jeudi 15 janvier 2009

Iai : La gestion de l'information expliquée aux étudiants

Un enseignant de l'université d'Angers a exposé hier sur ce thème au sein de cette institution.
Pascal Frion était face aux étudiants de l'Institut africain d'informatique hier. 90 minutes durant, cet enseignant de l'université d'Angers en France a entretenu son auditoire sur l'"Intelligence économique à l'ère de l'information". Au cours de cet échange tenu en plein air et qui a pris l'allure d'un cours magistral, le conférencier a démontré avec force détails qu'aujourd'hui, "l'information est une matière première pour toute entreprise". Avec le développement de l'informatique, le boom médiatique et l'avènement de l'Internet intervenus au lendemain de la chute du mur de Berlin en 1989, l'on croule sous une pluie d'informations indispensables à la gestion d'une entreprise. Contrairement à l'ère agraire où l'on se contentait tout simplement des moyens qu'il avait à sa disposition ou à l'ère industrielle marquée par la standardisation et la normalisation.
Solution

Pour cela, Pascal Frion recommande "la veille" qui selon lui, vise à surveiller son concurrent, à ne laisser passer aucune information, à s'informer sur les besoins de la clientèle. Tout comme il conseille "le ponctuel" qui consiste à se fixer des objectifs à atteindre. Mais, toutes ces approches ne vont pas sans inconvénients d'autant plus que l'on court le risque ne plus avoir le temps d'avoir des projets tout comme il peut se voir submerger par un trop plein d'informations, parfois inutiles.
Comme solution, le conférencier suggère "une coordination des actions" qui consistent à trier et à mettre en place une méthodologie. Afin d'obtenir une réponse précise au problème posé. Au sujet de Google, devenu aujourd'hui un moteur de recherche très prisé, il pense plutôt que, compte tenu du fait que "ceux qui y vont ramassent parfois du n'importe quoi", cet outil n'apporte pas de réponse méthodologique.
Par ailleurs, Pascal Frion déconseille à ses interlocuteurs de s'accrocher sur ce qu'il appelle "une rente d'activités" qui consiste à s'attacher de longues années durant à un même projet au prétexte qu'il a toujours généré des gains importants. Il cite ainsi en exemple la faillite de Kodak qui, du fait de son succès, n'a pas vu venir la concurrence dans le domaine de la photographie avec l'avènement du numérique.
Après Pascal Frion qui séjournait pour la toute première fois en Afrique subsaharienne, l'on annonce la semaine prochaine pour le même exercice Michel Sintes sur le thème "créativité comme gage du développement."

Sainclair Mezing

http://www.quotidienmutations.info/janvier/1231991424.php

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