Des étudiants des universités camerounaises défendent depuis hier à Yaoundé des projets de création d'entreprises.
Les projets retenus lors de la proclamation des résultats jeudi prochain ne seront plus destinés aux bibliothèques et laboratoires des universités comme ceux des trois précédentes éditions. Ils bénéficieront du soutien de 24 parrains qui ne sont autres que les départements ministériels, organismes parapubliques et privés. Lesquels ont déjà acheté les projets qui seront retenus, en fonction de leur domaine de compétence respectif.
Dans leur parrainage, ces derniers s'engagent à "conseiller, faciliter, accompagner, soutenir les équipes candidates pendant et après ces universiades et jusqu'à la création, voire au démarrage de l'entreprise de l'équipe lauréate parrainée", à en croire Mathieu-François Minyono Nkodo, inspecteur général chargé des affaires académiques au ministère de l'Enseignement supérieur et président du comité technique d'organisation qui souligne par ailleurs que ces 4e universiades académiques ont coûté 60 millions de francs pour leur organisation. "Un galop d'essai du système Lmd", dira Jacques Fame Ndongo, ministre de l'Enseignement supérieur.
Sont en lice, les candidats venus des universités de Yaoundé I, Yaoundé II, Buéa, Dschang, Douala et Ngaoundéré, l'on retrouve l'Ecole nationale supérieure des travaux publics. Absente à ce quatrième rendez-vous, la jeune université de Maroua qui, ouverte en janvier dernier seulement, n'a pas pu présenter de candidats, la date limite de recevabilité des candidatures étant échue au moment de l'ouverture de cette institution. La faculté des arts, lettres et sciences humaines de l'université de Yaoundé I vient en tête avec à elle seule treize projets.
Cette compétition rassemble 178 candidats venus de sept institutions universitaires pour 72 projets. Les candidats présentent des projets de création d'entreprises sur treize secteurs thématiques "jugés émergents, pertinents et stratégiques" par le ministère de l'Enseignement supérieur. Entre autres domaines choisis, il y a l'agriculture, la communication, l'énergie, l'entrepreunariat féminin, les sports, le commerce, l'industrie et l'éducation.
Le jury constitué pour la plupart d'enseignants d'universités, évalue les candidats sur l'innovation, l'étude de marché, le plan d'affaires et la condition juridique de leur projet. D'après Mathieu-François Minyono Nkodo, "le référentiel d'évaluation prévoit 60 points pour le projet lui-même et 20 points pour sa défense par le candidat ou le candidats qui le présentent."
Sainclair Mezing
http://www.quotidienmutations.info/fevrier/1233705359.php
mercredi 4 février 2009
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