement qui lui a donné tant de mal.

P.T.

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232328649.php

Changement de grade : Un processus lisible

L'exécutif et l'autorité académique ont déterminé avec précision le parcours de tout candidat au grade supérieur.

Au Cameroun, le circuit d'avancement des grades des enseignants est des plus claires. Il repose en effet sur une batterie de textes législatifs et réglementaires qui indiquent bien la procédure à suivre pour passer d'un grade à un autre. Même si le temps de passage est souvent long au goût des postulants qui pourtant ne rechignent pas à revenir à la charge lorsqu'ils estiment n'avoir pas eu satisfaction à la première tentative.
Le premier texte est un "arrêté du président de la République" signé en octobre 1994, c'est-à-dire au lendemain de la réforme universitaire qui avait vu la naissance de plusieurs universités d'Etat au Cameroun. Un texte qui porte sur l'organisation et le fonctionnement du Comité consultatif des institutions interuniversitaires (Cciu). Selon cet arrêté, ce comité composé de sept commissions "statue tant en ce qui concerne le recrutement des enseignants que de leur promotion, sur la base de critères clairs, précis et réalistes arrêtés par un acte du ministre chargé de l'enseignement supérieur". En clair, il donne son avis sur les questions relevant du "recrutement et de la promotion des personnels du corps de l'enseignement supérieur" au cours des ses deux sessions annuelles de mai et de novembre.

Mais avant d'en arriver à ce Cciu qui est l'étape ultime, "l'enseignant qui souhaite avancer en grade doit confectionner un dossier en bonne et due forme qu'il déposera dans le département auquel il appartient", explique Pierre-Paul Tchindji, maître de conférences (Mc) à l'Université de Yaoundé II. Un dossier qui doit prendre en compte aussi bien les qualifications que les expériences requises. Ainsi pour un assistant, deux cas de figure existent selon M. Tchindji : "il y a d'abord l'assistant qui n'est pas encore titulaire d'un doctorat. Pour espérer passer chargé de cours (Cc), il lui faut en plus d'un doctorat la présentation d'un article ayant fait l'objet d'une publication dans un journal scientifique à comité de lecture. Si le candidat dispose déjà d'un doctorat, et c'est là le deuxième cas, il ne doit que présenter l'article scientifique sus-évoqué."

Critères
Ce passage ne peut intervenir qu'au bout d'un an d'ancienneté pour un jeune docteur et de cinq ans pour un doctorant. Ce qui n'est pas le cas pour ce qui est du prochain grade. Pour passer de Cc à Mc, il faut un minimum de six ans selon Pr. Tchindji. "En plus de cela, le candidat doit présenter six articles scientifiques plus un encadrement de six étudiants de niveau Bac+5, soit un mémoire de Dea ou de Masters. Pour ce qui est des docteurs de nouveau régime français, il faut en plus une Habilitation à diriger les recherches (Hdr), sauf s'il dispose d'un Ph.D camerounais." A l'étape suivante, quatre années d'ancienneté sont nécessaires pour tout candidat au grade de professeur des universités. Une ancienneté à laquelle il faudra ajouter "quatre articles scientifiques et la preuve de l'encadrement d'au moins six mémoires de Dea et deux de thèse de Ph.D"

Une fois ces ingrédients rassemblés, le candidat dépose donc son dossier auprès de son chef de département qui doit "établir un rapport pédagogique avec un avis favorable ou non. Ensuite, le dossier va au conseil d'établissement après que le chef d'établissement ait dressé un rapport administratif". Le conseil à son tour l'étudie et le transmet au rectorat qui va l'envoyer plus tard et suivant un échéancier précis au secrétariat permanent du Cciu logé au ministère de l'Enseignement supérieur. A ce niveau, il convient de signaler cette disposition de l'arrêté du Minesup du 29 octobre 2001 qui dit en son article 4 que "les travaux de recherche de tout candidat à un changement de grade font l'objet de trois rapports scientifiques rédigés individuellement par trois enseignants de la spécialité ou de la discipline du candidat".

Le même texte précise plus loin que "Les travaux scientifiques de tout candidat à la promotion au grade de Maître de Conférences ou de Professeur, sont présentés et soutenus par l'intéressé devant une Commission Scientifique d'Evaluation (CSE) désignée à cet effet", à l'exclusion des titulaires d'une agrégation. Cette Cse saisie par le secrétariat permanent du Cciu doit alors statuer entre autres sur "la qualité et la cohérence de l'ensemble des travaux scientifiques (… et sur) la qualité des projets de recherche présentés par le candidat". Après quoi il établira "un rapport motivé" qu'il retournera à l'envoyeur qui l'insèrera dans le dossier du candidat avant de le déposer sur la table du Cciu.
Malgré cette précision, il arrive pourtant que "des candidats soient recalés pour n'avoir pas respecté les critères en vigueur comme le nombre de travaux dirigés ou ceux liés à l'âge des postulants." Ce que confirment des agents d'une cellule du Département du développement de l'enseignement supérieur où sont reçues les candidatures.

Parfait Tabapsi

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1232328737.php

vendredi 16 janvier 2009

Rentrée émiettée à l’Université de Maroua

Jeudi 15 janvier restera une date historique pour la première cuvée des pensionnaires de l’Ecole normale supérieure (Ens) de Maroua. Le ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fames Ndongo a dispensé le premier cours magistral dans une salle accordée à l’»Université des grandes ambitions». Le début effectif des cours a été fort apprécié par la communauté éducative et universitaire qui voit enfin la locomotive Ecole normale supérieure de Maroua sur les rails. «Qui l’aurait cru. C’est en quelque sorte le point d’achèvement pour nous les élites de Maroua», lâche dans la foule Adama Yassifou, élite de Maroua et délégué régional des Domaines et des affaires foncières. Pour la circonstance, toute la crème des responsables récemment nommés ainsi qu’une bonne brochette d’enseignants nouvellement recrutés ont fait le déplacement de la métropole de l’Extrême-Nord. La cour du rectorat s’est avérée très étroite pour contenir non seulement ce beau monde mais aussi la foultitude d’étudiants qui venaient ainsi démarrer leur formation, pour deux années (second cycle) ou pour trois ans (premier cycle).
Les enseignants ont dispensé des cours dans sept sites sur les huit qui abritent les salles de classe de l’Ens de Maroua. Ce qui est un signal fort du démarrage effectif des cours. Le premier arrêt a conduit Jacques Fame Ndongo en compagnie du président du conseil d’administration, du recteur de l’Université de Maroua, du secrétaire général, du directeur de l’Ens, du gouverneur de la région et quelques enseignants à l’Institut pour la recherche et le développement agricole de Maroua. Ici, une dizaine de laboratoires savamment curés serviront d’ateliers aux étudiants de filières scientifiques. C’est véritablement dans la salle dite de 400 places de Pitoaré que les cours ont commencé. Des centaines d’étudiants suivent assidûment le cours de géographie. Le Minesup a pu se rendre compte de l’effectivité du premier cours d’initiation à l’analyse topographique, géologique et cartographique.

Fame Ndongo rassure
La troisième étape conduira la délégation ministérielle à l’Ecole technique d’agriculture de Maroua où le Pr. Benoît Loura, vice recteur chargé du contrôle et de l’évaluation dispense lui-même le cours de chimie aux étudiants de première année du premier cycle dans l’une des salles affrétées pour l’Ens. Autre site, autre ambiance, c’est dans la salle polyvalente du lycée classique et moderne où une centaine d’étudiants suivent assidûment le cours de langue anglaise. Même ambiance de rentrée effective et de dispensation dans quatre salles de l’Enieg, au lycée bilingue ou au centre national de formation zootechnique et halieutique qui doit abriter deux salles de cours. Une satisfaction générale se lisait sur les visages aussi bien de la délégation de Jacques Fame Ndongo que des étudiants et enseignants. «Le train est définitivement en marche. On peut le constater sans risque de se tromper. Tous les enseignants sont là ainsi que des professeurs de rang magistral qui vont nous prêter main-forte pendant un temps avant de partir», clame Sali Babani, un enseignant à l’Ens de Maroua.
«Vous avez constaté que nous avons des salles de classe en nombre suffisant. Le directeur de l’Ecole normale nous a dit ce matin que nous avons 12 000 places disponibles alors que nous avons seulement 7 152 étudiants. Vous avez également constaté qu’aucun étudiant ne dort à la belle étoile. Le resto sera bientôt disponible puisque les travaux sont en cours de finition. Il y aura aussi un car acheté par l’Université qui va transporter les étudiants d’un coin à un autre», tente de rassurer le Pr. Jacques Fame Ndongo.

Par Jacques KALDAOUSSA
Le 16-01-2009

http://www.lemessager.net/details_articles.php?code=110&code_art=26187

jeudi 15 janvier 2009

Résutats additifs du BTS session juin - juillet 2008

Communiqué n°09-0006/MINESUP/DDES/PEEX/SEX du 14 JAN.
Portant additif au communiqué n° 09-0004/MINESUP/DDES/PEEX/SEX du 13 janvier 2009 portant publication des résultats de l'examen national de Brevet de Technicien Supérieur (BTS), session de juin-juillet 2008.

Le Ministre de l'Enseignement Supérieur
Communique :
Les candidats ci-après désignés sont déclarés admis à l'Examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), session de juin-juillet 2008.
Il s'agit de :

Spécialité : COMPTABILITE ET GESTION DES ENTREPRISES

N° Mle Noms et Prénoms Mention
1. 08CG1221 YIMDJEU SIYAPDJIE RAÏSSA Assez Bien
2. 08CG1053 TAMGOUA DJOUFACK THIERRY Assez Bien
3. 07CG605 NDJAMEN KEPWA VALERIE Assez Bien
4. 07CG396 LEKOMBOU TASSI JACQUELINE Passable
5. 08CG457 KOLAWOLE OMODELE GEORGES ARNAUD Passable
6. 08CG134 CILATCHA JULIENNE Passable
7. 08CG692 MOKAM JUDITH DESIREE Passable
8. 07CG867 TAKOUFO DUCLAIRE Passable
9. 08CG408 KAMTA MBOGOUN SOREL BAURIME Passable
10. 08CG901 NOTUE GOUSSI RENAUD Passable
11. 08CG733 NANA RAMSES NJENJI Passable
12. 08CG549 MAKOUGOUM TAMEGHE ARIANE CARELLE Passable
13. 06CG599 SEDA TCHOKWALEU FLORIANNE Passable
14. 08CG560 MANEDOUM NATHALIE CAROLE Passable
15. 08CG770 NDZIE NDOE CHRISTIAN Passable
16. 08CG1143 TENE TOUKAM HERMINE ROLANDE Passable
17. 08CG1159 TINWO NOUTAKDIE STEPHANE Passable
18. 08CG138 DAHE KEOU OSCAR Passable
19. 07CG659 NGADEU TIENTCHEU LILIANE FLORE Passable
20. 07CG857 TAGANG JAZE EMMANUEL Passable
21. 08CG772 NEKDEM TEKENG JOSEPH JULIO Passable
22. 06CG018 ATIODJIA WOUDA DARLINE Passable
23. 08CG1236 YOUMDJE SONIA COLETTE Passable
24. 08CG745 NDAM MANFON NYABENG CHRISTELLE D. Passable
25. 07CG433 MAGNE KAMGA MELANIE Passable
26. 07CG494 MBIAGNA NGASSAM NADINE DALI Passable
27. 07CG327 KAPCHE TCHOUPE ADELINE FLORE Passable
28. 08CG317 FONGUIENG BRUNO ROSTAND Passable
29. 08CG129 CHEYOU ODETTE NADEGE Passable
30. 07CG361 KOM GUEMTCHUENG BERTRAND Passable
31. 06CG315 LONLA TAKOM CARINE PASCALE Passable
32. 08CG622 MBOMDA MADJO SINTICHE NADEGE Passable
33. 07CG336 KENGNE JOSEPHINE Passable
34. 06CG600 SELATSA MATO GRACE Passable
35. 07CG723 NJIOJIP SANDRINE FLORE Passable
36. 08CG008 ADAMA SABO Passable
37. 08CG1108 TCHOUA MBAMI CARLOTTE Passable
38. 07CG443 MAKONGO WONJE FERNANDE NICAISE Passable
39. 07CG728 NKENMEGNE CALINE LAURE Passable
40. 08CG929 NZEGA NAMEGNE MARDOCHEE Passable
41. 08CG615 MBIAMI FRANÇOISE MIMI Passable
42. 08CG722 MVAEBEME OKOMEN ETIENNE RODRIGUE A. Passable
43. 07CG353 KINGUE DIBONGUE WILLFRIED R. Passable
44. 05CG228 MENGUE MVONDO MIREILLE DANIELLE Passable
45. 03CG022 BELINGA MBOUDOU JANVIER ROMARIC Passable
46. 08CG781 NGAMDAP LYNE FLORE Passable
47. 07CG418 MADJOU CHIHIEGE GAELLE LAURE Passable
48. 07CG479 MBAKOP NGASSAM PATRICK Passable
49. 08CG1045 TALLA ERIC Passable
50. 07CG271 FOUOMENE MAFOUO DARLIN JOJO Passable
51. 08CG306 FOGUE FOGUE GUY ROSTAND Passable
52. 07CG387 KUISSI MAXIME RUFIN Passable
53. 07CG1049 ZAPLEFACK NGOUEWE ALAIN Passable
54. 07CG1008 WANGOUM GAËLLE Passable
55. 08CG074 BEBEY LOTIN SAMUEL FRANCIS Passable
56. 06CG197 FOKOU SIEWE CARINE B. Passable
57. 07CG295 JEUNGOUE TIENTCHEU ANNETTE SANDRINE Passable
58. 05CG373 NTOUMBA EBOUELE RACHEL Passable
59. 08CG759 NDJENKAL PAUL VIVIAN Passable
60. 08CG927 NYOBE LIBONG JOSEPH ANGELLO Passable
61. 03CG075 DJOUM JEAN MARC Passable
62. 08CG938 OMBOUN MENGUE YANICK WALTER Passable
63. 08CG630 MBOUDA EDITH SIMONE Passable
64. 07CG234 FAYA BOLOGO SABINE Passable
65. 07CG794 PINDY BEQUIMA WILLIAM Passable
66. 08CG784 NGAMENI KEMO ROSE Passable
67. 08CG538 MAJO JOSEPHINE PELAGIE Passable
68. 08CG490 KUETE KEMADZE ELVIGE Passable
69. 07CG486 MBANG ARISTIDE Passable
70. 07CG513 MEFENGOUOK ANNIE DORIANCE Passable
71. 07CG274 GANKAM TEUNKWA DESTINEE Passable
72. 08CG570 MASSEM MASSEM CLAUDE DESIRE Passable
73. 07CG917 TCHOUAMENY HAPPI BRICE Passable
74. 08CG061 BAKAM FOKOUE MARGUERITE Passable
75. 07CG156 DONGMO DOUNALA VIRGINIE CLAIRE Passable
76. 04CG223 NGOUEKA NGUIMETSA BEATRICE Passable
77. 07CG440 MAJOUO NOUBISSI AMELIE SYLVIANIE Passable
78. 07CG104 DEGANG NGAMENI SIMPLICE Passable
79. 07CG375 KOUEDJOU DJOUMBISSIE THIERRY Passable
80. 07CG009 ABOMO TEUFACK CRESCENCE HERMINE Passable
81. 07CG907 TCHIKADEU MIREILLE JOSEE Passable
82. 07CG072 BONA EKAMBI SAM-BRILLANT FRANCK OL. Passable
83. 08CG544 MAKEU HELENE EDWIGE Passable
84. 07CG1005 WANDJI MBATCHOU LILIANE Passable
85. 08CG1037 TAGUEOBOU FOTSE MABOU WILLY AN. Passable
86. 07CG079 BOUKEM KAMGUEU CHRISTIANE LAURE Passable
87. 06CG683 TENE VICTORINE MARIE FRANCOISE Passable
88. 08CG260 EMAGAM NGAMALEU ALICE Passable
89. 08CG301 FEUSSI CHRISTIAN Passable
90. 07CG195 EKONO MICHELLE STEPHANIE Passable
91. 08CG1035 TAGNE ROMMEL Passable
92. 08CG425 KEMAYOU YOLANDE Passable
93. 08CG1161 TJEEGA YOKO PAUL ANDRE GERARD Passable
94. 08CG219 DONDJOU FOUELEFACK JEAN C. Passable
95. 06CG126 DOUKO NGASSAM YVES PACOME Passable
96. 08CG426 KEMENI NYEMB MARIE GUILENE Passable
97. 03CG109 EWONDO ELLONG EUGENIE FRANCINE Passable
98. 07CG805 RITA MGBE MAGGIE PATRICIA Passable
99. 03CG429 TAKANG AHIMAFACK FULBERT Passable
100. 08CG935 OLAMA KENMEGNI GAETAN Passable
101. 08CG480 KOUOKAM TCHEPOUMO RAOULD M. Passable
102. 08CG896 NLEND GUY RODRIGUE Passable
103. 08CG1025 SOUGA MARCELLINE YOLENE Passable
104. 07CG1017 WOUANDJI NANA HERMANN R. Passable
105. 07CG070 BIYONG BISSE ALAIN ERIC Passable
106. 06CG138 EBOGO ELISABETH ANGELE Passable
107. 08CG345 GOGANG SANOU CHRISTELLE C. Passable
108. 07CG161 DONGMO NKUETE ARMEL DANIEL Passable
109. 07CG642 NGANGUE NGAHA ROSINE FLORE Passable
110. 08CG445 KENNE SKING MARIETTE Passable
111. 07CG299 KAAMENI TAMALEU PAULETTE Passable
112. 08CG800 NGATCHUIT JACKY FLORE Passable
113. 07CG796 POLA TAGNE JOSIANE Passable
114. 08CG920 NTIECHE MOUNTON SIMON Passable
115. 07CG023 AMBA MEZING LEOPOLD Passable
116. 08CG022 ALINGNDOH ROLAND TEFUNGWA Passable
117. 07CG016 AKANA KENGNI OCTAVIE JOSIANE Passable
118. 07CG133 DJOMENI VERONIQUE FLORE Passable
119. 07CG791 PANYON JEAN-PAUL Passable
120. 07CG944 TEFFO NGHOGUE VINCENT DE PAUL Passable
121. 08CG013 ADONG BOYOMO BORIS FERNAND Passable
122. 08CG051 AYEMENE NZONKEM DORICE Passable
123. 07CG466 MATAGNE SEVELINE LAURE Passable
124. 08CG738 NANFACK GUY- ROMAIN Passable
125. 07CG765 NYAMSI MBAHA GISELE Passable
126. 06CG603 SIGHOM ANDRE Passable
127. 08CG573 MASSOP ALVINE Passable
128. 07CG678 NGONGA FRANKLIN Passable
129. 07CG527 MENEZEU CECILE ANDREE Passable
130. 08CG506 LEUKEU TCHAMI JEAN NICOLAS Passable
131. 07CG955 TEUMENA JIMMY MARLEY Passable
132. 08CG548 MAKOUGOUM JOSIANE CAROLINE Passable
133. 08CG043 ATANA ATANGANA ROGER Passable
134. 08CG565 MANGOUA YVES TRESOR Passable
135. 07CG526 MENDO BESSOULOU EMMANUEL FRANCIS ACHILLE ROLAND Passable
136. 07CG459 MASSA TSE ARLETTE NADINE Passable
137. 07CG050 BEBE KINGUE JOHNSON EMMANUEL Passable
138. 07CG222 ETAME FRANÇOISE LILIANE Passable
139. 07CG212 EROS NDINE MAGNUS Passable
140. 07CG316 KAMGA TATCH CEDRIC Passable
141. 08CG672 MFOUT MOLUH JULIE Passable
142. 07CG564 MOUAFO DJUATIO ERMERINE CH. Passable
143. 08CG1216 YANKOUA THEOPHILE THIERRY Passable
144. 07CG910 TCHIOGO TSAGUE JOE BERNIER Passable
145. 01CG006 AGOUEYI ALAIN MAGLOIRE Passable
146. 08CG697 MONTHE SUMADJUI WILLIAM AIME Passable
147. 08CG076 BEKATAL BENGALA JULES PARFAIT Passable
148. 07CG236 FEKEKANG JOEL Passable
149. 08CG409 KAMTA ROBERTINE Passable
150. 08CG582 MATEDONJULIENNE Passable
151. 08CG1169 TOUKAM KAMDEM IRENE MARILYN Passable
152. 08CG098 BILOG-AYISSI ROSELINE SIMONE Passable
153. 08CG197 DJOMNANG TOUKAM THEOPHILE Passable
154. 03CG276 MEKUATE TAGNE LUCIENNE Passable
155. 03CG315 NDAMTCHOUE MBA ADELE PULCHERIE Passable
156. 06CG174 ETIENNE HENRI MPOME LOTIN Passable
157. 07CG848 SOUOP CHRISTOPHE Passable
158. 07CG738 NOGONG PETAPA JERRY Passable
159. 08CG311 FOKEMG SAAH ALINE IDA Passable
160. 08CG456 KOKO JOSEPHINE AGNES LAURE Passable
161. 06CG305 LEKWOUANOU RODRIGUE DAKO Passable
162. 07CG708 NGUET PENGETNZE MARTHE CARINE Passable
163. 08CG1171 TOUKAM KUETAM LEOPOLDINE Passable
164. 08CG1123 TCHOUTA TCHAMI ELISABETH PRISCA Passable
165. 07CG1011 WEKAM TOUKAM GISELE Passable
166. 08CG756 NDJANA AFOH JEREMIE Passable
167. 00CG171 MAMBA FOSSI LUCIENNE Passable
168. 08CG589 MBAKIO KEMAYON RUTH SABINE Passable
169. 08CG1079 TCHAMKOUE PHILOMENE Passable
170. 08CG481 KOUYITI BABOULE ROSE FLORENCE Passable
171. 07CG778 NZOGANG ROMIAL CLAUDIN Passable
172. 07CG1025 YANOU ABOYA GUENOLE RODRIGUE Passable
173. 07CG153 DONFACK WAMBA BLANDINE Passable
174. 07CG164 DONGMO ZEBAZE MARTIAL THIERRY Passable
175. 08CG267 EPARA ELAME IVAN STEPHEN Passable
176. 08CG269 EPEE AMO'O YVETTE MARTINE Passable
177. 07CG503 MBONGUE MBONGUE BERNARD ISAAC Passable
178. 07CG731 NKOUAMENI NJIOTANG CLEMENCE A. Passable
179. 08CG160 DIFFO TALONDA EMERIC Passable
180. 03CG100 ELOKA NKOMBA ROBERT THIERRY Passable
181. 07CG932 TCHOUTEZO MEGUIMJIO LUCIE Passable
182. 07CG093 CHOKOUABE TCHAMABO CHANCELINE A. Pass.
183. 99O027 MIBOME MI MIKEMISSE THEODORA Passable
184. 08CG731 NANA MARCEL LEDOUX Passable
185. 06CG554 NSIMI OBAME ACHILLE Passable
186. 08CG1012 SOFFACK NAFACK CHRISTIANE Passable
187. 08CG070 BASSOGOG DIBOG JUSTE MAGLOIRE Passable
188. 07CG908 TCHINDA ERIC BERTRAND Passable
189. 08CG1113 TCHOUASSI NJINTHE GAELLE VANESSA Passable
190. 07CG077 BOUEMBA DJOMBE YANNIE CARELLE Passable
191. 07CG175 DZUDOM TEKAM STEPHANE RAYMOND Passable
192. 08CG786 NGAMESSI ENYEGUE BALBINE L. Passable
193. 07CG703 NGUEMWO SIDONIE Passable
194. 08CG915 NSANGOU ABDEL AZIZ Passable
195. 08CG930 NZEUTAP NANA RITA ESTELLE Passable
196. 08CG1145 TETE KITTI JESSI NADINE FLORE Passable
197. 07CG775 NZALI KENMEGNE AFILY LAURE Passable
198. 08CG541 MAKAMDJEU KAMDEM SILVIANE VIVI Passable
199. 07CG289 INGUEBENDJ PULCHERIE URSULE B. Passable
200. 07CG333 KENGNE CARINE RACHEL Passable
201. 06CG262 KENMEGNE GUY MARCEL Passable
202. 07CG359 KOH LAGMAGO DESIRE Passable
203. 08CG1017 SOKOUDJOU NDE ARMAND MERLIN Passable
204. 08CG1032 TADOUM TCHOUPE YANNICK Passable
205. 07CG1044 YOUSSA HUBERT Passable
206. 08CG375 JOUKENG JIFACK STEPHANIE L. Passable
207. 07CG487 MBANGUE ABEL DIDIER Passable
208. 07CG819 SELLE SELLE JEAN RAISON Passable
209. 04CG291 SUFO GNEGHAYI BENEDICTE NINA Passable
210. 08CG208 DJUIDJE FOALENG AMANDINE Passable
211. 02CG061 DOMWA TAMO ELISABETH Passable
212. 06CG402 MENGOUO MATAMO LEONIE Passable
213. 08CG1223 YMELE TONFACK HERVE Passable
214. 07CG548 MOHAMMED BELLO MOHAMADOU Passable
215. 08CG654 MEKOUDJOU NGANDJON ELISABETH Passable
216. 08CG958 PELAGHO ALICE Passable
217. 08CG140 DANG BOE CEDRIC CONTANT Passable
218. 05CG263 MOUNGANG NGOMOU JUDITH Passable
219. 08CG893 NKOTTE ESSONGUE ESTHER Passable
220. 07CG121 DJENGUE ESSAKA ERNEST Passable
222. 08CG1072 TCHABETH KAMGOUA CORINE Passable
223. 08CG991 SEUGA ELOISE Passable
224. 07CG170 DOUNKING DIFOUO CHARLY AIME Passable
225. 07CG427 MAFOGANG LISETH SOREL Passable
226. 08CG576 MATADZONG NADEGE Passable
227. 07CG082 BOUTIANALA CORINNE DANIELLE Passable
228. 07CG604 NDENGUE MINETTE SANDRINE Passable
229. 08CG778 NGAHA HAMENI CARINE LORE Passable
230. 07CG638 NGAMGA NDJANTIO CHARLY C. Passable
231. 07CG491 MBELLA JUDITH DEBORAH Passable
232. 08CG1055 TAMNO TATUEBU VALERE Passable
233. 07CG539 MEYOUPO LYDIE Passable
234. 07CG779 NZOUATOM FOGAM VICKY FRANCIS Passable
235. 06CG026 BAKAK SERGE VALERY Passable
236. 07CG182 EBEM VALERIE JOSIANE Passable
237. 07CG262 FOTIO TCHOUMELOU GEDEON Passable
238. 07CG263 FOTSING ALEXIS DARIS Passable
239. 05CG143 KAPPE DJINE ALVINE SANDRINE Passable
240. 08CG449 KEUGNE SAHA CARINE SIDONIE Passable
241. 08CG802 NGNINTEDEM FOUEGO CHANCEL. Passable
242. 07CG730 NKONGO NJOUME ANNE Passable
243. 07CG1022 YAMGOUE TIENTCHEU GEORGES N. Passable
244. 07CG540 MIAFFO SAMUEL Passable
245. 08CG521 MACHE MICHAELLE BIENVENUE Passable
246. 07CG851 SUNJIO TCHUISSEU HULYCE FRANCK Passable
247. 08CG413 KAMWOUA KAMGUIA MITTERAND B. Passable
248. 06CG190 FODSOH FELICIEN Passable
249. 07CG018 AKOA DENISE GEORGETTE LYDIE Passable
250. 08CG401 KAMGOUE WELEDJI CHIMENE Passable
251. 08CG440 KENGNI KANA ADALBERT Passable
252. 08CG471 KOUAGA DOUTOU ANNIE ROLLANDE Passable
253. 06CG586 PEKAM NAMEGNI BEVERLYNE J. Passable
254. 07CG114 DIPANDA ZACHEE HUGUES Passable
255 05CG096 ETOUNDI MBONGO CHARLES D. Passable
256. 99H29 NGO KANA MADELEINE ANGELE Passable
257. 08CG695 MOMO DONJI BENEDICTE NINA Passable
258. 08CG931 NZOGOUM KAMLA CHRISTIAN Passable
259. 07CG858 TAGNE SIMO MICHEL SIMPLICE Passable
260. 07CG812 SANDIO GISELE Passable
261. 07CG416 MADE KANKEU ZEPHERINE MIR. Passable
262. 08CG661 MENYENG ESSOMBA THERESE B. Passable
263. 08CG1160 TIOMEZA FOMENA SYLVIE LADOUCE Passable
264. 08CG062 BAKAM OUADJE NADEGE Passable
265. 07CG260 FOTCHIN TCHATCHOUA EDGAR Passable
266. 07CG498 MBIDA EKONGOLO JEAN PATRICK Passable
267. 08CG634 MEANGAFO ZENBOU EMAIRANCE Passable
268. 08CG681 MINSA MINSA SAMUEL BRICE GAETAN Passable
269. 07CG807 SAGBI DIANE LAURA Passable
270. 08CG1190 TUEGNO KAMGA AUBIN CYRILLE Passable
271. 07CG855 TADOULEMO ANDRE Passable
272. 08CG313 FOKOU NGONGNI HUGUETTE Passable
273. 07CG951 TETSOPGUIM ZAMBOU FRANCOISE Passable
274. 08CG1130 TCHUENKAM TAPAH VICTOR Passable
275. 07CG378 KOUMEGNE CAROLINE Passable
276. 07CG338 KENGNI NANFACK BLANDINE Passable
277. 08CG687 MOGOUM KAPTUE NINA DIANE Passable
278. 08CG017 AISSATOU ADAMOU Passable
279. 07CG871 TALLA LINDA BABANGUI Passable
280. 06CG104 DJIFACK CELESTINE Passable
281. 08CG222 DONGMO LOUIS FIDELE Passable
282. 00CG352 YIMDJO SIMO EDITH FLORE Passable
283. 08CG053 AZAMBOU KENFACK CHRISTELLE H. Passable
284. 08CG392 KAMENI TCHOKOUAGO FIDELE Passable
285. 08CG403 KAMGUE PATRIQUE Passable
286. 07CG1024 YAMSI CLARINE Passable
287. 07CG422 MADJUTCHOU TADJIO CAROLINE E. Passable
288. 08CG491 KUETE KENNE DIDEROT Passable
289. 08CG855 NGUEN NGUEN PIERRETTE P. Passable
290. 07CG408 LONTSI TCHOFFO RAYMOND Passable
291. 08CG814 NGO LOGA PAULINE Passable
292. 08CG954 PAJOU ABDOU AZIZ Passable
293. 08CG1065 TATSA SONGWA FLORETTE Passable
294. 06CG696 TONME MBANTSWE PASCALE B. Passable
295. 08CG967 PONDI TJESNGUI PAUL GILBERT Passable
296. 05CG136 KAMMEGNE TAGNE PATRICIA Passable
297. 08CG123 BWAME MPACKO MARIE ESTELLE Passable
298. 06CG169 ESSOMBE DIMOUAMOUA JULIENNE Passable
299. 07CG286 HOUACHISSI WOKAM NADIA Passable
300. 02CG106 KAMDOM NOUMSI SODINE INES Passable
301. 07CG570 MOUIL MICHEL Passable
302. 08CG1008 SITCHOU JEAN FRANCOIS Passable
303. 07CG912 TCHITCHOUO WOUEMBE FELICITE Passable
304. 08CG012 ADJOMO ETOLO MARIE SYLVIA Passable
305. 08CG586 MAYEGA JULES ARSENE Passable
306. 04CG347 YAKANA AMOMBO ROSE NADINE Passable
307. 08CG111 BOKITCHA MARIETTE VIVIANE Passable
308. 08CG378 KADJE TCHUENNENG BRIGITTE Passable
309. 08CG285 EWANE STEVE JOHAN Passable
310. 07CG478 MBAKOP FEUYA ROMAIN Passable
311. 00CG283 NYANGUE TITTI CAROLINE ELVIRE Passable
312. 08CG688 MOGUE TCHOUODJA ROSINE Passable
313. 08CG752 NDE SERGE PATRICK Passable
314. 06CG485 NGOMBE MATANDA DIWONGUI PALESTINE L.Passabl
315. 08CG982 SANDJON TANKIO AIME JENNER Passable
316. 08CG1124 TCHOUTA YOMBA CHRISTELLE AL. Passable
317. 07CG400 LEUNKEU MARIE SYLVAINE Passable
318. 08CG387 KAMDOUM GINETTE Passable
319. 07CG092 CHIMKUMO TAGNE AUBIN JUVET Passable
320. 07CG304 KALEFACK NGOUEWE MIRABELLE Passable
321. 07CG603 NDENGOUE KAMENI LAETITIA CARINE Passable
322. 07CG630 NGADEU VIVIANE FLORE Passable
323. 05CG342 NJIKAM MAH IBRAHIM Passable
324. 08CG888 NKIMI NGASSAM FRANCIS Passable
325. 07CG832 SIMO NOMVUSSI ADELAIDE Passable
326. 01CG027 DJONOU HENOCK Passable
327. 08CG794 NGANSOP NARCISSE Passable
328. 07CG220 ESSONO BODO FABRICE Passable
329. 07CG976 TOUKAM FONGA LETISSIA Passable
330. 07CG206 ENGOUE GUY ROMUALD Passable
331. 07CG024 AMID MOUNGUETYI DOUGLAS Passable
332. 07CG099 DALE KINGUE SUZANNE NATACHA Passable
333. 07CG365 KONDO MPOUDI ETEL ERIC Passable
334. 08CG626 MBONG NDAME ESTELLE ZITA Passable
335. 07CG847 SOULEYMANOU AHMADOU Passable
336. 06CG554 NSIMO NOULA PATRICIA Passable
337. 07CG452 MANDOH FRANCOISE Passable
338. 07CG682 NGONO OBAME PATRICK OLIVIER Passable
339. 08CG170 DJANPA KIEDJE HERMINE Passable
340. 08CG511 LOGABO BILLONG LUC NOËL Passable
341. 08CG775 NGADEU AMANDINE Passable
342. 06CG550 NOUMSSI DORGELINE LAURE Passable
343. 08CG379 KALDJOB NGUENDE PIERRE ROGER Passable
344. 08CG953 PAGUEN MELEZIE MAGUY GISELE Passable
345. 02CG277 TEUBISSI JEAN MEAUCLAIR Passable
346. 08CG707 MOUKAM TITCHO FRANCK STEVE Passable

Communiqué n° 09-0007/MINESUP/DDES/PEEX/SEX du 14 JAN.?
Portant additif au communiqué n° 09-0004/MINESUP/DDES/PEEX/SEX du 13 jan. 2009 portant publication des résultats de l'examen national de Brevet de Technicien Supérieur (BTS), session de juin-juillet 2008.

Le Ministre de l'Enseignement Supérieur
Communique :
Les candidats ci-après désignés sont déclarés admis à l'Examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), session de juin-juillet 2008.

Il s'agit de :

Spécialité : BANQUE

N° MATRIC NOMS ET PRENOMS MENTION
1 07BQ428 YATATA ALI Passable
2 07BQ245 NANKACK AURORE Passable
3 08BQ327 NGO BIBOUM SIPOH NADEGE Passable
4 08BQ446 TCHAMDA YAMDJEU MICHAEL ACHIL Passable
5 08BQ184 KENGNE WAFO LEILA GAËLLE Passable
6 07BQ359 SOUOP KAMTO PAULIN Passable
7 07BQ291 NGUELAMATCHI MARIE CHRISTINE Passable
8 07BQ056 DJILO KAMGAING JEANINE HERMINE Passable
9 08BQ389 NSOLO BOUELE JEAN SABIN Passable
10 07BQ065 DOMMO NDJONKO ALVINE CHRISTELLE Passable
11 08BQ144 FOPESSI TCHOFFO JUDICAEL Passable
12 08BQ212 MAAMDOM KAMWA NATHALIE Passable
13 08BQ053 CHIEGAING MYRICE VANESSA Passable
14 08BQ412 POMEGEU DOUSSI VIVIANE FLORE Passable
15 08BQ467 TIAKO NTOWA INES NOËL Passable
16 08BQ239 MBASSOA MBASSOA ROMUALD Passable
17 08BQ426 SIPOWOU GAHOUM PHILIPPE MERLIN Passable
18 07BQ166 LIONEL LONGE NTOU LAPE Passable
20 08BQ436 TAKOUNE NGANWI OLIVIER Passable
21 07BQ277 NGO MINYEM EMILIE GERMAINE Passable
22 08BQ180 KENAKOUI FLEUR TATIANA Passable
23 08BQ492 YAMEDJEU BATCHANYA MIREILLE CHRIS. Passable
24 07BQ113 JIEUPA YAMAPI DOMINIQUE Passable
25 07BQ101 FOYOU NKEBOM FRANCINE LAURE Passable
26 07BQ314 NOUEMSSI GUEMDJO NELLY CHRISTELLE Passable
27 07BQ173 MAGANOU KOUANOU EDWIGE Passable
28 07BQ323 NTOU ZOPOP ZAVERINE Passable
29 07BQ311 NOMENY MATEMGWOU TEMATE CHORINE Passable
30 07BQ308 NKWENI MESSI FERDINAND Passable
31 08BQ161 KABO TANKOUA MERVEILLE WILLIAM Passable
32 08BQ120 ESSA'A NDO JOELLE PAOLA Passable
33 07BQ059 DJONGO NANDONG YOLANDE Passable
34 08BQ067 DJANGOU SIMO SIDOINE Passable
35 07BQ047 DIETCHOU YANKAM ANNY Passable
36 07BQ180 MAPA NGOUPA PIERRETTE Passable
37 08BQ428 SOM ELISE LILIANE Passable
38 07BQ430 YEYE MOUKEKE NICOLE HERMINE Passable
39 07BQ064 DOMGUE JEAN SERAPHIN Passable
40 08BQ437 TAMO TCHUINGUIA PRUDENCE Passable
41 08BQ343 NGONWOU NOUDJI ROMARIC Passable
42 08BQ228 MANGANDO JUDITH MERVEILLE CHARLIE Passable
43 07BQ036 CHADJEU NONO MANUELA Passable
44 08BQ405 OTH LIPOOH CHRISTELLE VIRGINIE Passable
45 08BQ141 FOKO FOKAM EMERIC JOEL Passable
46 07BQ118 KAMANI WOCGOUE LOÏC STEPHANE Passable

Yaoundé, le 12 jan. 2009
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Jaques FAME NDONGO

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1231991967.php

Iai : La gestion de l'information expliquée aux étudiants

Un enseignant de l'université d'Angers a exposé hier sur ce thème au sein de cette institution.
Pascal Frion était face aux étudiants de l'Institut africain d'informatique hier. 90 minutes durant, cet enseignant de l'université d'Angers en France a entretenu son auditoire sur l'"Intelligence économique à l'ère de l'information". Au cours de cet échange tenu en plein air et qui a pris l'allure d'un cours magistral, le conférencier a démontré avec force détails qu'aujourd'hui, "l'information est une matière première pour toute entreprise". Avec le développement de l'informatique, le boom médiatique et l'avènement de l'Internet intervenus au lendemain de la chute du mur de Berlin en 1989, l'on croule sous une pluie d'informations indispensables à la gestion d'une entreprise. Contrairement à l'ère agraire où l'on se contentait tout simplement des moyens qu'il avait à sa disposition ou à l'ère industrielle marquée par la standardisation et la normalisation.
Solution

Pour cela, Pascal Frion recommande "la veille" qui selon lui, vise à surveiller son concurrent, à ne laisser passer aucune information, à s'informer sur les besoins de la clientèle. Tout comme il conseille "le ponctuel" qui consiste à se fixer des objectifs à atteindre. Mais, toutes ces approches ne vont pas sans inconvénients d'autant plus que l'on court le risque ne plus avoir le temps d'avoir des projets tout comme il peut se voir submerger par un trop plein d'informations, parfois inutiles.
Comme solution, le conférencier suggère "une coordination des actions" qui consistent à trier et à mettre en place une méthodologie. Afin d'obtenir une réponse précise au problème posé. Au sujet de Google, devenu aujourd'hui un moteur de recherche très prisé, il pense plutôt que, compte tenu du fait que "ceux qui y vont ramassent parfois du n'importe quoi", cet outil n'apporte pas de réponse méthodologique.
Par ailleurs, Pascal Frion déconseille à ses interlocuteurs de s'accrocher sur ce qu'il appelle "une rente d'activités" qui consiste à s'attacher de longues années durant à un même projet au prétexte qu'il a toujours généré des gains importants. Il cite ainsi en exemple la faillite de Kodak qui, du fait de son succès, n'a pas vu venir la concurrence dans le domaine de la photographie avec l'avènement du numérique.
Après Pascal Frion qui séjournait pour la toute première fois en Afrique subsaharienne, l'on annonce la semaine prochaine pour le même exercice Michel Sintes sur le thème "créativité comme gage du développement."

Sainclair Mezing

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1231991424.php

Maroua : L'université parée pour la rentrée

Les conditions minimales pour un début effectif des cours ce jour étaient déjà observables hier.

Hier matin, l'ambiance était aux travaux dans ce qu'il est désormais convenu d'appeler le rectorat de l'Université de Maroua. Des ouvriers s'affairent encore à aménager des espaces, d'autres rangent chaises et tables dans les bureaux. Les étudiants sont massés devant le portail géant qui se dresse. Une affiche les renseigne sur la date de démarrage des préinscriptions et les formalités de démarrage des cours dans cette institution universitaire qui a pris corps dans la région de l'Extrême Nord. Dans les bureaux, des secrétaires ont pris place et s'affairent à mettre en forme les documents qui leur sont confiés par les responsables. Lesquels sont submergés par la charge de travail et les visites à n'en pas finir des personnes et personnalités qui viennent s'enquérir des informations relatives à leurs secteurs d'activité.

Une ambiance qui n'altère en rien l'humeur des responsables de l'institution. Le professeur Saïbou Issa juché sur son siège dans ce qui lui sert pour le moment de bureau ne quitte pas son ordinateur portable des yeux une seule minute. "Nous nous attelons à régler les derniers détails pour que tout soit prêt ce jeudi comme cela a été instruit ". Le directeur de l'Ecole normale supérieure de Maroua explique que, " la répartition des salles de cours a été faite en fonction du volume des étudiants que nous avons par filière. Des tables-bancs ont été confectionnés, les programmes sont disponibles. Les étudiants pour la plupart ont déjà fait leurs préinscriptions. Il va sans dire que tout est fin prêt. "

Babillard
Les salles de cours du lycée bilingue de Maroua, les amphis du Lycée classique et du centre de formation zootechnique et vétérinaire et de l'Eta-Cra ont reçu un coup de neuf. Une dernière visite du directeur de l'Ecole normale a d'ailleurs permis de se rendre compte de ce que les structures d'accueil sont disponibles et prêtes à recevoir les milliers d'étudiants.
Le recteur de l'Université de Maroua, Pr. Ako Edward, multiplie les allées et venues et s'assure de ce que les derniers réglages sont effectués. Le secrétaire général de l'Université pour sa part reçoit les uns après les autres, les enseignants assistants et attachés de recherches qui viennent d'être recrutés et dont la liste a été rendue publique la veille.

Les emplois de temps sont disponibles sur le babillard de circonstance qu'ont tôt fait de prendre en otage, des meutes d'étudiants qui se succèdent.
Sur les mesures prises pour les enseignements, le directeur de l'Ens de Maroua rassure : " les enseignants qui ont été nommés à des postes de responsabilité assureront les premiers enseignements. Des enseignants d'autres universités ont été contactés et nous prêteront main forte. Je puis vous assurer que sur la question des enseignements, il n'y a aucun souci à se faire. " Ce qui laisse croire que ce jeudi sera effectivement jour de rentrée, en dépit de l'épineuse question du logement des étudiants. Ce sera assurément le premier pari relevé par le Recteur Ako Edward et ses collaborateurs à la tête de cette université qui, fait inédit, devra démarrer avec 7152 étudiants.

Dieudonné Gaïbaï

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lundi 12 janvier 2009

L’Ens de Maroua vide les établissements scolaires

Beaucoup de lycées et collèges de l’Extrême-Nord en panne d’enseignants.

Vers un deuxième trimestre difficile

Les résultats de la sélection d’entrée à l’Ecole normale supérieure (Ens) de Maroua posent un problème plutôt inattendu. Celui du départ massif d’enseignants vacataires des établissements primaires et secondaires vers cette nouvelle destination. Le vide laissé par ces enseignants est important car c’est presque la moitié du corps enseignant de chaque établissement de la région qui est sur le départ. Au moment où ces écoles entament le deuxième trimestre, période charnière de l’année scolaire, certains établissements, surtout celles des zones rurales doivent se séparer d’une bonne partie du corps enseignant, difficilement remplaçable.
Les écoles privées confessionnelles et les établissements dits de brousse, principaux viviers d’enseignants vacataires sont ceux qui paient le lourd tribut de ces «défections massives» des «distilleurs de connaissance». «Nous sommes en tout 36 enseignants au collège mais une vingtaine d’entre nous sont admis à l’Ens. Je pense que les programmes ne pourront pas nous permettre de donner des coups de main à nos anciens employeurs», reconnaît un enseignant de mathématique au collège privé islamique Soddi Djaouro de Maroua. Parmi ceux qui sont sur le départ, figure le principal du collège en question.
Au collège privé catholique Jacques de Bernon de Maroua, établissement secondaire général à cycle complet, le départ de nouveaux étudiants de l’Ens se fait aussi ressentir, ce d’autant que ceux qui partent figurent parmi la crème des enseignants dont cet établissement dispose. Sur la trentaine d’enseignants, une dizaine devra plier bagage pour leur nouvelle destination.
Les plaintes fusent de partout dans les coins et recoins de la région. «On ne se plaint pas en tant que tel de nos petits frères qui sont admis à l’Ecole normale supérieure. C’est ce que nous appelions de tous nos vœux. Mais on fait part de la situation dans laquelle les élèves abandonnés à eux même vont finir l’année, surtout ceux des classes d’examen», commente un chef d’établissement à Mokolo qui déplore le départ de 6 enseignants de son établissement qui en comte 8. Parmi les deux qui restent, il n’y a que lui qui est fonctionnaire.
Dans le Mayo-Danay, le délégué départemental des Enseignements secondaires ne sait plus où donner de la tête pour combler le gap des 80 enseignants du ressort de son commandement ayant été admis à l’Ens. Jean Makassia, au sortir d’une récente réunion de concertation avec ses collaborateurs dit être à la recherche de solutions pour, ne serait-ce que clôturer l’année.

Ex-ivac, élève à l’Ens de Maroua

Dans le Mayo-Tsanaga où il y a un nombre assez important d’établissements scolaires et donc d’enseignants vacataires, le problème paraît plus complexe. Le délégué départemental des Enseignements secondaires Mahamat Ahmat reconnaît que «le phénomène est loin de nous épargner. Nous ressentons aussi ces départs d’enseignants vacataires». En commençant par le lycée de Mokolo où l’on dénombre un nombre assez important de cette catégorie d’enseignants. Les chefs d’établissements peaufinent aussi les stratégies pour pouvoir alléger les souffrances des élèves qui se voient orphelins de quelque 150 enseignants. Un peu partout dans chaque département, on estime en moyenne entre 70 et 130 les enseignants vacataires qui prennent le chemin de la nouvelle institution universitaire. Le déficit total s’élève donc à quelque 420 enseignants.
Le phénomène se décline désormais comme une épidémie et au fur et à mesure que l’on avance vers la date de la rentrée du 15 janvier prochain, il se fait de plus en plus ressentir. Il n’est pas jusqu’aux enseignants du primaire intégrés à la Fonction publique qui ne soient attirés par le virus de l’Ecole normale supérieure. Albert Djacba, instituteur intégré il y a trois ans a aussi été retenu à l’Ens de Maroua en filière Science de l’éducation. Avec lui, beaucoup d’autres enseignants du primaire ont été intégrés. Ce qui étend le départ d’enseignants jusqu’aux établissements primaires.

Modification des emplois du temps

Les responsables du système éducatif ne sont pas restés les bras croisés face à cet «exode universitaire». Dans presque tous les établissements, l’heure est à la révision et au rajustement des emplois de temps pour que les professeurs en place puissent parer au plus pressé. «J’ai donné des instructions à mes collaborateurs pour parer à toute éventualité. Evidemment, la première solution envisagée reste la modification des emplois du temps pour permettre aux élèves de boucler les programmes. Je pense que c’est temporel et chaque année, de nouveaux enseignants formés nous sont envoyés par le ministre ainsi que ceux qui y seront affectés ou recrutés», rasure Abakaka Moussa, le délégué régional des Enseignements secondaires de l’Extrême-Nord. Les responsables en charge de l’éducation semblent donc minimiser la perturbation des cours qui résulte du départ des vacataires. Bien plus, ils détiennent la formule nécessaire leur permettant de couvrir efficacement les programmes scolaires. «Suites aux instructions de la hiérarchie, nous avons pris des dispositions pour modifier les emplois du temps et permettre ne serait-ce qu’aux élèves des classes d’examen de boucler les programmes. Je crois que l’année prochaine, d’autres nouveaux diplômés de l’Enseignement supérieur frapperont à notre porte, surtout dans la perspective d’un autre concours de l’Ecole normale supérieure de Maroua», appuie Jean Makassia, le délégué des Enseignements secondaires du Mayo-Danay.
Si le problème reste entier pour les établissements des autres départements et des zones reculées, pour ceux du périmètre urbain de la ville de Maroua, il ne devrait pas tout de même se poser avec acuité. En raison de ce que les étudiants de l’Ens pourront y dispenser les cours pendant les heures de trêve et les jours de repos. Bien plus, la main d’œuvre sera encore plus bon marché. Une élite de Maroua reconnaît que «on ne va pas quand même faire cours à l’Ens à chaque heure comme au lycée. Forcément, les élèves auront le temps de donner quelques heures de cours dans les établissements scolaires, ce d’autant que les sites retenus pour abriter les salles de cours se retrouvent au centre urbain de Maroua». Pour lui, le problème est relatif. Parce qu’on ne peut réclamer tambour battant la création d’une université à Maroua et déplorer l’effet immédiat causé par le départ massif des enseignants vacataires des établissements scolaires. Bien plus, ils n’auront que deux à trois ans à passer à l’Ens pour que le problème soit définitivement résolu.

Par Jacques KALDAOUSSA

www.lemessager.net

Université de Douala : Les étudiants se recyclent en méthodologie

C'était lors des premières journées scientifiques organisées par la Société camerounaise des agrégés.

Ils sont une centaine d'étudiants à avoir pris part au séminaire de méthodologie qui s'est tenu à l'amphithéâtre "Joseph Tchundjang Pouemi ", de l'Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec), jeudi dernier, 08 janvier. Ce séminaire faisait partie des deux axes des premières journées scientifiques de la chambre, "Economie et gestion", de l'Université de Douala (Ud). Ces premières journées, organisées par la Société camerounaise des agrégés (Sca) en partenariat avec cette université d'Etat, avaient pour objectif de à rendre hommage aux professeurs Georges Ngango et Joseph Tchundjang Pouemi. Le séminaire qui est la première étape de ces journées a été présidé par le recteur de l'université, Pr. Bruno Bekolo Ebe. Une étape très importante à en croire le responsable de l'institution. "Nous avons voulu aider les jeunes chercheurs à maîtriser les différentes étapes structurantes de la démarche scientifique, de la formulation d'une question de recherche, au choix d'une méthode de recherche et modalité de prétention de leur méthode de travail", a soutenu Bruno Bekolo Ebe. Le maître de céans a été assisté par des professeurs venus des autres universités d'Etat. Notamment, les professeurs Georges Kobou, Roger Tsafack Nanfossso, Ernest Touna Mama. Tous de l'Université de Yaoundé II (Soa).

Les étudiants de toutes les facultés de l'Ud ont enrichi leurs connaissances en méthodologie de recherche. Une méthodologie de recherche, indique le recteur de l'Ud, débute toujours par une problématique. Qui est, selon lui, la question centrale à laquelle la recherche engagée doit répondre. De ce fait, Les étudiants qui préparent leurs mémoires de recherche et thèses de doctorat ont été étayés sur les différentes étapes, la question de la revue des ouvrages littéraires qui leur permettront de rédiger un "article très bon, voire excellent", soutient Roger Tsafack Nanfosso. Une mention qui est obtenue par le candidat parce que, " à la fin de son travail, il a répondu aux questions fondamentales de la recherche. A savoir le Quoi, Pourquoi et Comment", a précisé Ernest Touna Mama. Les étudiants ont trouvé cet enseignement enrichissant pour leur culture. " Cette instruction m'a beaucoup apporté sur le plan pédagogique. Au sortir de ce séminaire, j'ai pu acquérir des connaissances en une unité de valeur qui m'a toujours paru difficile", a confié Guiffo, étudiant en Communication à l'Ud. La deuxième partie, quant à elle, a été réservée au colloque dont le thème choisi est : "la crise financière internationale et l'Afrique". Les agrégés ont indiqué les conséquences de cette crise pour le continent. Par ailleurs, ils ont émis des propositions pour que l'Afrique sorte de cette situation.

Sandrine Tonlio

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1231743061.php

jeudi 8 janvier 2009

Université de Maroua : 7152 élèves à loger à l’école normale


Les responsables de l’université de Maroua ont pris fonction le 3 janvier. Ils insistent sur le démarrage effectif des cours le 15 janvier 2008. Créée le 9 août 2008 dernier, cette septième université d’Etat fait face à un crucial problème d’hébergement. Ako Edward Oben a le privilège d’être le tout premier recteur de l’université de Maroua. Avec près de 4 mois de retard, son institution universitaire, la septième des universités d’Etat, va démarrer avec un effectif de près de 8000 personnes à manager.

L’Ecole normale à elle seule compte 7152 élèves. Le recteur se veut malgré tout confiant : « Des locaux nous ont été cédés par les autres administrations. Nous allons aménager ces locaux pour les utiliser à la fois comme salles de classe et logements pour étudiants. Des populations et élites sont prêtes à nous épauler pour que les étudiants soient hébergés ». Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’enseignement supérieur reconnaît que « le logement et des étudiants et des enseignants est le maillon faible » de l’effectivité de l’université de Maroua.

Pour ce qui est « du logement des enseignants et des responsables, nous avons réquisitionné environ 150 logements », souligne Dr Haman Djallo, le secrétaire général de l’université de Maroua. Le président du conseil d’administration de l’université, Youssoufa Daouda quant à lui, rassure : « Tout ce que nous avons comme moyens, comme expérience, aussi petite soit-elle, sera mise à contribution, dans le cadre collégial, pour faire marcher l’équipe ». Il y nécessité à tout mettre en œuvre pour que l’institution marche, ce d’autant plus que Jacques Fame Ndongo précise que : « C’est une université d’avant-garde appelée à jouer un rôle décisif non seulement au Cameroun, mais aussi dans la sous région Afrique centrale et notamment dans la zone du sahel ».

L’université de Maroua couvre une superficie de 545 hectares sur le site de Kongola Djoulgouf Kodek. Elle sera à terme dotée de 4 facultés classiques (arts, lettres et sciences humaines, sciences juridiques et politiques, sciences économiques et de gestion, sciences) et 2 établissements majeurs : L’Ecole normale supérieure (1er, 2ème et 3ème cycle) et l’Institut du Sahel. La formation à l’université de Maroua va couvrir des domaines aussi variés que l’enseignement, les arts et métiers de l’écosystème du sahel, les disciplines littéraires, socio humanistes, juridiques, politiques, économiques et scientifiques.

Janvier Njikam
Camerounlink.net

http://www.camerounlink.net/fr/news.php?nid=42959