Le directeur scientifique dresse le bilan du colloque international qui s'est achevé hier à l'Iric.
L'Institut des relations internationales vient d'abriter un colloque international sur le thème de l'intégration. Peut-on savoir qu'elle était la justification de la tenue de cette rencontre ?
L'organisation d'un colloque par un établissement d'enseignement supérieur devrait être une affaire normale. Car c'est une démission de l'université camerounaise que d'effectuer la recherche et de refuser de réfléchir aux décisions qui sont susceptibles d'engager le destin de notre communauté. C'est sous ce double angle de recherche normale de contribution au développement qu'il est normal qu'un colloque sur le niveau pertinent d'intégration se tienne à l'Iric. Le département de Droit international de cet institut étant jeune, nous avons voulu à travers cet événement et grâce à l'appui marqué du directeur de l'Iric le faire sortir du bois pour lui permettre d'accéder à la visibilité par rapport à ce qui est l'un de ses mandats à côté de l'encadrement pédagogique à savoir la conduite des activités de recherche. Nous avons pour cela bénéficié du partenariat fructueux avec l'université d'Avignon en France où nous avons des amis.
Pourquoi a-t-il fallu trois ans de préparation pour arriver à ce résultat?
La maturation d'un colloque a plusieurs dimensions. La maturation scientifique en elle même n'a pas été longue puisque mes collègues et moi avons travaillé dans un laps de temps relativement court pour tracer les grandes articulations du colloque. Seulement, un événement de cette envergure nécessite la mise en œuvre d'une infrastructure économique. Et si une part de cette infrastructure a été prise en charge, et nous lui en sommes reconnaissant, par le directeur de l'Iric qui a véritablement donné à ce colloque les moyens de son organisation, les frais concernant nos six collègues venant de l'étranger étaient importants. Non pas que nous soyons incapables de contribuer à leur prise en charge, mais dans la logique de partenariat qui était celle l'organisation, il fallait que nos collègues soient à même de supporter une part des frais. Et l'Organisation internationale de la francophonie a pris en charge complètement le déplacement, le séjour ici de nos collègues étrangers.
Pensez-vous à la fin que vos objectifs de départ ont été atteints ?
Oui, et cela dans une large mesure. Nous voulions aborder le thème du niveau pertinent d'intégration sous quatre axes. Des axes qui ont été balayé d'une manière qui me semble utile et approfondie. Il n'y a eu au final que deux communications qui n'ont pas pu être délivré. Donc nous avons passé en revue tout ce qui avait été prévu et c'est là un motif de satisfaction. La deuxième chose c'est que le colloque n'est pas resté dans une sorte de dialogue d'initiés, c'est-à-dire de collègues discutant des questions à propos desquelles ils passent des heures. Le colloque a été ouvert aux étudiants de niveau maîtrise au moins ainsi qu'à des personnes qui ne sont pas ou plus du milieu universitaire. Cela a permis un échange fécond ou on avait des points de vue diversifiés. Maintenant, il est évident que l'on aurait pu faire davantage sur le terrain de la sensibilisation de notre secteur d'activité ou d'autres compartiments de la communauté universitaire. Pour me résumer donc, je pense que les objectifs ont été atteints sur le plan scientifique.
S'agissant des actes du colloque, pouvez-vous confirmer sa publication prochaine ?
Oui, les actes seront disponibles dans un délai raisonnable. Nous y avons d'ailleurs grand intérêt du point de vue de la visibilité scientifique de notre institut et de nous-même en tant qu'enseignant. Cela est d'autant plus important que les propositions et les analyses qui y sont faites puissent aider à l'amélioration de la situation de l'intégration au niveau régional.
Propos recueillis par Parfait Tabapsi
http://www.quotidienmutations.info/mutations/nov08/1226075764.php
dimanche 9 novembre 2008
Opportunité : L'Université de Buea prépare à l'emploi
Les contours du forum organisé à cet effet, viennent d'être dévoilés au cours d'une conférence de presse.
Le Vice-chancelor de l'Université de Buea présente ce concept comme un partenariat gagnant-gagnant. "Pendant deux jours, les entreprises auront la possibilité de présenter leurs activités dans les stands et définiront les profils qu'ils recherchent pour les emplois. Les étudiants quant à eux pourront être en contact avec les recruteurs", a indiqué le recteur Vincent P K Titanji lors d'une conférence de presse mercredi dernier à Buea. De manière concrète l'université de Buea, à l'occasion de cette première édition du "Forum de l'emploi", entend mobiliser plus de 200 entreprises publiques, privées, Petites et moyennes entreprises, qui viendront présenter leurs structures.
Le Forum permettra aux chefs d'entreprises, promoteur d'emplois, directeurs de ressources humaines de rencontrer les étudiants et futurs. Une rencontre qui vise aux recruteurs de découvrir les talents nécessaires pour le renforcement des ressources humaines. Les étudiants pourront explorer les diverses opportunités du marché de l'emploi, de prospecter les possibilités de stages, et de recueillir des informations qui permettent le financement des initiatives entreprenariales privées. A en croire le vice recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le monde des affaires, le but visé par ce forum de l'emploi de doter les diplômés d'outils.
Il s'agit "de proposer des outils aux futurs diplômés avec des moyens et techniques nécessaires pour une bonne acquisition de possibilités de stages en entreprise et une meilleur insertion dans le monde de l'emploi". En marge du "forum de l'emploi", le campus de l'université de Buea ouvrira ses portes aux entreprises qui emménageront des espaces pour les expositions. Chaque entreprise pourra pavoiser son stand de ses couleurs, des dépliants publicitaires, des fiches d'informations, et autres documents à distribuer aux étudiants et aux chercheurs d'emploi.
Dans la nuit du 20 novembre, une soirée culturelle sera organisée et différents groupes de danses, de théâtre, musiques rivaliseront d'adresse. Cette première édition du "forum de l'emploi" de l'université de Buea est organisée dans un contexte où le syndicat national des enseignements du supérieur (Synes) prévoit une grève du 10 au 15 novembre 2008. Du coup, on craint que le "forum de l'emploi" de Buea ne soit perturbé par cette initiative. C'est à quoi le recteur Vincent P.K. Titandji tient à rassurer: "Nous savons que le ministère de l'enseignement supérieur est en négociation avec les syndicalistes. Nous sommes sereins car nous savons qu'une solution entre les enseignants et la hiérarchie sera trouvée dans les meilleurs délais", a soutenu le recteur.
Eric Roland Kongou, à Buea
http://www.quotidienmutations.info/mutations/nov08/1226075462.php
Le Vice-chancelor de l'Université de Buea présente ce concept comme un partenariat gagnant-gagnant. "Pendant deux jours, les entreprises auront la possibilité de présenter leurs activités dans les stands et définiront les profils qu'ils recherchent pour les emplois. Les étudiants quant à eux pourront être en contact avec les recruteurs", a indiqué le recteur Vincent P K Titanji lors d'une conférence de presse mercredi dernier à Buea. De manière concrète l'université de Buea, à l'occasion de cette première édition du "Forum de l'emploi", entend mobiliser plus de 200 entreprises publiques, privées, Petites et moyennes entreprises, qui viendront présenter leurs structures.
Le Forum permettra aux chefs d'entreprises, promoteur d'emplois, directeurs de ressources humaines de rencontrer les étudiants et futurs. Une rencontre qui vise aux recruteurs de découvrir les talents nécessaires pour le renforcement des ressources humaines. Les étudiants pourront explorer les diverses opportunités du marché de l'emploi, de prospecter les possibilités de stages, et de recueillir des informations qui permettent le financement des initiatives entreprenariales privées. A en croire le vice recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le monde des affaires, le but visé par ce forum de l'emploi de doter les diplômés d'outils.
Il s'agit "de proposer des outils aux futurs diplômés avec des moyens et techniques nécessaires pour une bonne acquisition de possibilités de stages en entreprise et une meilleur insertion dans le monde de l'emploi". En marge du "forum de l'emploi", le campus de l'université de Buea ouvrira ses portes aux entreprises qui emménageront des espaces pour les expositions. Chaque entreprise pourra pavoiser son stand de ses couleurs, des dépliants publicitaires, des fiches d'informations, et autres documents à distribuer aux étudiants et aux chercheurs d'emploi.
Dans la nuit du 20 novembre, une soirée culturelle sera organisée et différents groupes de danses, de théâtre, musiques rivaliseront d'adresse. Cette première édition du "forum de l'emploi" de l'université de Buea est organisée dans un contexte où le syndicat national des enseignements du supérieur (Synes) prévoit une grève du 10 au 15 novembre 2008. Du coup, on craint que le "forum de l'emploi" de Buea ne soit perturbé par cette initiative. C'est à quoi le recteur Vincent P.K. Titandji tient à rassurer: "Nous savons que le ministère de l'enseignement supérieur est en négociation avec les syndicalistes. Nous sommes sereins car nous savons qu'une solution entre les enseignants et la hiérarchie sera trouvée dans les meilleurs délais", a soutenu le recteur.
Eric Roland Kongou, à Buea
http://www.quotidienmutations.info/mutations/nov08/1226075462.php
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