La technique a été expérimentée à Yaoundé par un expert hollandais invité par le cabinet Gestor Technologies.
Le 20 octobre 2008, pour la première fois, les populations du quartier Oyom-Abang, surpris et émerveillés, ont assisté à la construction d'une route expérimentale de 40m avec de la terre et du ciment. Le processus est simple :
le sol est remué, mélangé avec du ciment auquel on ajoute quelques kilogrammes d'un adjuvant appelé RoadCem, fabriqué aux Pays-Bas. Le sol est par la suite arrosé puis compacté et le tour est joué. 24 heures plus tard, la route est praticable. Pour 40m de route, 130 sacs de ciment et 75 kilogrammes de RoadCem ont été utilisés pour la route expérimentale située à 500 mètres du marché d'Oyom-Abang, en allant vers le domicile du délégué du gouvernement, Gilbert Tsimi Evouna.
Sur le site web consacré à cette technologie, RoadCem se définit comme "un grain fin de taille, adjuvant composé de métaux alkali (contenant du calcium, ndlr) et zéolites synthétiques mélangés, avec un activateur complexe qui donne au grain ses propriétés uniques". Au Cameroun, c'est le cabinet d'ingénierie et conseils, Gestor Technology qui apporte cette technique. Pour l'expérimentation de cette technique à Yaoundé, Jean Baptiste Tchoffo, promoteur de ce Gestor Technology a fait venir au Cameroun le Pr Marjalovic et son équipe de deux personnes. Tous des hollandais. Pour le Pr Marjalovic, "RoadCem augmente la résistance et la flexibilité des couches de stabilisation des routes et augmente la performance des matériaux enveloppés par le ciment utilisé pour la construction de celles-ci ".
Mais seulement près d'une semaine après la construction de la route expérimentale de Yaoundé, le 26 octobre précisément, l'on constate que ses bordures se dégradent du fait de l'érosion. Visiblement par manque de rigole. "C'est une bonne technique. Mais seulement l'érosion est en train détériorer cette route. S'il y avait des rigoles et bordures à cette route, je pense qu'elle pouvait bien durer. C'est déjà mieux que rien. Avant c'était une piste ici", affirme Jean de Dieu Matip, riverain.
En tout état de cause, les avantages de cette technique sont nombreux, si l'on s'en tient aux avis de Jean Baptiste Tchoffo et aux photographies des routes construites au Mexique ou en Hollande avec cette technique. "Avec la technologie RoadCem, on a pas besoin d'importer le matériel, car 90% du matériau insitu est utilisé. C'est dire qu'on peut utilisé cette technique sur tout type de sol. Plus encore, le coût de construction est réduit de 20 à 50%. Enfin, il y a une possibilité de remplacer une grande partie du ciment par des cendres volantes (59% cendres volantes + 1% RoadCem + 40% ciment + matériel in situ)", affirme Jean Baptiste Tchoffo.
Combien a coûté cette route expérimentale, Gestor Technology qui l'a financée se contente de dire que le coût de construction est réduit à 40 ou 50% par rapport aux routes bitumées. Idem pour l'adjuvant RoadCem dont il est le distributeur au Cameroun. Le cabinet Gestor Technology est situé à Yaoundé à l'immeuble grand carrefour au marché central.
Écrit par Beaugas-Orain Djoyum
http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=985&Itemid=61
dimanche 2 novembre 2008
Stockaj : Ingénierie du document
La dernière trouvaille en matière de conservation d'archives se nomme " Stockaj ", un produit qui présente de nombreux avantages.
Une société industrielle de Douala a récemment été condamnée au versement de 50 millions de frs CFA parce qu'elle ne retrouvait pas le contrat la liant à l'un de ses principaux fournisseurs, contrat datant des années 1980.
Elle s'est alors tournée vers un spécialiste pour mettre de l'ordre dans ses archives. Comme l'illustre l'exemple ci-dessus, le recours à une société d'archivage intervient souvent à un moment critique de la vie d'une entreprise (problèmes d'espace disponible pour le stockage des archives, mauvaise gestion des archives, contrôle fiscal, dépôt de bilan, restructuration, procès, etc.) qui oblige à trouver une solution à court terme pour la conservation des documents. Ce choix permet d'éviter la création de son propre service d'archives, l'aménagement de locaux avec le matériel spécifique associé et l'embauche de personnel sur cette fonction. Nous avons récemment rencontré STOCKAJ, l'un des acteurs du marché, pour un éclairage.
L'organisation numérique, la gestion externalisée d'archives, les audits documentaires, la numérisation et la formation sont autant de services que cette société de Douala propose aux entreprises. La conservation de documents étant un problème dans tous les pays de la zone CEMAC (administration, collectivités locales, entreprises publics et privées), ses ingénieurs prennent le problème à bras-le-corps en plaçant leur activité sous le signe de l'innovation. Leurs différentes solutions, accessibles à travers leur site Internet (www.stockaj.com), s'étendent de l'archivage physique - avec un centre d'archivage entièrement équipé à Bonaberi pouvant contenir plus de 30.000 cartons d'archives et un autre à Ngodi - à la gestion des documents électroniques. Mais l'archivage, c'est aussi des solutions sur-mesure. STOCKAJ a ainsi organisé, à la demande du Ministère tchadien des Finances, une formation pour ses cadres qui faisait le point sur le cadre juridique et les différentes méthodes de conservation, dans un cadre où les archives ont été largement malmenées par la guerre.
Les solutions d'archivage sont nombreuses et le marché immense, mais encore mal connu, nous ont expliqué les responsables de l'entreprise. Ils ont donc opté pour une approche d'évaluation gratuite des besoins qui aide les entreprises à s'approprier les risques liés à une mauvaise organisation pour les réduire, et s'assurer de l'intégrité des documents qu'elles traitent dans le cadre de leur activité.
Écrit par Fabrice Ateba
http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=984&Itemid=62
Une société industrielle de Douala a récemment été condamnée au versement de 50 millions de frs CFA parce qu'elle ne retrouvait pas le contrat la liant à l'un de ses principaux fournisseurs, contrat datant des années 1980.
Elle s'est alors tournée vers un spécialiste pour mettre de l'ordre dans ses archives. Comme l'illustre l'exemple ci-dessus, le recours à une société d'archivage intervient souvent à un moment critique de la vie d'une entreprise (problèmes d'espace disponible pour le stockage des archives, mauvaise gestion des archives, contrôle fiscal, dépôt de bilan, restructuration, procès, etc.) qui oblige à trouver une solution à court terme pour la conservation des documents. Ce choix permet d'éviter la création de son propre service d'archives, l'aménagement de locaux avec le matériel spécifique associé et l'embauche de personnel sur cette fonction. Nous avons récemment rencontré STOCKAJ, l'un des acteurs du marché, pour un éclairage.
L'organisation numérique, la gestion externalisée d'archives, les audits documentaires, la numérisation et la formation sont autant de services que cette société de Douala propose aux entreprises. La conservation de documents étant un problème dans tous les pays de la zone CEMAC (administration, collectivités locales, entreprises publics et privées), ses ingénieurs prennent le problème à bras-le-corps en plaçant leur activité sous le signe de l'innovation. Leurs différentes solutions, accessibles à travers leur site Internet (www.stockaj.com), s'étendent de l'archivage physique - avec un centre d'archivage entièrement équipé à Bonaberi pouvant contenir plus de 30.000 cartons d'archives et un autre à Ngodi - à la gestion des documents électroniques. Mais l'archivage, c'est aussi des solutions sur-mesure. STOCKAJ a ainsi organisé, à la demande du Ministère tchadien des Finances, une formation pour ses cadres qui faisait le point sur le cadre juridique et les différentes méthodes de conservation, dans un cadre où les archives ont été largement malmenées par la guerre.
Les solutions d'archivage sont nombreuses et le marché immense, mais encore mal connu, nous ont expliqué les responsables de l'entreprise. Ils ont donc opté pour une approche d'évaluation gratuite des besoins qui aide les entreprises à s'approprier les risques liés à une mauvaise organisation pour les réduire, et s'assurer de l'intégrité des documents qu'elles traitent dans le cadre de leur activité.
Écrit par Fabrice Ateba
http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=984&Itemid=62
Université de Yaoundé I : Le ministère de la Santé offre 50 millions de Fcfa à la Faculté de médecine
L'annonce a été faite hier à l'occasion de la cérémonie de rentrée solennelle
Le vœu du doyen de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales (Fmsb) de l'université de Yaoundé I, Tetanye Ekoe, était d'accueillir 250 nouveaux étudiants en 1ème année, à l'occasion de l'année académique 2008/2009.
Mais c'est finalement 150 qui ont été acceptés eu égard à la capacité d'accueil de l'institution. Le doyen a assuré qu'au cours de la nouvelle année académique, la Fmsb compte étendre son infrastructure. Ainsi, seront achevés les travaux de construction de la deuxième bibliothèque et du bloc de 12 laboratoires. Le recteur de l'université de Yaoundé I, Dorothy Djeuma, ajoute pour sa part qu'un appel d'offre a déjà été lancé pour la construction d'un bloc pédagogique. Le ministère de la Santé publique a décidé de soutenir ces chantiers à hauteur de 50 millions de F cfa. Toutes ces annonces ont été faites hier 31 octobre 2008, au cours de la cérémonie marquant la rentrée solennelle de la Fmsb. Cette institution fête en 2008 son 38ème anniversaire, depuis la création de l'ex Centre universitaire des sciences de la santé (Cuss), qui a ensuite donné naissance à la faculté de médecine et des sciences biomédicales.
Parmi les 150 nouveaux étudiants que la Faculté accueille cette année, il y a100 en médecine, 25 en pharmacie et 25 en médecine dentaire.
A.N.
Écrit par Assongmo Necdem
http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=974&Itemid=57
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